Les Maîtres du MondeS


Dollar Gold

Le grand business de la guerre

Après son show aux Nations Unies où il a déclamé que "l'agression russe pourrait s'étendre au-delà de l'Ukraine", Zelensky a demandé de nouveaux milliards de dollars au Congrès USA. Celui-ci a financé jusqu'au présent 43 milliards de dollars en "assistance à la sécurité de l'Ukraine", c'est-à-dire à des fins directement militaires.
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Avec d'autres financements, donnés officiellement à des fins humanitaires, mais qui en réalité servent à la guerre, le montant fourni par Washington à Kiev dépasse amplement les 70 milliards de dollars. Maintenant, la Maison-Blanche a demandé au Congrès 24 ultérieurs milliards de dollars pour l'Ukraine. S'ajoutent à ceux-là plus de 30 milliards de dollars donnés à Kiev par l'Union Européenne, plus des dizaines de milliards fournis par Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, Canada, Pologne, Pays-Bas, Norvège, Danemark, Suède, France et Italie.

Black Cat

Le bouffon monte sur scène à New York

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, connu pour son style théâtral, s'est adressé à l'Assemblée générale des Nations unies dans un discours qui semblait viser à la fois à alarmer le public mondial et à révéler involontairement des opinions controversées de tendance nazie.
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15 minutes de disgrâce : Face à une salle de l’Assemblée générale des Nations unies à moitié vide, Volodymyr Zelensky appelle à une Troisième Guerre mondiale.
« L'Ukraine a renoncé à son troisième plus grand arsenal nucléaire », a déclaré Zelensky. « Le monde a alors décidé que la Russie devait devenir le gardien de cette puissance. Pourtant, l'histoire suggère que la Russie, en particulier dans les années 1990, méritait davantage le désarmement nucléaire. Et ce sentiment reste vrai aujourd'hui : les terroristes ne devraient pas posséder d'armes nucléaires ». La motivation des commentaires de Zelensky, prononcés à la tribune de l'ONU, n'est pas claire.

Chess

Après l'échec de l'«offensive du printemps» de l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN intensifient la guerre contre la Russie

President Biden Volodomyr Zelensky
© Dominika Zarzycka/NurPhoto via Getty ImagesLe président Joe Biden, à gauche, s’exprime lors d’un événement avec les dirigeants du G7 et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pendant le sommet de l’OTAN, à Vilnius, en Lituanie, le 12 juillet 2023.
Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Joe Biden s'adresseront à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York dans le but de mobiliser le soutien à la guerre menée par les États-Unis et l'OTAN contre la Russie.

Leur intervention fait suite à l'échec de l'« offensive du printemps » de l'Ukraine, qui n'a pas permis de gains territoriaux significatifs malgré la perte de dizaines de milliers de soldats ukrainiens. Lundi, le gouvernement de Zelensky a annoncé qu'il avait limogé tous ses vice-ministres de la Défense, à la suite du renvoi, le mois dernier, du ministre de la Défense du pays, Oleksii Reznikov.

Brick Wall

Au G20, les pays en voie de développement se retournent contre les Occidentaux

G20 2023
Le sommet du G20 à Gandhinagar.
Le G20, qui avait été créé par le G7 pour lui obéir, s'en est émancipé. Il n'a certes pas remis en cause le système capitaliste anglo-saxon, fondé sur l'anonymat des capitaux, mais il a cessé de signer les textes de Washington. Il participe encore aux projets occidentaux, mais ne se fait guère d'illusion sur leur mise en œuvre.

Binoculars

Le scandale ukrainien de la conscription : de nouvelles arrestations alors que les citoyens tentent de fuir l'armée

Le Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) a indiqué qu'un nouveau réseau de personnes aidant les citoyens ukrainiens à échapper à la conscription et à quitter le pays a été identifié et démantelé. En manque d'effectifs sur le front, l'Ukraine s'empresse de regarnir ses rangs.
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Les dernières personnes arrêtées travaillaient dans le port d'Izmail, dans la région d'Odessa. Des sommes d'agent ont été demandés aux hommes en âge de servir qui voulaient quitter le pays. Ils ont reçu des documents attestant qu'ils étaient navigateurs sur des cargos, pour un montant compris entre 700 et 1 200 dollars.

