Les Maîtres du Monde
La loi Nakba, une fois mise en œuvre, rendra illégal pour tout organe public subventionné par des fonds d'État de déclarer qu'Israël ne doit pas être un État juif, et que les pratiques du gouvernement sont antidémocratiques.
De plus, la commémoration du "Jour de la Nakba", l'anniversaire de la création de l'État d'Israël qui a suivi le nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens indigènes dans ce qui est devenu "Israël", devient elle aussi illégale.
Les députés palestiniens ont qualifié la loi de "raciste" et "antidémocratique" ; de plus, maintenant que le projet de loi est passé, les parlementaires risquent de se voir infliger des amendes dès qu'ils évoqueront ces thèmes.
Tandis que la Fondation d'aide humanitaire turque IHH et plusieurs groupes européens de la solidarité ont déclaré leur intention d'envoyer une flottille d'aide à la Bande de Gaza assiégé en mai prochain, Israël déclare mardi qu'il lance une campagne pour contrer la flottille.
Le quotidien israélien Ha'aretz (1) rapporte que le ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, envisage de rencontrer les ambassadeurs étrangers à Tel Aviv pour leur demander d'aider Israël à bloquer la nouvelle flottille qui devrait être constituée d'au moins 15 bateaux.
Bien que la date exacte de son départ n'ait pas été officiellement annoncée, Israël estime que les bateaux partiront entre le 15 mai, date de commémoration de la Nakba, et le 31, date de l'attaque israélienne meurtrière contre la Flottille de la Liberté 2010.
L'attentat à l'explosif commis aujourd'hui dans un bus à Jérusalem relance le conflit israélo-palestinien dans une période déjà riche en événement sur la scène internationale.
Alors que tout porte à croire que des « terroristes » palestiniens seraient à l'origine de cette opération, il convient de prendre du recul et de s'interroger sur les bénéficiaires politiques de cet attentat.
En effet, Israël voit d'un très mauvais œil l'arrivée d'un nouveau gouvernement en Egypte qui lui est beaucoup moins favorable que le précédent, et qui, plus important, prétend assouplir le blocus de Gaza en facilitant l'accès des hommes et des marchandises, notamment des matériaux de reconstruction, par le passage de Rafah vers la bande de Gaza.
Cette politique va à l'encontre des projets génocidaires israéliens qui visent à affamer et exterminer à terme les palestiniens de Gaza pour récupérer ce bout de territoire qui s'inscrit dans les frontières du Grand Israël.
Plus grave encore pour les israéliens, le rapprochement entre le Hamas et le Fatah qui pourraient bientôt se retrouver dans un gouvernement d'union nationale. Pour Israël, il serait catastrophique de se retrouver face à un bloc soudé et une révolte populaire à l'égyptienne. Le 17 mars sur CNN, Netanyahu a publiquement dénoncé ce rapprochement et en faisant référence au Hamas a demandé au journaliste américain: "Pouvez-vous imaginer un accord de paix avec Al-Qaida ?"
Le Réseau Voltaire précise que Paris a rapidement associé Londres à son projet de renversement du colonel Kadhafi (force expéditionnaire franco-britannique). Ce plan a été modifié dans le contexte des révolutions arabes et pris en main par Washington qui a imposé ses propres objectifs (contre-révolution dans le monde arabe et débarquement de l'Africom sur le continent noir). La coalition actuelle est donc la résultante de ces ambitions distinctes, ce qui explique ses contradictions internes.
Première étape du voyage, 20 octobre 2010, Tunis. C'est là qu'est descendu avec toute sa famille d'un avion de Libyan Airlines, Nouri Mesmari, chef du protocole de la cour du colonel Muhamar Kadhafi. C'est un des grands perroquets du régime libyen, depuis toujours aux côtés du colonel.
Le seul -comprenons-nous- qui avec le minsitre des Affaires étrangères Moussa Koussa avait un accès direct à la résidence du raïs sans avoir à frapper (avant d'entrer, NdT).
ARTE France
Réalisateur: Étienne LABROUE
Au nom de la lutte contre le terrorisme, intérêts politiques et industriels se rejoignent au détriment des libertés. Jusqu'où notre désir de sécurité peut-il conduire ? Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs de surveillance mis en œuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés et plus nombreux.
Une femme a été tuée, et trente personnes blessées. Trois blessés sont dans un état grave. La femme, âgée de soixante ans, a succombé à ses blessures à l'hôpital. De nombreuses ambulances et véhicules de police étaient sur place et le quartier bouclé.
Netanyahou a reporté son voyage à Moscou
Le bus était à destination de la colonie juive de Maale Adoumim en Cisjordanie. Après avoir évoqué la piste d'un kamikaze, l'ambassade d'Israël à Washington a déclaré que cette explosion ne serait apparemment pas un attentat suicide. Selon le ministre israélien de la Sécurité intérieure, la bombe pesait entre un et deux kilos et était cachée dans un sac. Yitzhak Aharonovich a également accusé les activistes palestiniens d'être responsables de cette attaque. Le maire de Jérusalem a précisé que le sac contenant la bombe aurait été laissé à un arrêt de bus.
On dit que la première victime d'une guerre, c'est la vérité. Les opérations militaires en Libye et la résolution 1973 qui lui sert de base juridique ne dérogent pas à la règle. Elles sont présentées au public comme une nécessité pour protéger les populations civiles victimes de la répression aveugle du colonel Kadhafi. Elles ont en réalité des buts impérialistes classiques. Voici quelques éléments de clarification.
Crimes contre l'humanité
Pour noircir le tableau, la presse atlantiste a fait croire que les centaines de milliers de personnes qui fuyaient la Libye cherchaient à échapper à un massacre. Des agences de presse ont évoqué des milliers de morts et parlé de « crime contre l'humanité ». La résolution 1970 a saisi la Cour pénale internationale de possibles « attaques systématiques ou généralisées dirigées contre la population civile ».
En réalité, le conflit libyen peut se lire à la fois en termes politiques et en termes tribaux. Les travailleurs immigrés en ont été les premières victimes. Ils ont été brutalement contraints au départ. Les combats entre loyalistes et insurgés ont été certes meurtriers, mais pas dans les proportions annoncées. Il n'y a jamais eu de répression systématique contre des populations civiles.
Commentaire: A qui profite le crime? Chaque attentat contre Israël fournit aux pathocrates sionistes une justification supplémentaire pour accroître leur contrôle et leur domination sur les territoires occupés. Comme toujours, loin d'être les victimes du terrorisme, Israël en est le principal instigateur.