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déclarations bellicistes d'Emmanuel Macron ne sont que le énième exemple d'une tendance inquiétante : la banalisation dans le discours public de l'idée d'une troisième guerre mondiale.

Cette image provient d'une des fameuses fresques apocalyptiques de l'aéroport de Denver.
À la fin de la guerre froide, le consensus était, de part et d'autre du « rideau de fer », qu'une conflagration entre grandes puissances était nécessairement synonyme de catastrophe existentielle. Lorsqu'en novembre 1985, les présidents Reagan et Gorbatchev ont fait à Genève leur
déclaration historique affirmant qu'« une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée », cela a enterré, pour toujours, pensait-on à l'époque, les craintes d'un tel conflit.