Les Maîtres du MondeS


Stormtrooper

En Chine, des détenus obligés à jouer à World of Warcraft

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© inconnu
Le Guardian a retrouvé un prisonnier chinois du nom de Liu Dali qui a passé cinq ans (2004-2009) dans le camp de Jixi dans la province du Heilongjiang. Agé d'une cinquantaine d'années, Liu était derrière les barreaux pour avoir fait des "pétitions illégales". Outre la lecture répétée de textes communistes, de rudes tâches manuelles lui étaient imposées : casser des pierres, creuser des trous dans le paysage minier du nord-est de la Chine, tailler des baguettes et des cure-dents ou encore assembler des couvertures de sièges de voiture.

Wall Street

Meilleur du Web: FMI : Viol des femmes depuis 1945

Traduit par Mireille Delamarre pour Planète non Violence

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Alors que Dominique Strauss Kahn directeur de l'institution financière la plus puissante au monde le Fond Monétaire International (FMI) a passé quelques nuits à la prison de Rikers Island en attendant d'être entendu le monde apprend plein de choses sur son traitement passé des femmes comme objets sexuels. Strauss Kahn a été inculpé de viol et séquestration d'une femme de chambre guinéenne de 32 ans d'un hôtel de luxe à 3000$ la nuit à New York.

Alors que les médias décortiquent la tentative de viol d'une jeune femme africaine et commencent à faire émerger plus d'informations sur les frasques passées de Strauss Kahn on ne peut s'empêcher de scruter cette situation sous un angle féministe du «ce qui est personnel est politique ».

Pour beaucoup dans le monde en développement le FMI et ses politiques draconiennes d'ajustements structurels ont systématiquement « violé » la Terre et les pauvres et violé les droits humains des femmes. Il semble que le mépris personnel et le manque de respect des femmes manifestés aux plus hauts niveaux de la direction dans cette institution est tout à fait cohérent avec la tendance sexiste que l'on retrouve dans les politiques institutionnelles du FMI et ses pratiques.

USA

Le Congrès américain prolonge le Patriot Act jusqu'en 2015

Le Congrès américain a voté in extremis, jeudi 26 mai, la reconduction jusqu'en 2015 du Patriot Act, cette loi "sécuritaire" initiée par l'administration Bush et adoptée par les législateurs après les attentats du 11 septembre 2011 perpétrés par Al-Qaida.

Déjà reconduite à deux reprises, cette loi étend largement les possibilités d'écoutes et de captations des courriels effectuées par les services de sécurité, leur accès aux informations privées détenues par des entreprises ou des administrations sur les citoyens américains et ceux qui résident aux Etats-Unis - les bibliothèques peuvent par exemple être tenues d'indiquer les livres empruntés par leurs lecteurs - ou encore la surveillance des étrangers susceptibles d'avoir des liens avec des activités terroristes.

Le Patriot Act fait depuis longtemps l'objet d'une vive opposition des organismes de défense des droits civiques et son abrogation est réclamée par une (petite) majorité de démocrates, qui jugent l'arsenal sécuritaire suffisant pour protéger le pays sans empiéter sur les libertés individuelles, et par certains républicains soit pour des motifs identiques, soit comme celui du "libertarien" Rand Paul, par récusation de toute intrusion dans la vie privée et le droit de propriété.

Eye 1

Meilleur du Web: Alain Soral sur l'affaire DSK

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USA

Le FBI cible les activistes politiques comme terroristes

Traduit par Resistance 71

Des ressources anti-terrosristes sont en train d'être utilisées pour cibler des environnementalistes, des activistes pacifistes, politiques et en faveur des droits des animaux, qui ont des opinions différentes du gouvernement. Il a été récemment révélé qu'une firme spécialisée dans le contre-terrorisme a espionné des personnes qui ont assistées à la présentation publique du documentaire "Gasland". Le film focalise sur le fracking du gaz et son impact sur l'environnement et sur les communautés où cela est utilisé.

Le FBI et d'autres agences gouvernementales harassent ceux qui ne veulent pas rester dans la ligne du statu quo.

En Pennsylvanie, des activistes ont été inculpés de terrorisme pour avoir écrit des slogans à la craie sur les trottoirs. En Californie, 27 personnes vont aller au tribunal pour des actions de protestation anti-guerre, pro-ouvrières et de solidarité internationale avec le groupe Elsewhere 23. Ils doivent être présentés devant un grand jury sous des accusations fabriqués de toutes pièces. Le FBI possède en archives 164 000 rapports d'activités suspicieuses sur des activistes qui ne suivent pas les vues du gouvernement. Le gouvernement américain utilise l'argent du contribuable pour écraser la dissidence plutôt que de protéger le public américain des véritables menaces terroristes; tout en piétinant les droits à la liberté d'expression.

Eye 1

La police du Net fait fermer 424 sites « odieux »

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L'analyse des principales tendances constatées met en évidence la montée en puissance des contenus violents. (Crédits photo : Richard Vialeron / Le Figaro)
L'Association des fournisseurs d'accès a enregistré près de 8200 signalements l'année dernière. Soit un bond de 7,5 %.

