Les Maîtres du MondeS


Bomb

L'invasion préplanifiée du Mali révèle l'agenda néo-colonialiste de la France

Traduit par Comaguer

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La vitesse et l'étendue avec laquelle les avions de guerre françaises ont été déployés au cours du week-end dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, le Mali, mettent en évidence un plan bien rodé d'intervention par l'ancienne puissance coloniale.


En effet, telle est la chorégraphie soigneuse de ce développement militaire saillant que l'on pourrait dire que les français se sont finalement donné eux-mêmes le feu vert pour exécuter un plan qu'ils avaient fait mûrir depuis plusieurs mois. Ce plan n'est rien de moins que la reconquête néocoloniale de son ancienne colonie dans une région Afrique de l'Ouest d'importance stratégique.

Dans les heures suivant la sollicitation par le gouvernement malien d'un appui militaire pour contrer l'avancée des rebelles du Nord, des avions de combat français ont commencé à effectuer des frappes aériennes vendredi. Les sorties auraient, selon les médias, été menées pendant au moins trois jours consécutifs. Selon les reportages des médias, les avions de chasse français Mirage et Rafale auraient frappé dans une large bande du Sahel, depuis Gao et Kidal, dans le nord-est, près de la frontière avec l'Algérie, jusqu'à la ville occidentale de Lere, à proximité de la Mauritanie.

Bomb

Mali : l'omerta sur l'utilisation des armes à l'uranium « appauvri » par la France

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Le 12 octobre 2012, lors d'une interview exclusive par FRANCE 24, TV5 Monde et RFI, François HOLLANDE indiquait en substance : "La France, l'Afrique, désormais deux mots distincts. Il n'y aura plus de "Françafrique".

Ceci, bien sûr, était un mensonge parmi tant d'autres !

Le colonialisme est toujours là, bien évidemment....ne serait-ce que pour voler les ressources minières diverses...et les otages de AREVA en sont une preuve pour l'instant encore vivante.

La majorité des problèmes en Afrique existent parce que la France et d'autres pays ont laissé s'installer (voire ont installé directement) des Présidents dictateurs et corrompus.

Briefcase

Le Parti socialiste aux ordres du Medef

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Laurence Parisot a demandé au Parlement de «respecter à la lettre» l'accord sur l'emploi signé vendredi. Et la direction «socialiste» de s'exécuter, exigeant de ses députés une discipline stricte sur ce vote.

A l'issue de l'accord régressif approuvé le 11 janvier au soir par trois syndicats collabos (CFDT, CFTC et CFE-CGC), bel et bien «historique» car particulièrement défavorable aux salariés et donnant un aval anticipé aux réformes structurelles du marché du travail demandées par la Troïka - baisse des salaires en cas de menace sur l'emploi, prédominance de l'accord d'entreprise sur l'accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements... - , la patronne des patrons, qui se frotte les mains et prépare son troisième mandat à la tête du Medef en faisant modifier ses statuts, a redemandé, ce matin sur France Info, aux députés et sénateurs de «voter en l'état» et «respecter à la lettre» ce texte scélérat, «pour l'intérêt de notre économie». «Il faudra ensuite suivre les décrets d'application. Nous resterons vigilants», a-t-elle averti.

Pistol

Bulgarie : Ahmed Dogan échappe à une tentative d'assassinat en plein meeting


Un homme armé d'un pistolet est monté sur scène pendant un meeting...

Ahmed Dogan a eu chaud. Lors d'un discours que le dirigeant du parti centriste bulgare donnait ce samedi à Sofia, un homme armé d'un pistolet est monté sur scène pour abattre l'homme politique. Manifestement, il n'était pas rodé aux meurtres spectaculaires et a mis un peu trop de temps à appuyer sur la gâchette: Ahmed Dogan a eu le réflexe de repousser l'arme braquée sur sa tête. Les membres de la sécurité se sont ensuite abattus sur l'homme armé d'un pistolet d'un gaz et de deux couteaux.

Dollar

Goldman Sachs : plus de 100 M USD de bonus en actions pour les dirigeants

Les principaux dirigeants de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs vont se partager des bonus en actions représentant une centaine de millions de dollars pour l'année 2012, dont plus de 13 millions pour le PDG, selon des avis boursiers publiés vendredi.

D'après l'un de ces avis transmis à la SEC, le gendarme boursier américain, le PDG du groupe, Lloyd Blankfein, a reçu 94.320 actions.

Elles lui seront versés de manière étalée sur trois ans, et ne pourront pas être vendues ou transférées avant janvier 2018, précise le document. Mais sur la base du cours de clôture de vendredi soir (144,45 dollars), cela représente 13,6 millions de dollars.

Vader

La France intensifie la guerre au Mali en pleine crise des otages en Algérie

Serval mission soldiers North Mali
© Eric Feferberg/AFP/Getty Images

La France a fait passer à 1 400 le nombre de soldats déployés au Mali au milieu d'une recrudescence des combats contre les rebelles menés par les Islamistes qui contrôlent le Nord-Mali et une crise des otages au complexe algérien de gaz naturel qui a été saisi en représailles à la guerre de la France contre le Mali.

L'armée algérienne a attaqué hier, 17 janvier, à l'aide de chars et d'hélicoptères le complexe de traitement de gaz stratégique à In Imenas près de la frontière libyenne. Des militants armés de la brigade des « Signataires par le sang » qui ont des liens avec al Qaïda ont déclaré avoir pris en otage 41 étrangers. Selon le gouvernement algérien, une trentaine d'otages et 11 militants islamistes ont été tués durant l'opération. Le rendement de l'installation à In Imenas est évalué à 4 milliards de dollars par an et correspond à 12 pour cent de la production algérienne de gaz naturel, représentant au moins 18 pour cent de ses exportations cruciales de gaz naturel. Alors que l'Italie a fait état d'une baisse de 17 pour cent de ses importations de gaz de l'Algérie, des analystes de l'industrie énergétique ont dit que les combats inciteraient l'Europe à recourir davantage aux exportations russes de gaz naturel.

