Les Maîtres du Monde
Introduction : GeantVert pour ReOpen911
Gordon Duff, un ancien Marine US, parle de sa honte et du déshonneur qu'ont représenté pour lui, et représentent encore aujourd'hui, les continuelles évocations par Bush et maintenant par Obama, de l'ennemi public numéro un, Oussama Ben Laden. Il revient sur le gâchis innommable de cette guerre faite au nom d'un simulacre de chasse à l'homme, puisque les administrations américaines successives, les Services Secrets et tant d'autres personnes même bien moins informées savent depuis longtemps que ben Laden est mort en décembre 2001 après avoir toujours nié être l'organisateur des attentats du 11-Septembre.
"Les déclarations des membres de la coalition selon lesquelles les frappes contre la Libye n'ont pas pour but d'éliminer Mouammar Kadhafi et les membres de sa famille suscitent des soupçons", lit-on sur le site officiel de la diplomatie russe.
Dans la nuit de samedi à dimanche les forces de l'Otan ont bombardé Bab al Azizia, quartier général tripolitain de Mouammar Kadhafi, tuant un fils et trois petits-fils du leader libyen. Le colonel et son épouse, qui se trouvaient à l'intérieur de la maison au moment du raid, en sont sortis sains et saufs.
Sur la seule journée de vendredi, 62 civils ont été tués par l'armée syrienne dans les villes de Deraa, de Rastan, de Lattaquié, de Homs et de Qadam, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon l'organisation syrienne de défense des droits de l'homme Saouasiah, la répression des manifestations a fait au moins 500 morts parmi les civils depuis le début de la contestation. Six semaines après le début du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, quelques dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes malgré l'interdiction. Les autorités syriennes font état pour leur part de 78 membres des forces de sécurité tués et 70 civils tués dans des violences qu'elles imputent à des groupes armés. Selon l'agence de presse officielle Sana, des "groupes terroristes armés" ont tué huit soldats près de Deraa vendredi.
Après son rôle comme champion de l'énergie verte et de l'austérité schachtienne, imposée à une Californie en faillite, les scénaristes de la finance folle le verraient bien dans le casting de Caligula dans La chute de l'Empire européen.
Si de prime abord la nouvelle semble ubuesque, le fait tragique qu'elle soit débattue en dit long sur la décadence civilisationnelle qu'on nous prépare. Fils de Gustav Schwarzenegger, un officier autrichien qui rejoignit les Nazis en 1938, Arnold est né en Autriche, ce qui le met d'office hors jeu comme candidat à la présidentielle américaine mais est un plus pour postuler en Europe.
Il ressort également de ces "chiffres de la dette", publiés annuellement par le CADTM, que les pouvoirs publics des pays en voie de développement "ont remboursé l'équivalent de 98 fois ce qu'ils devaient en 1970, mais entre-temps leur dette a été multipliée par 32."
Des préparatifs pour la nouvelle flottille sont en cours en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en Amérique du Sud, en Australie et en Afrique.
Alors que des organisations de militants et de défense des droits humains se préparent à prendre la mer pour Gaza le mois prochain, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a mis en garde Israël contre toute nouvelle attaque contre la flottille, comme celle contre la Flottille de la Liberté dans les eaux internationales, tuant neuf militants turcs et en en blessants des dizaines d'autres, avant de s'emparer du navire et de le remorquer au port israélien d'Ashdod.
Le journal israélien Yedioth Aharonoth a rapporté que Davutoglu a déclaré lors d'une interview au Sydney Morning Herald, qu'il était de la responsabilité morale et internationale d'Israël de lever le siège de Gaza, ajoutant que la commission d'enquête des Nations-Unies avait jugé le siège illégal.
« L'année dernière, Israël a attaqué la flottille alors qu'elle se trouvait à 72 miles de la côte, tuant et blessant des dizaines de militants », a déclaré Davutoglu, « L'attaque s'est produite dans les eaux internationales, la Méditerranée n'est la propriété d'aucun pays. »

Adil Hadi al Jazairi Bin Hamlili aurait été impliqué dans trois attentats survenus en 2002. La CIA est convaincue qu'il agissait en qualité d'informateur auprès des services secrets britanniques et canadiens.
Adil Hadi al Jazairi Bin Hamlili, un ressortissant algérien décrit comme "facilitateur, messager, ravisseur et assassin au service d'Al-Qaida", a été arrêté au Pakistan en 2003 et envoyé plus tard à Guantanamo.
Conviction de la CIA
Mais selon le dossier d'évaluation d'Hamlili obtenu parmi 759 autres dossiers par le Guardian, les enquêteurs américains étaient convaincus qu'il agissait simultanément en qualité d'informateur pour le compte des services secrets britanniques et canadiens. Après sa capture en juin 2003, Hamlili a été transféré au centre de détention de Bagram, au nord de Kaboul, où il a subi des interrogatoires d'agents de la CIA. Ceux-ci étaient convaincus qu'il "détenait des informations importantes en provenance des services secrets britanniques et canadiens tandis qu'il constituait une menace pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afghanistan et au Pakistan".
Selon le porte parole de l'Alliance atlantique, ce ne sont pas les antennes qui étaient visées car l'OTAN respecte et promeut la liberté de la presse, mais des bâtiments du Guide qui se trouvaient à proximité.
Cependant, la presse saoudienne rapporte que le département d'État des États-Unis a demandé à la société gestionnaire du satellite Arabsat de stopper la diffusion des chaînes libyennes.
Des téléphones mobiles dotés de cartes SIM étrangères et des appareils numériques contenant des vidéos d'actes de violence inventés ont été découverts sur les membres d'un groupe de délinquants armés.
Damas, (Sana) - Vendredi, le personnel de l'armée a découvert des téléphones mobiles utilisant des cartes SIM et un logiciel de positionnement non syriens, et des caméras numériques contenant de courtes vidéos montrant des actes de violence fabriqués de toutes pièces et de fausses répressions contre des manifestations.
Les téléphones et les caméras étaient entre les mains de membres d'un groupe criminel armé qui a attaqué une position militaire de la région d'al-Hirak Rakhem, dans la campagne de Daraa.
Les membres du groupe portaient aussi sur eux des gourdins, des épées et des instruments métalliques qui étaient utilisés contre les forces de sécurité lors de manifestations, en plus de bouteilles pleines de vrai sang, servant au tournage d'actes de violence fabriqués, et de bouteilles d'essence pour incendier.
Imaginez être un régime politique luttant contre une marée de contestataires financés par l'étranger. Le monde entier vous regarde, une nation est déjà sous le coup d'une invasion étrangère pour "avoir fait la guerre à son propre peuple", votre pays a été prévenu qu'il est le prochain sur la liste et est sur la liste d'attente des changements de régime depuis plus de 20 ans et votre opposition se rassemble pour enterrer les manifestants morts durant un récent clash avec les forces de sécurité. Que faites-vous ?
Mettriez-vous des tireurs d'élite dans de nombreux bâtiments et feriez-vous ouvrir le feu à volonté sur la foule en deuil, assurant en cela un bain de sang public et une animosité internationale contre vous, ce qui provoquera une escalade à la fois des manifestations et de la pression internationale ? Le régime de Bashar Al-Assad n'a pas dirigé la Syrie depuis tout ce temps parce qu'il est stupide et insouciant. Si des régimes pouvaient rester au pouvoir il y a quelques décennies en régnant d'une main de fer, souvent aidés en cela par une complicité tacite de leurs partenaires occidentaux, les régimes politiques aujourd'hui comprennent la valeur d'une certaine finesse et responsabilité dans le nouvel-âge de l'impérialisme à face humanitaire.