Les Maîtres du MondeS


Chart Bar

France - La dette sociale n'existe pas !

Médicaments
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La protection sociale ne doit pas être sacrifiée sur l'autel des marchés financiers ! La prise en charge des dépenses de soins et de médicaments par la Sécurité sociale est passée de plus de 80 % à la fin des années 1970 à 75,5 % en 2009. De plus en plus de personnes sont aujourd'hui exclues de l'accès aux soins : sont concernés tout d'abord les migrants, les femmes, les jeunes et les travailleurs pauvres. Aujourd'hui, c'est vers le Crédit municipal que l'État les dirige pour essayer de trouver un financement pour se soigner. Toutes les garanties sociales sont remises en cause.

Voilà le résultat concret de 40 ans de réformes de la protection sociale et du mode de gestion de la crise économique. Il s'agit là d'un recul de civilisation auquel il faut mettre fin.

La nouvelle constitution européenne imposée aux populations, le TSCG, impose de rogner sur les dépenses sociales en cas de dépassement d'un déficit « structurel » de 0,5%.

Crusader

La Grande-Bretagne entreprend sa propre avancée militaire en l'Afrique

David Cameron
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La Grande-Bretagne va envoyer pas moins de 350 militaires au Mali et en Afrique occidentale dans un acte de défi direct aux efforts français pour dominer la région.

Ceci se produit tout juste quelques jours après que le premier ministre David Cameron a averti que l'accroissement de l'extrémisme islamique dans la région constituait une « lutte générationnelle.» Il a fait un parallèle avec le conflit en Afghanistan et laissé entendre que cela impliquera des décennies de guerre.
Peu de temps après l'annonce du déploiement de troupes, Cameron s'est rendu en Algérie, en Libye et au Liberia.

Dans le cadre de l'intensification de la lutte engagée par toutes les principales puissances pour dominer la région, la Grande-Bretagne entreprend une action concertée pour revendiquer une part des vastes ressources minérales et énergétiques de l'Afrique du Nord et du Sahel, région qui s'étend sur tout le désert du Sahara.

Bad Guys

États-Unis-France : l'arnaque et la re-colonisation du Mali en riant

François Hollande a reçu Joe Biden, vice-président américain, à l’Élysée.
© SipaFrançois Hollande a reçu Joe Biden, vice-président américain, à l’Élysée.

Il ne vous a pas échappé que le Mali était, il n'y a pas un an, un modèle de démocratie en Afrique. Comment une démocratie digne de ce nom peut-elle s'effondrer avec une facilité aussi déconcertante ? Comment est-il possible d'entendre les gens dire aujourd'hui qu'il y a instabilité au mali depuis des lustres ? Si, si, j'ai entendu un éditocrate le dire en direct et personne ne l'a contredit. La rencontre à l'Elysée entre Joe Biden le vice président américain et papa François « Mali » Hollande ont mis sur pied, la fin définitive de l'indépendance malienne.

Les amis du Mali, réunis à Addis-Abeba, en Ethiopie, le 29 janvier dernier, avaient récolté la coquette somme de 455 millions de dollars. Un « big bazar » en promesse, puisque la France promettait, 47 millions, sans compter son intervention qui coûte très cher, l'UA, 50 millions, l'UE, 50 millions, Les Etats-Unis, 96 millions, le Japon, 120 millions, pour ne citer que ces derniers. Néanmoins, c'est 65 pays qui se sont mis d'accord pour la stabilité du Mali. Pourquoi les « grands » veulent contrôler cet argent qui peut pourtant largement soutenir les efforts mis par le Gouvernement d'ATT d'armer les militaires maliens ? Cherchez l'erreur !

War Whore

La guerre civile au Mali : une tragédie à huis clos

« Malgré la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaître... »
~ Proverbe africain
Mali Map
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Ça y est! François Hollande a eu, à l'instar de George Bush Junior, sa guerre, et sa « victoire » en moins de temps qu'il n'a fallu pour démolir l'Irak et le faire retourner à l'âge de pierre. Mutatis mutandis la France s'est offert le Mali, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est certain qu'il y aura une suite. Parlons d'abord de la « promenade française en terre malienne » avec les potentats vassaux africains qui font assaut d'allégeance vis-à-vis de Paris pour garder leurs trônes imposés à leurs peuples.

