Les Maîtres du Monde
Selon une source du journal au Pentagone, l'usage de la force au Yémen, un pays allié des États-Unis, est compliqué par le fait que les militants d'Al-Qaïda se sont mêlés à d'autres groupes de protestataires opposés au gouvernement de Saleh. Il devient donc difficile pour les États-Unis d'intervenir sans donner l'apparence de prendre position dans le conflit politique interne du pays, où le gouvernement est en pleine crise de légitimité.
L'ambassadeur américain au Yémen, Gérald M. Feierstein, a récemment rencontré des chefs de l'opposition pour plaider la poursuite des opérations aériennes de son pays sur le territoire yéménite advenant la chute du gouvernement de Saleh. Les autorités américaines affirment que les chefs de l'opposition ont convenu que les tirs contre Al-Qaïda pourraient se poursuivre dans la péninsule arabique, indépendamment de qui remporterait le pouvoir au Yémen à l'issue de la crise.
Pourquoi n'a-t-on pas assisté à une cérémonie de remise de médailles aux commandos héroïques qui ont débusqué et exécuté l'Ennemi Public Numéro 1 ? Et si vous regardiez à nouveau les vidéos des effondrements des tours du WTC, vous verriez quoi ? Est-ce vrai que la Chine vient de lancer un avertissement aux Etats-Unis que "toute attaque contre le Pakistan serait interprétée comme une attaque contre la Chine" ?
Le grand écrivain Kurt Vonnegut a intitulé son dernier bouquin A Man without a Country (Un homme sans pays). L'homme, c'est lui ; le pays, c'est la Zunie des Amériques. Vonnegut juge que son pays a foulé du pied ses lois et sa Constitution dans ce qu'il appelle « un coup d'État à la façon d'une mauvaise comédie de Keystone Cops [*] la plus sordide possible. » Il parlait de l'administration Bush. C'était le Vonnegut vivant encore à l'ère de l'après Bush, il ne se serait pas aperçu que son pays était de retour [? moi non plus, ndt].
[* Ndt : Les Flics de Keystone était une série de comédies du cinéma muet avec un groupe de policiers franchement incompétents.]
Comment a disparu notre pays ? Vonnegut propose que, parmi les facteurs qui ont contribué, il a été envahi - comme par les Martiens - par des gens ayant une maladie mentale singulièrement scrogneugneu. Les gens atteints de cette maladie étaient qualifiés de psychopathes (on dit aujourd'hui trouble de la personnalité antisociale). Cette expression s'applique à des gens intelligents, sympathiques et attachante, mais dénués de conscience. Ils ne sont pas guidés par une bonne ou mauvaise raison. Ils semblent insensibles aux sentiments d'autrui, même par les élans de détresse dus à leurs actions. Outrepasser la manière convenable de traiter les gens, violer les codes de déontologie, ne provoque pas chez eux de l'anxiété, de l'angoisse faisant que les autres gens modèrent leurs impulsions les plus cupides. Si la plupart des enfants se sentent anxieux quand ils chapardent le bocal à biscuits défendus, le psychopathe se sent très bien. Il est capable de dévorer les cookies, de briser le bocal pour éliminer les preuves, et de le foutre à la poubelle. Accusé, il est capable d'affirmer avec une sincérité apparente que le bocal à biscuits a disparu depuis au moins une semaine. Il ne souffre d'aucun remords, d'aucun sentiment de culpabilité, ni de honte. Il est libre de faire n'importe quoi, quel que soit le degré de malfaisance.
"Les restrictions de mouvement imposées au travail humanitaire et de développement dans les territoires occupés coûtent aux bailleurs de fonds et à leurs contribuables au moins 4,5 millions de dollars par an", affirme l'Association des Agences Internationales de Développement (AIDA).
Qu'est ce qui se cache derrière cet Observatoire (OSDH)
D'abord première remarque ce site est basé à Londres - refuge privilégié des Frères Musulmans ennemis jurés du régime des Assad - et non pas en Syrie ce qui devrait déjà chez les journalistes et leurs supports médiatiques être un facteur de prudence. Quand on tape le nom de cet Observatoire en français en anglais dans Google - cela vaut aussi pour Yahoo - on est tout simplement effaré de constater le nombre impressionnant de médias qui reprennent ses informations et ce sans prendre la peine de les vérifier sur le terrain.
Choquant également le fait que lorsque l'on tape Observatoire Syrien des Droits de l'Homme en français, en anglais sur des sites de médias de masse français et anglais - Le Figaro, Libération, Le Monde, The Independent, The Guardian , BBC , The Washington Post et bien d'autres ... aucun n'est à même de fournir des informations précises sur cet Observatoire mis à part le fait qu'il est basé à Londres alors même qu'ils s'y réfèrent en permanence.