Les Maîtres du MondeS


Pistol

Sarkozy prévoit le recours aux militaires

Un encadrement militaire pour les mineurs délinquants et 30.000 places de prison supplémentaires à l'horizon 2017. Voilà les deux principales mesures évoquées ce mardi matin par Nicolas Sarkozy. Le président de la République présentait le projet de loi sur l'exécution des peines qui sera discuté cet automne au Parlement.

Nicolas Sarkozy était à Réau, en Seine-et-Marne, ce mardi matin. Il visitait le tout nouveau centre pénitentiaire de la commune. Le président de la République en a profité pour présenter les mesures phares contenues dans le projet de loi sur l'application des peines qui doit être discuté cet été au Parlement.

Bomb

Libye : à présent, c'est la vraie guerre qui commence...

Traduction : Al-Mukhtar pour Info-Palestine.net

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Assez parlé de la chute de Big K[adafi]. Maintenant viennent les choses vraiment sérieuses : l'Afghanistan 2.0, l'Irak 2.0, ou un mélange des deux.

Les « rebelles de l'OTAN » ont toujours assuré qu'ils ne voulaient pas d'occupation étrangère. Mais l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord - qui a rendu la victoire possible - n'a pas les moyens de contrôler la Libye sans y mettre ses bottes. Alors plusieurs scénarios sont actuellement en cours de marchandage au siège de l'OTAN, à Mons en Belgique - sur des coussins de velours fournis par les Nations Unies.

Selon ce qui en a déjà filtré, il pourrait tôt ou tard y avoir des troupes des monarchies du Golfe Persique et d'alliés bien disposés comme la Jordanie et la Turquie, cette dernière étant membre de l'OTAN et également très désireuse d'avoir un grand sac rempli de contrats commerciaux. Pratiquement aucun pays d'Afrique ne sera de la partie - la Libye étant désormais « délocalisée » en Arabie saoudite.

Le Conseil national de transition (CNT) marchera dans la combine - ou y sera forcé - si, ou quand, la Libye sombrera dans la spirale du chaos. Pourtant, ce sera extrêmement difficile de vendre cette idée [de troupes au sol] car les factions disparates et désorganisées des « rebelles de l'OTAN » sont en train de consolider dans la précipitation leurs fiefs et s'apprêtent à se retourner les unes contre les autres.

Cult

Et maintenant, que diriez-vous d'une minute de silence pour les morts en Afghanistan, Irak, Pakistan.... ?

Traduction : VD pour le Grand Soir

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Les commémorations du 11/9 ont donc eu lieu, mais n'attendez pas une couverture non-stop de la guerre en Afghanistan, avec son cortège d'histoires poignantes de parents, de conjoints et d'enfants tués.

A mes yeux, nous avons touché le fond avec l'omniprésence de Tony Blair dans les médias. Longuement interviewé pour l'émission Today et cité par de nombreux journaux nationaux, il a profité de cet anniversaire pour justifier sa guerre illégale contre l'Irak et encourager de futures attaques contre l'Iran en particulier.

Ce fût particulièrement scandaleux de le voir profiter de la sympathie naturelle ressentie envers ceux qui ont perdu des proches pour promouvoir de nouvelles guerres, tel un prêcheur démentiel. Et tous les va-t-en guerre l'ont rejoint dans sa mission en ignorant les morts et les destructions bien plus grandes provoquées par ces guerres présentées comme des représailles contre un acte original.

Rocket

Libye : Al-Q(CIA)ïda pourrait mettre la main sur des missiles sol-air (Moscou)

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© inconnuLybie
Lors des hostilités en Libye, des missiles sol-air guidés, portables et tirés à l'épaule auraient bien pu tomber entre les mains des activistes de la nébuleuse terroriste Al-QCIAïda, a supposé mercredi devant les journalistes Ilia Rogatchev, du ministère russe des Affaires étrangères.

"Des choses incompréhensibles se produisent en Libye, les entrepôts d'armes ont été pillés et on ignore où les armements volés se trouvent à présent", a déclaré le diplomate.

Et de préciser qu'il s'agissait de systèmes de défense aérienne portables qui auraient pu se retrouver entre les mains d'activistes de l'Al-QCIAïda régionale encore au printemps dernier.

Propaganda

La décennie de mensonges post-11 Septembre

Traduction Mireille Delamarre pour Planète non Violence

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Cela a été et ce sera la même chose depuis le jour où c'est arrivé. Le même exercice épuisant que ce soit 1 an 5 ans 10 ans ou 50 ans depuis le 11 Septembre. Une autre orgie orchestrée de propagande de masse nourrie par l'ignorance et l'hystérie de la « guerre contre le terrorisme ».

Le mythe propagandiste du 11 Septembre, incorporée dans les fibres de la société et la culture et dans le cerveau de gens naïfs volontairement mal informés est de retour pour une autre «commémoration» écoeurante.