D'une façon faussement naïve, un journaliste du journal Le Pays se demande où sont ces combattants dont on avait surestimé la capacité de nuisance : « Depuis la chute de la ville de Diabaly, au centre du pays, les troupes françaises avancent sans grande résistance. La ville symbolique de Tombouctou a été reprise le 28 janvier, sans combats. Défaite des djihadistes ? Sans doute pas. Les villes maliennes sous contrôle des islamistes tombent l'une après l'autre dans les mains des armées française et malienne sans la moindre résistance. Depuis la prise de Konna (Centre) par les armées malienne et alliées, les djihadistes ne font que fuir les villes qu'ils occupaient. Même dans les grandes villes comme Gao où ils avaient une importante base, ils n'y ont pas opposé une résistance aux soldats français et maliens. Les libérateurs, comme les appellent les populations, avancent la fleur au fusil. Faut-il en rire ou en pleurer ? »(1)

Megaphone

3 minutes de courage politique à Davos : « Nous n'avons pas voulu faire comme l'Occident et nous avons laissé les banques faire faillite »


Le Forum économique mondial de Davos se déroule comme prévu, avec son lot de tapes amicales dans le dos et de discours d'auto-congratulation... Et puis il y a eu cette intervention du président islandais, Olafur Ragnar Grimson, interviewé par Stephen Cole d'Al-Jazeera. Il lui a expliqué la capacité du pays à faire des choix à contre-courant des politiques traditionnelles était ce qui expliquait la sortie de crise de l'Islande.

"Nous avons été assez sages de ne pas suivre les politiques traditionnelles qui ont prévalu normalement en Occident au cours des 30 dernières années. Nous avons introduit le contrôle des changes, nous avons laissé les banques faire faillite, nous avons soutenu les plus pauvres, nous n'avons pas adopté les mesures d'austérité comme ailleurs en Europe, et le résultat final, 4 ans plus tard, est que l'Islande a accompli des progrès et une relance très différente des autres pays européens qui ont souffert de la crise financière », explique Grimson.

Le président pense que cette politique, et en particulier, le choix de laisser les banques faire faillites, aurait aussi pu marcher ailleurs en Europe :
« Pourquoi considère-t-on que les banques sont des saintes-chapelles de l'économie moderne, et pourquoi ne peuvent-elles pas faire faillite comme les compagnies aériennes ou les entreprises de télécommunication, si elles ont été gérées d'une façon irresponsable? La théorie que vous devez payer pour sauver les banques est une théorie selon laquelle les banquiers peuvent jouir de leurs propres bénéfices et de leur succès, puis que les gens ordinaires payent pour leurs échecs au moyen des impôts et de l'austérité, et dans les démocraties éclairées, les gens ne l'accepteront pas sur le long terme ».

Laptop

Barack Obama peut lancer des cyber-attaques préventives

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Un rapport secret confirme ce que l'opération Stuxnet laissait imaginer : les Etats-Unis se donnent le droit de diffuser des codes destructeurs en cas de menaces avérées contre le pays.

Un pays a-t-il le droit de diffuser un code destructeur dans un autre pays, même si les deux ne sont pas en guerre ? Barack Obama, en tous les cas, en a le pouvoir légitime. Un rapport secret cité par le New York Times affirme que le président des Etats-Unis peut lancer des cyber-attaques préventives en cas de menaces venant de l'étranger fondées sur des preuves solides.

En cas de légitime défense

La Maison Blanche n'a pas confirmé les détails de ce rapport, mais un responsable a indiqué que Barack Obama avait érigé des principes pour conduire des attaques de ce type en conformité avec la Constitution américaine et les lois internationales. « Les Etats-Unis agiront conformément à leur droit intrinsèque à la légitime défense dans le cyber-espace, comme le reconnaît le droit international, pour prévenir toute perte en vie imminente ou dommage significatif », a souligné le responsable.

Document

Le Combatting Terrorism Center (branche de l'Armée américaine) déclare dans un rapport que toute opposition au nouvel ordre mondial est considérée comme du terrorisme potentiel

Selon un rapport du "Centre de combat contre le terrorisme" ("Combatting Terrorism Center", CTC), les personnes ou les groupes qui s'opposent au "nouvel ordre mondial" ("gouvernance mondiale") sont considérés comme des terroristes potentiels. (pages 27-28 et 66).

Le CTC est un centre de formation de l'armée américaine créé après les évènements du 11 septembre 2001 pour des besoins de formation et de recherches sur le terrorisme. L'expertise du CTC est reconnue au niveau international, pour ses études, ses rapports et ses enseignements sur le terrorisme. Dans un nouveau rapport, novembre 2012, on peut lire que les activistes politiques sont une menace potentielle à la sécurité nationale et que tous ceux qui s'opposent au "nouvel ordre mondial" sont aussi des groupes jugés potentiellement violents et menaçants.

