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HAL9000

Faux made in USA et mensonges made in Italy

Pour motiver la guerre de 2003, les USA accusèrent l'Irak de posséder des armes de destruction de masse : le secrétaire d'état Colin Powell présenta à l'ONU une série de "preuves" toutes révélées fausses ensuite, comme il a dû l'admettre lui-même en 2016.

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© Inconnu
Des "preuves" analogues sont aujourd'hui exhibées pour motiver l'attaque contre la Syrie effectuée par États-Unis, Grande-Bretagne et France. Le général Kenneth McKenzie, Joint Staff Director du Pentagone, a présenté le 14 avril un rapport, assorti de photos satellitaires, sur le Centre de recherche et développement de Barzeh à Damas, en le définissant comme "le cœur du programme des armes chimiques syriennes". Le Centre, qui constituait le principal objectif, a été attaqué avec 76 missiles de croisière (57 Tomahawk lancés depuis des navires et sous-marins et 19 Jassm depuis des avions).

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Quenelle - Golden

SOTT Focus: Oubliez la Troisième guerre mondiale : ce que vous venez de voir en Syrie, c'est l'étendue de la puissance occidentale

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© FB / Rosa GuimarãesDamascènes dansant dans les rues après que l'armée syrienne a repoussé une tentative de bombardement occidentale.
C'est un triste jour pour les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et Israël. Ils ont perdu leur guerre de terreur par procuration en Syrie, et cette dernière manœuvre était une tentative désespérée de sauver la face.

On était bien loin du Shock and Awe (Choc et Stupeur), mais ces frappes étaient néanmoins illégales et inconsidérées. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont produit une « démonstration de force conjointe en Syrie dans la nuit du 14 avril, après une semaine tendue au cours de laquelle les menaces occidentales de bombardement de la Syrie en guise de « punition » pour l'utilisation présumée d'armes chimiques par le gouvernement syrien contre des civils à Douma avaient suscité des interrogations chez un grand nombre de gens : comment la Russie réagirait-elle, et cela déclencherait-il la « Troisième guerre mondiale » ?

Cette fois-ci, la mission déclarée était de « détruire l'infrastructure de recherches chimiques d'Assad , via une frappe militaire équivalant à 103 missiles de croisière - presque deux fois plus que les 59 missiles de croisière lancés par les États-Unis sur la base aérienne de Shayrat il y a presque exactement un an - et ciblant principalement des bâtiments et des aérodromes vides à la périphérie de Damas et d'Alep ». Parmi les cibles, cependant, figuraient aussi des sites présumés « d'armes chimiques » situés dans des « zones autour de Damas et d'Alep ». Pardonnez-moi si je pinaille, mais cela ne signifie-t-il pas que FUKUS (France, UK, US) [jeu de mots ayant une signification sexuelle que l'on vous laisse deviner - NdT] a utilisé des missiles pour faire exploser des sites d'armes chimiques dans des zones résidentielles syriennes afin de s'assurer qu'Assad ne puisse pas, lui, utiliser lesdites armes chimiques contre des civils, en les faisant exploser - par exemple - dans des zones résidentielles ?

Whistle

Quelques faits passés sous silence sur l'attaque tripartite contre la Syrie

Le palais présidentiel syrien et le quartier général de la Garde présidentielle ont été ciblés lors de l'agression tripartite de la Syrie mais tous les missiles hostiles furent interceptés et détruits à l'approche de ces deux objectifs.
guerre
© Inconnu
L'attaque dirigée principalement par les États-Unis et qui n'avait aucunement besoin de la France ou de la Grande-Bretagne (ces deux pays ont servi de décor à l'opération dixit Sayed Hassan Nasrallah du Hezbollah libanais) a visé principalement des aérodromes militaires et non pas trois cibles précises.

Bell

Salve de missiles dans le ciel de Damas

C'est fait. Le gang Washington-Paris-Londres vient de bombarder la Syrie. Abdiquant toute pudeur, l'habituel trio expert en coups tordus a expédié ses engins de mort sur un État-membre des Nations Unies. A grand renfort de missiles, un Occident déclinant a joué les durs à distance, se gardant bien d'affronter sur le terrain un adversaire qui lui mettrait une bonne fessée.
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En attaquant l'appareil militaire syrien, cette coalition étriquée conduite par des pantins vaniteux a cru que sa quincaillerie de luxe lui permettrait de s'imposer. Mais c'était oublier que la donne stratégique change à toute vitesse. En matière militaire, il y a loin de la coupe aux lèvres, surtout lorsque l'objectif à atteindre est fantasmatique. Expérimentée sous la présidence de Bill Clinton, la technique des frappes chirurgicales vient de connaître un nouvel avatar, dont il n'est pas sûr qu'il soit le plus réussi.