Face à la prolifération des sites odieux et nauséabonds sur la Toile, fournisseurs d'accès, hébergeurs et responsables de sites communautaires ont lancé une véritable opération «mains propres» en appelant les internautes à leur signaler tous les contenus choquants rencontrés lors de leurs navigations. Loin de vouloir jouer les censeurs ou les pères la pudeur, les professionnels ont mis en place un service d'assistance en ligne. Par le biais d'un formulaire anonyme accessible en quelques clics, même depuis un mobile, il est animé par une équipe de juristes passant au crible l'ensemble des dossiers portés à leur connaissance.

Selon un dernier bilan dont Le Figaro révèle le détail, le site a enregistré pas moins de 8196 signalements suspects en 2010, soit un bond de 7,5% par rapport à l'année précédente. Il s'agit d'une véritable explosion au regard des 300 ou 400 messages reçus lors de sa création balbutiante en 1998. L'analyse des principales tendances constatées met en évidence la montée en puissance des contenus violents. Mettant en scène des scènes de mort, de mutilation ou encore de passage à tabac, ils ont flambé de 173% en une seule année.

Network

« L'accès à Internet doit devenir un droit fondamental »

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© Le Monde.frDe gauche à droite, Jeff Jarvis, Lawrence Lessig, Suzanne Crawford (ex-Icann), Jérémie Zimmerman (La Quadrature du Net), Jean-François Julliard (RSF).
"[Lorsque j'ai proposé d'organiser un sommet réunissant les acteurs d'Internet] certains m'ont dit : 'ils vont croire que tu veux les contrôler'. Cela n'a pas de sens, mais je pense que c'est important pour vous d'être écoutés. Il ne faut pas que tout soit joué d'avance, il faut laisser un peu de vie aussi." Dans son discours d'ouverture de l'e-G8, Nicolas Sarkozy avait promis d'écouter le message que les participants - principalement des représentants d'entreprises Web - auraient à dire. Pourtant, tout semble joué d'avance, s'alarme un collectif d'associations qui a improvisé mercredi 25 mai un contre-débat et lancé une pétition en ligne.

Pharoah

L'Egypte va ouvrir la frontière avec Gaza de façon permanente

Egypte
© REUTERS/IBRAHEEM ABU MUSTAFAPhoto prise à la frontière avec l'Egypte.
L'Egypte va ouvrir le point de passage avec la bande de Gaza de façon permanente à partir de samedi, afin d'alléger le blocus de cette enclave palestinienne contrôlée par les islamistes du Hamas, a indiqué, mercredi 25 mai, l'agence officielle égyptienne MENA.

Les autorités égyptiennes vont ouvrir le point de passage de Rafah tous les jours, à l'exception des vendredis et des jours fériés, à compter du samedi 28 mai, selon MENA. Ce passage est l'unique porte d'entrée vers Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, qui applique un blocus strict sur ce territoire palestinien.

Eye 1

Deauville se mue en coffre-fort pour le G8

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Des CRS en poste devant le centre international où se dérouleront les travaux du G8. Crédits photo : © Yves Herman / Reuters/REUTERS
Jeudi et vendredi, la station balnéaire du Calvados accueille le sommet réunissant les huit pays les plus puissants de la planète. Son organisation coûtera entre 16 et 20 millions d'euros à l'État.

Plutôt habituée à accueillir une clientèle parisienne, Deauville voit depuis quelques jours défiler des militaires en arme et des policiers en gilet pare-balle. A la veille du G8, ces 26 et 27 mai, qui réunit chaque année les chefs d'État des huit premières puissances économiques mondiales, la station balnéaire du Calvados ressemble désormais à véritable forteresse. Il faut dire que pour cette édition, pas moins de 25 nations -et autant de dirigeants- seront présents. Puisque qu'à côté de Barack Obama, d'Angela Merkel ou Nicolas Sarkozy, leurs homologues de dix-sept pays d'Afrique et du Printemps arabe ont été conviés pour la dernière journée de l'événement. Au total, ce sont donc plus de 8000 officiels, experts et journalistes qui investiront la cité, où, en temps normal, réside moitié moins d'âmes.

Pour cet événement hors norme, les responsables de la sécurité ont placé la ville sous très haute protection. Du GIGN à l'unité d'élite du Raid, au peloton de gendarmerie de haute montagne en passant par l'armée de l'air... Plus de 12.000 policiers, gendarmes et militaires ont déjà pris position sur la commune et aux alentours. Une zone dite «sanctuarisée», «d'interdiction totale, hormis pour les chefs d'État et leurs délégations» selon les autorités, a donc été délimitée au coeur de la cité. Elle comprend les installations où auront lieu les réunions du sommet, ainsi que les hôtels Royal et Normandy (dotés respectivement de quatre et cinq étoiles) qui hébergeront les chefs d'État. Au-delà, une zone «sécurisée» englobant la commune sera contrôlée par plus de 5700 policiers. Seuls pourront y circuler habitants, journalistes et officiels munis d'un badge spécifique.

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Stock option : nouveau jackpot pour les patrons de BNP-Paribas

BNP
© LP/Thomas SamsonLe siège de la banque BNP Paribas, Boulevard Haussman à Paris (IXè arrondissement)
Michel Pébereau, le président de BNP-Paribas, a empoché, le 12 mai, 346 780,27 € après avoir levé des stock-options et en avoir revendu une partie dans la foulée. Selon un document consultable sur le site de l'Autorité des marchés financiers (AMF), le banquier, qui a annoncé son départ du groupe en décembre, a acheté ce jour-là 71 944 actions au prix de 47,37 € l'unité.