USA

Kerry entre en scène

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Le départ d'Hillary Clinton a été soigneusement mis en scène pour lui préserver ses chances de devenir candidate démocrate à l'élection présidentielle. L'ancienne première dame envisage toujours son retour à la Maison-Blanche et les bookmakers ont ouvert des paris sur un duel à grand spectacle entre les deux dynasties, en 2016, face à Jeb Bush (le frère ainé de Junior).

Quoi qu'il en soit, Mme Clinton s'est d'abord rendue au Council on Foreign Relations pour présenter son rapport d'activité à la classe dirigeante du pays. Elle a évalué son travail en termes quantitatifs (nombres de jours de voyage, nombre de pays visités, distances parcourues, etc.) ; des chiffres qui attestent qu'elle n'a pas chômé, mais cachent mal la médiocrité de son activité. Elle a résumé son bilan dans des termes qui laissent rêveur : « Sous le leadership du président Obama, nous avons fini la guerre en Irak, commencé la transition en Afghanistan et porté Oussama ben Laden devant la justice (sic). Nous avons aussi revitalisé la diplomatie américaine et renforcé nos alliances. Et bien que notre rétablissement économique ne soit pas complet, nous nous dirigeons dans la bonne direction. En bref, l'Amérique d'aujourd'hui est plus forte chez elle et plus respectée dans le monde. Et notre leadership global est sur un pied plus ferme que beaucoup l'avaient prédit » [1]. Certes, il ne fait aucun doute que l'image des Etats-Unis s'est améliorée par rapport aux catastrophiques années Bush Jr, mais cela ne saurait suffire.

Eye 1

1,8 milliards de pixels pour vous espionner à l'aide d'un drone à 6 km d'altitude

Big Brother vous regarde... du ciel. Après les caméras de surveillance et les satellites, voici l'ARGUS-IS : un appareil qui dispose de l'une des résolutions les plus hautes du monde, mis au point par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) pour l'armée américaine.


C'est la DARPA elle-même, qui a dévoilé les détails de son projet, lancé en 2007, dans une vidéo diffusée sur la chaîne TV PBS.

L'ARGUS-IS (pour Autonomous Real-Time Ground Ubiquitous Surveillance Imaging System) est un module d'observation, qui, grâce à sa caméra de 1,8 gigapixels, permet de filmer avec précision le déplacement d'objets de plus de 15 centimètres depuis une distance de 6 kilomètres d'altitude.

Pour mieux visualiser, le site américain ExtremeTech donne en exemple la ville de Manhattan, dont la surface entière pourrait être surveillée par deux drones dotés de la caméra ARGUS-IS.

Celle-ci composée de 368 capteurs de 5 mégapixels, visant à travers un réseau de télescopes. Ces capteurs sont en réalité semblables à ceux utilisés dans les smartphones.

Grâce à ce système, l'ARGUS-IS peut relever 600 Go de données par seconde, soit jusqu'à 5.000 heures de vidéos par jour (1 million de To).

L'écran de contrôle d'Argus
© inconnuL'écran de contrôle d'Argus
Dans le même temps, d'autres outils de surveillance se déploient aux Etats-Unis.

Snakes in Suits

Collusions entre sénateurs et labos

Alain Milon
© DRAlain Milon

Si certains d'entre nous croient encore que nos gouvernements, quels qu'ils soient, ne sont pas les valets des laboratoires et feront un jour le ménage chez nos sénateurs et autres hommes politiques, ils devraient lire l'excellent article de Patrick Mathieu du 1 février 2013, dans Altermonde-sans-frontières. Nous y apprenons que depuis qu'il a été élu sénateur UMP du Vaucluse en septembre 2004, le Dr Alain MILON a pris progressivement les leviers de tout ce qui touche au domaine de la santé au Sénat.

Il est de notre devoir à tous de faire passer l'information.

Le Dr Alain MILON « est devenu : membre de l'Office Parlementaire d'Évaluation des politiques de santé, 
vice-Président de la Commission des affaires sociales, 
membre du Haut Conseil du financement de la protection sociale, 
vice-président de la Mission d'Évaluation et de Contrôle de la Sécurité Sociale (MECSS). 
De plus, il préside, ou joue le rôle de rapporteur, dans de nombreuses commissions concernant la santé, l'accès aux vaccins ou le remboursement des médicaments.