Les Maîtres du MondeS


Bomb

Que se passe-t-il à la frontière syro-turque ?

Traduit de l'anglais par Djazaïri

Il y a une vidéo qu'on pourrait intituler assez librement « Terroristes du côte turc de la frontière tirant du côté syrien » , ce qui résume assez précisément ce qui se passe dans cet actuel point chaud géopolitique extrêmement volatile.


La voix qui commente dit, « C'est la frontière syro-turque, et c'est une opération de l'Armée Syrienne Libre [ASL]... La porte [celle qui se situe du côté syrien de la frontière où se trouve le point de contrôle] va être prise. »

Ce qui veut dire que la Turquie abrite l'ASL à seulement quelques mètres - et non à des kilomètres - du territoire syrien. Après avoir accueilli un centre de contrôle et de commandement de l'OTAN à Iskenderun il y a plusieurs mois maintenant - un fait déjà signalé par Asia Times Online - la Turquie s'avance désormais juste à la frontière, permettant un aller et retour de guerilleros/mercenaires lourdement armés pour attaquer un État souverain.

Imaginez un scénario semblable se produire, par exemple, à la frontière des États Unis avec le Mexique, en Arizona ou au Texas.

Bad Guys

Mohamed Merah, tueur d'enfants le matin et joyeux footballeur l'après-midi ?

Le diable se cache dans les détails. Lundi, le quotidien régional La Dépêche du Midi a révélé un nouvel élément troublant dans l'affaire Merah.

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Une « autoradicalisation salafiste atypique » : à l'instar de Gilles Kepel, de nombreux experts de l'islam ont tenté, au lendemain des tueries de Toulouse-Montauban, de conceptualiser un paradoxe qui ne passe pas aux yeux de nombreux citoyens. Comment un jeune délinquant porté sur l'alcool et les filles « délurées » -selon son avocat- était-il devenu, parallèlement, un terroriste djihadiste ? Contraires à la version officielle complaisamment relayée par l'ensemble des médias audiovisuels, de nombreux éléments s'accumulent, jour après jour, pour susciter le doute, voire la stupéfaction, dans l'opinion publique. A travers les réseaux sociaux, de plus en plus d'internautes d'origines diverses - et pas seulement les « femmes maghrébines dans les hammams de banlieue » comme le laisse entendre Rue89- expriment un scepticisme nourri par les zones d'ombre de l'affaire Merah.

Lundi matin, le site du quotidien La Dépêche du Midi publiait un article audacieux du journaliste Jean Cohadon. A la différence de ses confrères de la presse écrite nationale, l'homme aborde ouvertement les points litigieux et autres « surprises » d'une « enquête loin d'être close ». Outre les aspects problématiques déjà évoqués ailleurs, notamment sur Agoravox, le correspondant local fait œuvre d'information en dévoilant au passage un fait intrigant : « Que penser d'un garçon de 23 ans capable d'abattre trois militaires le jeudi 15 mars, puis d'aller s'offrir une paire de basket à la mode avant de sortir « en boite » avec ses copains le samedi soir ? Ou d'exécuter d'une balle dans la tête trois enfants le lundi matin et de passer son après-midi à rigoler et à jouer au football avec... les enfants d'une « relation » aux Izards ?»

Gear

Merah, Ben Laden, et quelques doutes

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A propos de Mohamed Merah, nous pouvons être sûrs qu'il est l'auteur des crimes de Toulouse et de Montauban. Du moins, aussi sûrs que nous avons la certitude que le corps de Ben Laden gît au fond des mers.

Comment ne pas ressentir un malaise devant la version officielle des faits, en cette période électorale ? Comment ne pas faire la comparaison avec le 11 septembre ?

Il y a d'abord toute une série de points qui se sont accumulés pour engendrer le doute. Tout comme on s'est arrangé pour faire disparaître le corps de Ben Laden, les faits montrent que Mohamed Merah, qui aurait pu être incarcéré et jugé, a été supprimé sans qu'on lui laissât le temps de s'exprimer. Tout ce qu'il a pu dire aux hommes du RAID nous a été transmis sur le mode du style indirect.