Qui a choisi de «commémorer» le mensonge du 11 Septembre ? Aucun doute, les hauts responsables et les élites qui ont planifié l'évènement, qui ont réussi à accomplir tout ce qu'ils voulaient --- guerre sans fin pour le pétrole, fascisme nu et militarisme, et conquête économique - - - grâce à cette opération sous faux pavillon. L'atrocité du 11 Septembre, l'acte désespéré d'un empire confronté à son extinction n'a pas été un « échec des services secrets» mais le plus grand succès des services secrets et d'une opération criminelle de dimension l'historique.

Wall Street

Libye : Après les bombes les réformes du FMI

Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio

Au terme du G8 de Marseille, la nouvelle directrice du FMI, la française Christine Lagarde, a fait une annonce solennelle : « Le Fonds Monétaire International reconnaît le Conseil de transition comme gouvernement de la Libye et est prêt, en envoyant au plus tôt son staff sur le terrain, à lui fournir assistance technique, conseil politique et soutien financier pour reconstruire l'économie et commencer les réformes ».

Aucun doute, sur la base de l'expérience consolidée du Fmi, que les réformes signifieront ouvrir grand les portes aux multinationales, privatiser les propriétés publiques et endetter l'économie. A commencer par le secteur pétrolier, dans lequel le FMI aidera le nouveau gouvernement à « rétablir la production pour générer un revenu et re-stabiliser un système de paiements ».

Les réserves pétrolières libyennes - les plus grandes de l'Afrique, précieuses pour leur qualité élevée et leur bas coût d'extraction- et celles du gaz naturel sont déjà au centre d'une âpre compétition entre les « amis de la Libye ». L'Eni a signé le 29 août un mémorandum avec le Cnt de Benghazi, dans le but de rester le premier opérateur international d'hydrocarbures en Libye. Mais son primat est l'objet de quelques embûches dressées par la France : le Cnt s'est engagé le 3 avril à lui concéder 35% du pétrole libyen. Et sont aussi dans la compétition les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et quelques autres. Leurs multinationales obtiendront les licences d'exploitation à des conditions beaucoup plus favorables que celles pratiquées jusqu'à maintenant, qui laissaient jusqu'à 90% du brut extrait à la compagnie nationale libyenne. Et il n'est pas exclu que celle-ci aussi ne finisse entre leurs mains, à travers une privatisation imposée par le FMI.

Star of David

Meilleur du Web: Démystifier le 11 septembre : Israël et la stratégie de l'erreur

Traduit par Alter Info


Il y a plusieurs années, j'ai lu une discussion fascinante sur la "stratégie de l'erreur." Cela impliquait essentiellement d'utiliser les préjugés et les idées préconçues d'une cible en l'induisant en erreur quant à l'origine et à l'intention de l'attaquant, et de la piéger dans une situation tactique qui jouera ensuite à l'avantage stratégique de l'attaquant.

C'est ce qui s'est déroulé dans les attentats du 11 septembre qui nous ont conduit dans l'engrenage des guerres et des conflits présents (Afghanistan et Irak), planifiés (Iran et la Syrie) et projetés (Jordanie et Égypte), qui profitent à Israël et aucun autre pays - bien que je concède que de nombreux entrepreneurs privés et politiciens tirent profit de la mort et de la misère des autres.

En tant qu'analyste stratégique, je suis aussi absolument certain, que le 11 septembre lui-même, d'où découle tout le reste, est une opération typique orchestrée par le Mossad. Mais le Mossad ne l'a pas fait seul. Ils ont eu besoin d'une aide de l'intérieur des États-Unis (et d'ailleurs aussi peut-être) et ils l'ont eu, principalement de quelques anciens du PNAC (le mal nommé Project for a New American Century [Projet pour un Nouveau Siècle Américain]) et leurs affiliés à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain, qui avec les attaques du 11 septembre tenaient enfin l' '"événement catalyseur" dont ils avaient besoin et dont ils rêvaient pour entraîner les États-Unis en guerre pour le compte d'Israël, huit mois seulement après son entrée en fonction.

Vader

Dick Cheney : le terroriste américain à l'état brut

Traduction : JPP pour Info-Palestine

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Dick Cheney, vice-président des USA, le 20 juin 2007
Photo : Doug Mills/The New York Times
Maintenant, cela va de soi : quand quelqu'un quitte le service du gouvernement, surtout après un poste bien en vue, il écrit un livre. Tous ils le font, parfois même plusieurs. Richard Nixon en est le principal exemple en publiant une apologie en plusieurs volumes ; quand le moment vint de le mettre en terre, il avait écrit assez de livres pour remplir une bien longue étagère. Henry Kissinger fut tout aussi prolifique, ce qui conduit à s'interroger sur la relation entre activités criminelles et page imprimée. Nixon a été chassé de son poste après une série de crimes qui, à l'époque, n'avaient pas de précédent, et Kissinger est toujours si tristement célèbre qu'il ne peut se rendre à l'étranger de crainte de se faire arrêter. A eux deux, ils ont écrit assez de livres pour occuper la moitié du rayon Sciences politiques de toutes les librairies du pays, peut-être pour essayer, en vain, de trouver des justifications aux dommages irréparables que leurs actes ont causé à la république.