Megaphone

Trump est tellement Trump-licieux !

Donald Trump
© James Devaney / Gettyimages.ru
Hier, je me suis forcé à regarder l'interview de Donald Trump par Tucker Carlson sur X (anciennement Twitter). J'ai été agréablement surpris : c'était plus divertissant que pénible. Trump s'est montré plutôt drôle, surtout lorsqu'il a éviscéré Biden et Harris, et même plutôt charmant. Le rôle de martyr, qui lui a été assigné par l'establishment américain désespérément corrompu, lui convient bien, car il lui permet de mélanger sa combativité habituelle avec les nouveaux éléments que sont la sérénité et la tranquillité, qui sont nouveaux dans son caractère et se développent typiquement avec l'âge. En parlant d'âge avancé, bien qu'il se soit répété à quelques reprises presque mot pour mot (ce qui n'est pas bon signe), il a semblé assez cohérent, contrairement aux divers cadavres vivants de Washington tels que Biden, Pelosi ou McConnell, qu'il vaudrait mieux placer dans un foyer pour personnes ayant le même état d'esprit.

Pi

La guerre en Europe, la fin de la sphère publique. La fin d'un monde

En espérant que nous n'arrivions pas à la fin du monde (c'est-à-dire à la catastrophe nucléaire), nous sommes certainement à la fin d'un monde, la fin de la sphère publique, d'un système d'organisation du monde, de structures conceptuelles.
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La fin de la sphère publique... La notion de sphère publique — nous le savons depuis Mill et Tocqueville jusqu'à Habermas et Arendt — est fondamentale pour la notion de démocratie, puisque la démocratie suppose une opinion publique informée, critique, capable de discernement.

Eye 1

L'oligarchie, à qui tout est permis, veut « réguler » l'Internet

On a mis régulation entre guillemets, car il s'agit bien entendu de contrôle. Et de contrôle de la part de qui ? Officiellement de l'État, qui est impartial et qui représente l'intérêt commun. Voilà pour la légende. En réalité, la régulation de l'Internet qui pointe son gros nez est le fait des forces occultes qui constituent le pouvoir profond, ces minorités agissantes qui persécutent la majorité des Français pour leurs propres intérêts, qu'ils confondent évidemment avec ceux de l'État.

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C'est tordu, mais c'est comme ça : la liberté, c'est leur liberté. Pas la nôtre. Vu ce qu'il en reste...

Cult

Billet ursulien : de l'urgence de briser la machine infernale de l'Union européenne

Ursula nous a gratifié hier d'un discours sur l'état de l'Union parfaitement ubuesque, rien que l'appellation revendique l'allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d'évidement des États, des hommes et des sociétés en Europe par l'UE.
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Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu'ils disaient ? Quoi qu'il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force.

Commentaire: On se demande, à les voir agir, si ce monde-là, ces vautours, sont totalement humains ?


2 + 2 = 4

Le scénario anti-chinois occidental a été élaboré en Ukraine

L'Europe craint de perdre l'accès aux marchés chinois, ce qui ferait encore plus grimper le coût de la vie et pourrait causer des troubles. Mais elle craint davantage l'ire de Washington.
James Cleverly et Wang Yi
Le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi se serrent la main avant une réunion à la maison d'hôtes de l'État de Diaoyutai à Pékin, en Chine, le 30 août 2023 (Reuters).
L'Occident est en train d'écrire un scénario sur ses relations avec la Chine aussi bourré de fausses pistes qu'un roman d'Agatha Christie.

Ces derniers mois, des fonctionnaires américains et européens se sont précipités à Pékin pour de prétendues discussions, comme si nous étions en 1972 et que Richard Nixon était à la Maison Blanche.