De plus, Merah avait lui-même donné des informations et des photos de ses voyages à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). Ce qui a fait dire à Yves Bonnet, ex-patron des services secrets : « S'il donne des photos, c'est qu'il donne des informations, les services de renseignements ne s'intéressent pas aux images touristiques ! »

Cult

700 plaintes pour pédophilie contre le clergé américain en 2011

Quelque 700 personnes, dont 21 actuellement mineures, ont accusé d'abus sexuels en 2011 des membres du clergé catholique des Etats-Unis, indique le neuvième rapport annuel publié par la Conférence américaine des évêques catholiques.

"683 adultes victimes d'abus dans le passé ont rapporté des faits pour la première fois" en 2011, indique le rapport sur l'application de la charte pour la protection des enfants, précisant que "la plupart des allégations lancées aujourd'hui concernent des faits survenus au cours des dernières décennies".

68% concernent des faits survenus entre 1960 et 1984 et la plupart entre 1975 et 1979, ajoute le rapport selon lequel beaucoup des personnes accusées sont mortes, ont été démises de leurs fonctions sacerdotales ou l'avaient été après avoir fait l'objet d'accusations dans les précédents rapports.

X

Délit de consultation de sites terroristes : ce que prévoit le texte

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Annoncé dans l'heure qui a suivi l'intervention du GIPN ayant entraîné la mort de Mohammed Merah, le projet de loi créant un délit de consultation de sites internet incitant au terrorisme a été présenté ce matin en Conseil des ministres. Consulté, le Conseil national du numérique se montre dubitatif.

Mise à jour : Numerama a pu prendre connaissance du texte final présenté au Conseil des ministres. Il est identique à celui analysé par le CNNum.

Vader

Balkanisation de l'Afrique : Un plan machiavélique « made in Occident »

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La question de l'Est de la RDC et du Nord du Mali n'est pas un fait divers. C'est l'avenir de tout un continent qui est en train de se jouer en ces moments. Dans cette conquête des espaces économiques, de nombreux pays africains sont dans le collimateur des «faiseurs de guerre et des faiseurs de paix».


La situation au Mali soulève un certain nombre d'interrogations. Comme si l'on venait de sortir d'un long sommeil et l'on éprouve des craintes, des inquiétudes quant à l'avenir de l'Afrique avec toutes ces similitudes troublantes. De la RDC au Mali en passant par le Soudan, d'aucuns n'hésitent plus à parler d'une nouvelle balkanisation de l'Afrique mise en marche.

Balkanisation : voilà un concept qui suscite un débat houleux et intéressants, parfois même inutiles, selon certains. Ainsi, lorsqu'on évoque les dangers qui guettent la République démocratique du Congo, la balkanisation serait l'un des objectifs poursuivis par les commanditaires de ce complot machiavélique. Sinon, on ne peut s'expliquer pourquoi le Kivu, par où tout danger arrive, l'insécurité soit devenue récurrente et que depuis plus d'une dizaine d'années, le pouvoir de Kinshasa ait du mal à rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat. On y fait mention d'existence des administrations parallèles. Comme une épine sous le pied, l'Est de la RDC est devenu le ventre mou, une poudrière de la République. Malgré tous les appels à l'alerte qu'un Congo faible, divisé, est un danger pour toute l'Afrique, l'indifférence est totale au sein de la communauté internationale. L'on balaie même d'un revers de la main cette probabilité avec de initiatives qui se multiplient pour «étouffer» l'éveil de conscience et émousser l'ardeur des Congolais.

USA

Syrie - Le journaliste français Thierry Meyssan explique les enjeux devant la TV syrienne

Pour mieux comprendre la situation en Syrie, rien ne vaut les analyses d'un journaliste français présent sur place.

Seul le journaliste Thierry Meyssan semble capable à ce jour d'accéder aux informations nécessaires pour déployer des analyses étendues et indépendantes sur les enjeux de la guerre en Syrie :




Star of David

L'Iran interpelle des terroristes israéliens dans les provinces frontalières et centrale

Traduit par Résistance 71

Le ministère iranien du renseignement dit qu'il a arrêté un réseau majeur du terrorisme et du sabotage ayant des liens avec Israël dans ce qui semble être un signe d'escalade de la guerre secrète de Tel Aviv contre Téhéran.