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Attention

Surprise ! Le projet de résolution russe à l'ONU pour faire condamner les frappes a été rejeté

Moscou n'est pas parvenu à faire accepter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution condamnant les frappes nocturnes menées en Syrie entre le 13 et le 14 avril, malgré le soutien quelques États, comme la Bolivie et la Chine.
rusia
© Inconnu
La Russie n'a pas réussi le 14 avril à faire adopter par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) une résolution condamnant les frappes américaines, françaises et britanniques en Syrie, ne recueillant pas les neuf voix nécessaires à son approbation.

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Binoculars

Comment le monde réagit-il aux frappes occidentales sur la Syrie ?

Trois nations occidentales, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ont frappé la Syrie ce 14 avril, afin de punir une supposée attaque chimique. Si Israël et Turquie ont salué cette opération, Russie, Iran et Bolivie l'ont vivement condamnée.
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© RT

Commentaire: Toujours de beaux mots de la part des onusiens, incapables d'agir avec main ferme. Et de beaux mots aussi de la part du reste. Du bla bla bla compulsif. Mais l'important c'est de frapper, frapper, frapper.

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MIB

Les experts suisses identifient le poison des Skripal : du BZ, un innervant de l'OTAN !

analyses
Selon l'Institut suisse pour la protection des armes nucléaires, biologiques et chimiques (Schweizerisches Institut für ABC-Schutz), le poison prélevé à Salisbury par les enquêteurs de l'OIAC, dans l'« affaire Skripal », est du « BZ ».

L'appellation « Novichok » désigne un programme de recherche soviétique et non pas une substance issue de ce programme.

Le « BZ » est un innervant de l'Otan, agissant dans les 30 à 60 minutes et pour une durée de 2 à 4 jours. L'URSS, puis la Russie, n'ont jamais travaillé sur ce type de substance.

L'Institut suisse pour la protection des armes nucléaires, biologiques et chimiques est une référence mondiale en la matière. Il a procédé à cette analyse à la demande de l'OIAC.

MIB

Moscou : Londres impliqué dans la mise en scène de l'attaque chimique présumée en Syrie

attaque chimique
Des médecins syriens de l'hôpital de Douma, présents lors de l'attaque chimique présumée du 7 avril 2018, capture d'écran RT France
Au cours d'un briefing, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir des preuves de l'implication du Royaume-Uni dans l'attaque chimique présumée en Syrie du 7 avril 2018, évoquant une « provocation - mise en scène »

Face aux accusations occidentales contre Damas, et son allié russe, d'avoir commis une attaque chimique à Douma (est de Damas) le 7 avril, le ministère de la Défense russe a affirmé, lors d'un briefing ce 13 avril, avoir des preuves de l'implication du Royaume-Uni, ainsi que de plusieurs pays occidentaux, évoquant une « provocation - mise en scène ». « On sait que des pressions ont été exercées le 6 avril sur les fameux Casques blancs [...] avec pour prétexte une attaque chimique », a déclaré Igor Konachenkov, porte-parole du ministère.

« Ces Syriens ont montré qu'ils figuraient eux-mêmes sur ces vidéos. »

Attention

Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni frappent la Syrie

Washington, Paris et Londres ont mené ce 14 avril des frappes ciblées contre le gouvernement syrien, accusé par Donald Trump d'avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses ». Dans la nuit du 13 au 14 avril, Washington, Paris et Londres ont mis leurs menaces à exécution et ont mené des frappes contre les autorités syriennes, en représailles à l'attaque chimique présumée dans la Ghouta, que ces pays attribuent à Damas.
siria
© ReutersTrump déclenche une opération militaire en Syrie avec Paris et Londres
« J'ai ordonné aux forces armées des États-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d'armes chimiques », a déclaré le président américain Donald Trump. « Une opération combinée est désormais en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a-t-il ajouté. L'état-major français a confié la mission de bombardement à plusieurs chasseurs Rafale, selon une vidéo diffusée par l'Élysée et la ministre des Armées Florence Parly.

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Bizarro Earth

Alain Corvez : en Syrie, « les faucons américains ne voient qu'une issue, la guerre »

L'ex-conseiller en relations internationales au ministère français des Affaires étrangères estime que les Occidentaux, en échec, optent pour la politique du pire en Syrie. Mais pour cela, ils doivent, selon lui, manipuler leur opinion publique.
syrie
© InconnuGuerre ou pas guerre mondiale ?
Ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies déployée au Sud-Liban (FINUL) et ancien conseiller en relations internationales au ministère français des Affaires étrangères, Alain Corvez se montre très inquiet face aux risques d'embrasement et d'extension international du conflit en Syrie.