Les Maîtres du Monde
Trois petits mois et puis s'en va ? Il y en tout cas de quoi se poser la question. Devant un parterre de 800 journalistes du monde entier, le président russe Dmitri Medvedev a en effet évoqué l'éventuel abandon par son pays du traité de désarmement nucléaire signé avec les Etats-Unis (il y a trois mois, donc). Un véritable missile diplomatique, qui plus est lancé en des termes pour le moins virulents : "Ce serait un très mauvais scénario qui nous ferait revenir à l'époque de la guerre froide."
La raison de son courroux ? Disons plutôt "les raisons"... En cause tout d'abord, la nouvelle version du bouclier antimissile que les Américains entendent déployer sur le Vieux Continent. Le message de M. Medvedev a, en l'occurrence, le mérite de la clarté : hors de question pour la Russie d'accepter que le dispositif se trouve sous seul contrôle occidental, alors qu'il devrait couvrir une partie de son territoire...
Alors que Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle, une autre affaire pourrait bien embarrasser le directeur du Fonds Monétaire International.
Cette histoire remonte à 1991 au Koweït, durant la guerre du Golfe. Vingt-ans après, un citoyen niçois, Christian Basano, demande une assignation en justice contre l'Etat Français "prétextant avoir été victime d'usurpation d'identité, faux et usage de faux, vol et recels dans l'affaire dite Kuwait Gate, de 1991 à ce jour".
Il revendique la responsabilité du tremblement de terre-tsunami au Japon
« Washington n'a pas d'avenir, cet Etat artificiel va s'effondrer, puis la vieille Europe, ce continent, qui n'a aucune importance, la Chine est sur le point d'exploser, et ce qui restera, c'est la Russie qui possède une capacité de lancement orbital: le pouvoir spatial. La Russie avec beaucoup d'argent, de ressources, et de nouveaux armements, dont personne n'a connaissance jusqu'ici. A l'aide de ces derniers, NOUS DETRUIRONS n'importe quel endroit de la planète en seulement 15 minutes. Pas d'explosion, de sursaut de rayon, d'un quelconque laser, d'éclair de foudre, non, mais une arme silencieuse et paisible. Des continents entiers seront mis en sommeil pour toujours. Et c'est tout. »
Voici une autre preuve qui enfonce davantage le président du FMI. Une prostituée à la tête d'un réseau de call-girl aux USA a apporté un nouveau témoignage sur DSK dans le très sérieux quotidien britannique "Daily Telegraph".
Elle s'appelle Kristin Davis. Surnommée la "Madame de Manhattan", elle affirme que Dominique Strauss Khan l'appelait souvent sur son portable pour lui demander d'envoyer une call girl dans sa chambre d'hôtel : "il voulait les filles américaines", précise Kristin.
Pourtant, selon Kristin Davis, l'une des filles s'est plainte en 2006 du comportement de DSK, en affirmant que celui-ci était très agressif. La jeune femme a déclaré qu'elle ne voulait plus jamais le revoir en raison de son comportement.
Kristin Davis affirme : "J'ai de nombreuses stars parmi mes clients, mais quand l'un d'entre eux abuse d'une femme, je ne protège plus son identité."
Contrairement aux proclamations de ses responsables, le FMI n'est pas l'institution qui aide les pays en crise, c'est au contraire celle qui impose des programmes draconiens d'austérité et qui défend un modèle économique structurellement générateur de pauvreté et d'inégalités. C'est l'action même du FMI et de ceux qui soutiennent la mondialisation néolibérale qui a fait porter le fardeau de la crise aux populations qui en sont les premières victimes. Si on peut parler de sauvetage à son sujet, il s'agit de celui des banques, tandis que les peuples sont sacrifiés. Profondément antidémocratique, puisque les pays les plus riches disposent de plus de la moitié des voix au sein du conseil d'administration, le FMI est en fait un instrument des grandes puissances pour veiller au maintien du système capitaliste et aux intérêts des grandes sociétés transnationales. Plus que jamais, du côté des puissants, la lutte des classes bat son plein.
"Je ne soutiendrai pas une résolution de ce genre, même si mes amis et alliés me le demandent", a dit lors d'une conférence de presse Medvedev, qu'un journaliste interrogeait sur la position de Moscou face à une éventuelle résolution "analogue" à celle qui a ouvert la voie aux raids aériens en Libye.
"Les Etats-Unis veilleront à ce que les risques associés au fait d'attaquer ou d'exploiter nos réseaux pèsent largement plus lourd que les bénéfices potentiels". C'est par cette phrase qu'un rapport (.pdf) détaillant sa "stratégie internationale pour le cyberespace" que l'administration Obama marque toute la gravité avec laquelle les Etats-Unis entendent traiter les attaques réseau. "De tels évènements peuvent exiger des réactions de légitime défense", prévient le rapport.
Le gouvernement de Barack Obama entend faire de cette stratégie une affaire de collaboration entre états, au titre du principe bien connu de l'assistance militaire réciproque. "Lorsque c'est justifié, les Etats-Unis répondront aux actes hostiles dans le cyberespace comme nous le ferions pour n'importe quelle autre menace sur notre pays. Tous les états possèdent un droit inhérent à la légitime défense, et nous reconnaissons que certains actes hostiles menés via le cyberespace pourraient contraindre à des actions au titre des engagements que nous avons avec nos partenaires des traités militaires. Nous nous réservons le droit d'utiliser tous les moyens nécessaires, diplomatiques, informationnels, militaires et économiques, le cas échéant et conformément au droit international applicable, afin de défendre notre nation, nos alliés, nos partenaires et nos intérêts", expliquent les Américains
En effet, selon les prévisions des services de Timothy Geithner, le plafond de la dette américaine, c'est à dire le niveau à partir duquel l'Etat fédéral ne peut plus s'endetter, sera atteint, à 14 294 milliards de dollars. Ce plafond a été fixé par le Congrès et, pour avoir une rallonge, l'administration fédérale doit théoriquement quémander au Congrès.
Commentaire: Rappelons que l'opération contre Ben Laden est un show monté de toutes pièces. Le timing serait-il justement lié aux difficultés financières que la Maison-Blanche doit gérer ?
Commentaire: Ces allégations délirantes ne sont bien entendu qu'un écran de fumée de plus pour détourner l'attention des changements terrestres (et cosmiques) - bien réels - qui menacent actuellement la planète.