A propos de dommages à la république, Dick Cheney vient de sortir ses mémoires (*). Je suis sûr que maintenant vous en avez entendu parler ; il en a fait la promotion en annonçant que son contenu allait faire exploser des têtes à Washington, ce qui en a conduit beaucoup qui doivent être mieux informés maintenant à dire, « Ouh ! ça devrait être bon ». Or ça ne l'est pas ça, mais pas du tout, et je dois vous avouer que j'ai été très près de prendre la fuite... pas à cause de son contenu, mais parce que je me confrontais à la réalité rance d'un Dick Cheney libre et non condamné, apparaissant sur la scène publique une fois encore.

USA

Meilleur du Web: Les commémorations orwelliennes du 11-Septembre annoncent de nouvelles guerres

Le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre donne lieu à une débauche d'articles, de documentaires et de programmes audio-visuels pour certifier la version bushienne des événements, alors que l'opinion publique mondiale est devenue majoritairement sceptique. Pour Thierry Meyssan, qui est à l'origine du débat mondial sur l'interprétation des attentats, cette écrasante campagne médiatique est l'ultime tentative du système impérial pour préserver son apparente légitimité et justifier ses prochaines guerres.
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© ©Elysée. Nicolas Sarkozy : « Dix ans ont passé qui n’ont rien effacé du souvenir de ces destins brisés et tous les Français se souviennent de ce qu’ils faisaient en ce 11 septembre, tant ils ont été bouleversés par ce qui vous est arrivé. Et au soir du 11 septembre, au fond, nous les Français nous nous sentions américains comme jamais. (…) La plus belle réponse à ces assassinats en masse et à ces assassins, c’est la libération des peuples arabes, autour des valeurs qu’ont toujours incarnées l’Amérique et la France, la démocratie. »
Il est étrange d'observer la manière dont la presse occidentale célèbre le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre : alors que le sujet pourrait être abordé sous des angles très divers, un mot d'ordre s'est imposé ou a été imposé. Les médias rivalisent en matière de témoignages sur le thème : « Que faisiez-vous ce jour-là, à ce moment-là ? ». Cette approche illustre la volonté collective de ne pas prendre de recul, de ne pas analyser l'événement et ses conséquences, pour se limiter au seul registre de l'émotion instantanée, bref de ne pas faire de journalisme, mais du grand spectacle.

Cette commémoration s'accompagne d'injonctions orwelliennes : « Comment osez-vous douter de la version officielle face à la douleur des familles de victimes ? », ou encore « Ceux qui remettent en cause la version officielle sont des négationnistes ennemis de la démocratie ! ». Or, précisément, le respect des victimes - pas seulement celles qui sont mortes ce jour-là aux États-Unis, mais aussi celles qui sont mortes des conséquences en Afghanistan, en Irak, en Libye et ailleurs - exige que nous cherchions la vérité au lieu de nous contenter de mensonges abracadabrantesques. Et comment pouvons-nous faire vivre la démocratie si nous ne questionnons pas les vérités officielles, pire si nous remplaçons le débat argumenté par l'injure ?

Radar

Certaines libertés ont aussi disparu le 11 Septembre 2001

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Les ruines du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.AFP/ALEX FUCHS
Souvenez-vous. Il fut un temps où aucun militaire ne patrouillait, Famas en bandoulière, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, un temps où vos e-mails avaient peu de risques d'être interceptés, où votre mine déconfite sur le trajet du bureau n'était pas immortalisée chaque jour par des dizaines de caméras, une époque révolue où embarquer un flacon de shampoing à bord d'un avion était encore un geste anodin... C'était avant le 11 Septembre 2001.

Ce jour-là, lorsque les tours jumelles du World Trade Center tombent en poussière, la puissance symbolique des Etats-Unis est ébranlée, ainsi qu'une certaine idée de la liberté. Un mois plus tard, le Patriot Act est signé par George W. Bush. Au nom de la sécurité, quelques unes des libertés fondamentales si chères aux Américains sont sacrifiées.

Commentaire: Il ne faut pas perdre de vu que la majeure partie du terrorisme étant fabriqué par d'autres officines dépendantes d'un état ou d'un autre, cela permet d'avoir un système qui s'auto-entretient. Ceci est bien pratique pour faire passer toutes ces lois d'exception et arriver à ces pertes de liberté. Le 11 septembre 2001 étant "l'acmé" de ce système.