Dans un communiqué publié Mardi, le ministère du renseignement iranien a noté que les membres du réseau terroriste israélien planifiaient de lancer des attaques contre le pays.

Le ministère a ajouté que les terroristes affiliés avec Israël ont été arrêtés après des mois d'opérations clandestines de renseignement dans les provinces du centre et frontalières.

Certains d'entre eux, a noté le communiqué, étaient totalement préparés à perpétrer leurs opérations terroristes quand les agents du renseignement iranien leur sont tombés dessus.

Bomb

La police britannique à l'assaut de nouvelles armes antiémeutes

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Comment faire face aux émeutiers, s'interrogent les forces de l'ordre britanniques. Crédit : AFP
Plus efficaces que les balles en plastique... Les produits chimiques. The Guardian révèle qu'une équipe d'ingénieurs du Centre pour les sciences et technologies appliquées du ministère de l'intérieur britannique œuvre au développement d'une nouvelle forme d'arme antiémeute, axée sur des projectiles irritants (DIP, "Discrimitating Irritant Projectile").

Selon des documents obtenus par le quotidien, en vertu de la loi sur la liberté de l'information ("Freedom of Information Act"), les violences urbaines de l'été dernier ont donné un élan aux recherches sur ces technologies alternatives de contrôle des mouvements de foule. Une réunion a ainsi été organisée en octobre, avec pour participants la police de Londres et d'Irlande du Nord, la Fédération de police, l'Agence spécialisée dans le crime organisé (Serious Organised Crime Agency) et les responsables du laboratoire technique et scientifique du ministère de la défense. Lors d'un second rendez-vous, en novembre, axé sur le développement de "technologies moins létales", il a été suggéré que les DIP soient chargés dans les armes à la place des projectiles en plastique, qualifiés d'"incapacitants" (AEP, "Attenuating Energy Projectile"). Les projectiles chimiques, qui avaient, semble-t-il, été introduits dès 2010, devraient renfermer des gaz lacrymogènes, des sprays au poivre ou tout autre irritant.

USA

USA : Nos hommes en Iran ?

Traduction : Info-Palestine.net/JPP

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Le Joint Special Operations Command (JSOC - direction et coordination des forces spéciales de l'armée US) assure la formation, depuis 2005, des membres du Mujahideen-e-Khalq (MEK), groupe d'opposition dissident iranien.


Vu du ciel, le relief du site de la Sécurité nationale du Département de l'Énergie au Nevada, avec ses hauts plateaux arides et ses pics montagneux lointains, ressemble au nord-ouest de l'Iran. Le site, à quelque soixante-cinq miles au nord-ouest de Las Vegas, a été autrefois utilisé pour des essais nucléaires, et il comprend maintenant un centre de formation de contre-espionnage et un aéroport privé capable de recevoir des Boeing 737. C'est une zone réglementée, et inhospitalière : à certains endroits, les curieux sont prévenus que le personnel de sécurité du site est autorisé à user d'une force mortelle, si nécessaire, contre les intrus.

C'est là que le Joint Special Operations Command (JSOC - direction et coordination des forces spéciales de l'armée US) assure la formation, depuis 2005, des membres du Mujahideen-e-Khalq, ce groupe d'opposition dissident iranien connu en Occident sous le nom de MEK. Le MEK a débuté comme groupe marxiste-islamiste dirigé par des étudiants et, dans les années soixante-dix, il a été mêlé à l'assassinat de six citoyens américains. Il a initialement participé à la grande révolution qui a conduit en 1979 à la chute du Shah d'Iran. Mais, en quelques années, le groupe est entré en une guerre interne sanglante avec les ayatollahs au pouvoir et, en 1977, il a été ajouté dans la liste des organisations terroristes étrangères par le Département d'État. En 2002, le MEK a acquis une certaine crédibilité internationale en révélant publiquement - et précisément - que l'Iran avait commencé l'enrichissement d'uranium dans un lieu souterrain tenu secret. Mohammed ElBaradei, qui à l'époque était le directeur général de l'AEIA (Agence internationale de l'Énergie atomique), l'agence des Nations-Unies pour la surveillance en matière nucléaire, m'a déclaré plus tard qu'il avait su que l'information avait été fournie par le Mossad.