Pistol

Syrie : mort en direct du journaliste d'Al Jazeera Mohamed Al-Massalma

Mohamed Al-Massalma
© InconnuMohamed Al-Massalma

C'est un drame, pour sa famille et son organe de propagande. Ce sont les conséquences de la guerre.

Le journaliste syrien Mohamed Al-Massalma, 33 ans, alias Mohamed Al-Horani, a été tué, hier, à Deraa, alors qu'il accompagnait des terroristes dans la ville. Il s'est retrouvé du mauvais côté et paye de sa vie, son esclavage. Mais, avant de rejoindre Al Jazeera, ce journaliste indépendant faisait partie des soi-disant révolutionnaires.

C'est sur le front de Bosra Al-Harir, en prériphérie de la ville qu'il a été abattu de trois balles par un sniper. Hélas, un journaliste qui se respecte ne peut travailler pour Al Jazeera depuis le déclenchement du soi-disant « printemps arabe ».

Ceux qui sont sur beIN SPORT, je peux comprendre. Mais, Al Jazeera, avec tous ses programmes mensongers, sa fabrication d'évènements, sa cruauté, là, non.

Paix à son âme !


Bullseye

Flashback Les leaders maliens qui dérangent, la France les élimine

Modibo Keita, 1er président malien
© InconnuModibo Keita

Modibo Keïta est le premier président malien. Il défend tout au long de sa vie sa position anticoloniale. Il soutient matériellement l'Algérie et son Front de Libération Nationale, refuse le maintien des bases militaires françaises au Mali et critique les essais nucléaires menés par la France dans le Sahara.

Outre son engagement panafricain, il mène de nombreuses actions sociales sur le plan interne. Son orientation progressiste n'était pas au goût de la France, qui organise un coup d'Etat contre lui et met Moussa Traoré à la tête du pays. Celui-ci fait vivre à la population malienne 23 ans de dictature sanglante. Modibo Keïta, quant à lui est incarcéré dans des conditions épouvantables qui seront la cause de son décès le 16 mai 1977.


Whistle

Au Mexique, l'industrie biotech se heurte à la mobilisation contre le maïs OGM

Résistance OGM au Mexique
© Inconnu

Monsanto et Pioneer Hi-Bred ont demandé au nouveau gouvernement mexicain l'autorisation de planter près de 2,5 millions d'hectares de maïs OGM. Dans un pays où la forte mobilisation sociale a stoppé cette culture transgénique depuis plus de dix ans, la réaction des opposants aux biotechnologies ne s'est pas fait attendre.

Les multinationales des semences lancent une offensive auprès du nouveau gouvernement mexicain sur le maïs OGM. Deux mois après les élections présidentielles de juillet 2012, Monsanto et Pioneer Hi-Bred ont demandé l'autorisation de cultiver du maïs transgénique sur près de 2,5 millions d'hectares. L'ampleur de la demande contraste avec les quelques centaines d'hectares octroyés jusque-là à titre expérimental. Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), aujourd'hui au pouvoir, n'a pas encore pris position. Mais comme son prédécesseur, il doit composer avec une forte opposition sociale à la culture de maïs OGM. Organisations écologistes, communautés paysannes, scientifiques et artistes sont déjà montés au créneau pour réclamer le renouvellement du moratoire sur cette culture.

Eye 1

Abou Zoubeida, la « balance d'Al-Qaida »

Traduit de l'anglais par Maxime Chaix pour Voltaire.net

Abou Zoubeida
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Toujours emprisonné à Guantánamo Bay, Abou Zoubeida est la principale source de renseignement occidental sur Al-Qaida. Il a donné sous la torture le nom d'autres responsables de l'organisation terroriste qui ont été arrêtés à leur tour et ont fourni les autres informations dont disposent les autorités états-uniennes. Bref, ce que les autorités US disent savoir sur Al-Qaida, elles le doivent d'abord à cette source. Problème : il est aujourd'hui admis qu'Abou Zoubeida n'a jamais été membre d'Al-Qaida et que ses aveux obtenus sous la torture n'étaient qu'un moyen pour lui d'abréger ses souffrances. L'essentiel de ce que le contre-espionnage US déclare savoir d'Al-Qaida est sorti de son imagination fertile. Et tout est faux.

Abou Zoubeida, un homme autrefois qualifié de « chef des opérations » d'al-Qaïda, semble être au cœur d'une remise en cause de la légende officielle autour de cette organisation. Depuis sa capture au début de l'année 2002, Zoubeida est connu comme le premier « détenu » à avoir été torturé [par la CIA]. Les informations que ses tortionnaires lui auraient extirpées furent déterminantes dans l'élaboration du récit officiel du 11-Septembre, ainsi que dans la justification du recours permanent à de telles méthodes. Pourtant, en septembre 2009, le gouvernement des États-Unis a admis que Zoubeida n'avait jamais été un membre ou un associé d'al-Qaïda. Ces faits soulèvent un nombre alarmant de questions quant à la véracité de ce que l'on sait à propos d'al-Qaïda. Ils nous amènent également à reconsidérer nos certitudes quant à la véritable identité des personnes suspectées d'être derrière les attaques du 11-Septembre.