Les Maîtres du Monde
Il y a presque un an, la Belgique et la France commémoraient le cinquantenaire des « indépendances » africaines. Le géant Congo-Kinshasa était officiellement à la fête chez les Belges ; 17 pays d'Afrique du Nord et de l'Ouest, chez les Français. En ce triste jubilé, l'omission politique des-vérités-qui-dérangent étaient bien sûr de rigueur. Suivie des habituels mensonges servis au dessert : « Il y a en Afrique toutes les formes de gouvernement. La France n'a pas pour vocation de s'ingérer dans les affaires locales ; elle travaille avec les gouvernements reconnus (...) La relation entre la France et l'Afrique ne serait jamais banale, mais elle est en train de devenir normale » (1) ... Tenus en février dernier par l'ex-ministre UMP Jacques Toubon, ces propos confirment l'ampleur de la déconnexion du personnel politique françafricain. Des mots ubuesques émis tandis que la crise électorale ivoirienne battait son plein, que l'État français - lourdement impliqué dans la partition de ce pays d'Afrique de l'Ouest depuis 2002 - réaffirmait son soutien à Allassane Ouattara et que Sarkozy jouait, sur la scène européenne, le barde des sanctions économiques contre Laurent Gbagbo. En termes de « vocation à ne pas s'ingérer », on allait voir pire et beaucoup plus sanglant.
L'une de ses propositions, a-t-il expliqué au journaliste libanais travaillant en France, Nidal Hémadé, avait été suggérée par un homme d'affaires syrien, naturalisé par un pays européen. Il était venu le rencontrer dans un café parisien, accompagné de trois autres hommes, dont en employé d'une chaîne de télévision satellitaire financée par un pays du Golfe. Tandis que les deux autres propositions d'armements ont été formulées par une partie libanaise en rivalité avec les autorités syriennes.
Les parties intéressées par le recours armé contre le régime syrien sont au nombre de trois selon Mannaa :
- des parties syriennes entretenaient des liens étroits avec l'administration américaine ;
- des parties libanaises s'estimant avoir essuyé dernièrement un coup fatidique de la part du régime syrien ;
- Des syriens ayant fait fortune à l'étranger et en animosité avec le régime, sans entretenir aucun lien, ni de près ni de loin avec la situation interne syrienne.

L’attaque israélienne de décembre 2008-janvier 2009 a coûté la vie à plus de 1400 Palestiniens, dont des centaines d’enfants. Cette opération terroriste à grande échelle a été tolérée, cautionnée et dans certains cas épaulée par les puissances occidentales - Photo : Hatem Omar/MaanImages
Au cours des dernières semaines une escalade dans la violence entre Israël et les organisations de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza sous occupation israélienne, ont coûté la vie à plus d'une dizaine de Palestiniens, le plus jeune d'entre eux étant Mahmoud Jalal Al-Hilu âgé de 10 ans.
Cette escalade augmente-t-elle la probabilité d'un autre assaut à grande échelle sur Gaza, semblable à l'opération Cast Lead de l'hiver 2008-2009 qui a tué plus de 1400 Palestiniens ? Il y a des signes inquiétants venant d'Israël - dans les paroles comme dans les actes - qui pourraient préparer le terrain pour une attaque. Le sursaut de violence a pris une autre dimension aux premières heures du 2 avril quand Israël a lancé une attaque aérienne contre la Bande de Gaza, assassinant trois militants de l'aile militaire du mouvement Hamas.
"Laurent Gbagbo a été arrêté par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) et conduit à l'Hôtel du Golf (QG du camp Ouattara) par les FRCI", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon.
M. Gbagbo, 65 ans, au pouvoir depuis 2000, a été arrêté en compagnie notamment de son épouse Simone, considérée comme une "dure" du régime, et de son fils Michel, né d'un premier mariage.
La télévision pro-Ouattara TCI a diffusé des images de l'ex-président, qui était retranché dans sa résidence face à l'offensive des forces pro-Ouattara entrées dans Abidjan le 31 mars, en bonne santé mais l'air visiblement fatigué. Il a selon des sources concordantes été examiné par un médecin.
Lors de sa tournée dans le sud d'Israël, le ministre Aharonovitch a également averti les résidents sur place de se préparer à plus de roquettes depuis la bande de Gaza.
Ses remarques sont intervenues après les tirs de mortier des Palestiniens dans la matinée et à la mort d'un Palestinien par des soldats israéliens alors qu'il s'aventurait près de la barrière entre Gaza et Israël.
"Le ministre a voulu dire exactement ce qu'il a dit, qu'il croit qu'il y aura bientôt une autre guerre avec la bande de Gaza", a déclaré à Xinhua le conseiller en communication d'Aharonovitch.
Depuis que l'OTAN, le 31 mars, a pris le commandement de la guerre en Libye, rebaptisée « Opération protecteur unifié », sa Task force conjointe, dont le quartier général est à Naples, a effectué plus de 1.500 raids aériens, c'est-à-dire plus de 150 par jour. Y participent - avec les chasseurs bombardiers anglais Typhoon, les français Mirage et Rafale, et d'autres avions- des avions étasuniens passés de l'US Air Force à l'OTAN. Parmi ceux-ci les A-10 Thunderbolt et AC-130 Specter, dotés de canons qui tirent jusqu'à 6.000 projectiles à la minute, en majorité à l'uranium appauvri. Participe aussi à l'opération, avec le bombardier stratégique B-2 Spirit d'attaque nucléaire qui a frappé Tripoli avec des bombes non-nucléaires d'une tonne chacune, le sous-marin Uss Florida de la classe Ohio : doté de 24 rampes de lancement pour missiles nucléaires Trident, il est maintenant armé de 154 missiles Tomahawk non-nucléaires (mais avec une tête à l'uranium appauvri) et transporte 100 commandos qui effectuent des incursions en mini-sub.
Tout cela pourtant ne suffit pas. Le contre-amiral britannique Russell Harding, commandant-adjoint de l'opération, a déclaré dans une conférence de presse à Naples que les bombardements aériens et navals ont réduit de 30% la capacité militaire libyenne, rendant l'aviation inopérante, et réduisant fortement les défenses anti-aériennes. Mais il a ajouté que les forces gouvernementales ont recours à des « tactiques non conventionnelles », en se mêlant au trafic routier. Les accusant ainsi d'être eux-mêmes les responsables du fait que les avions OTAN ont touché des forces rebelles, en les prenant pour ennemies.
Tout blocage réclamé par les autorités devrait toujours s'opérer avec le contrôle préalable d'un juge judiciaire, contrairement à ce que prévoit la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure. Avec la Loppsi 2, c'est en effet l'administration française qui fournira aux fournisseurs d'accès à Internet la liste des sites web à filtrer.
La France n'est cependant pas le seul payer à se passer de l'ordre judiciaire pour suspendre ou bloquer un domaine. Au Royaume-Uni, c'est la police qui se charge d'alerter le Nominet, le registre du domaine de premier niveau .uk, équivalent de l'AFNIC en France. Selon The Telegraph, le Nominet a déjà suspendu 3000 sites web à la demande de la police britannique.
Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n'auront pas le choix du programme: de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l'austérité jusqu'en 2014 au moins. Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s'y sera engagé individuellement, auprès de l'UE et du FMI.
Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan de secours d'environ 80 milliards d'euros décidé vendredi dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l'UE et la Banque centrale européenne. D'une durée probable de trois ans, il vise à mettre l'État portugais au régime sec, à lancer un «ambitieux programme» de privatisations pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail. Il prévoit par ailleurs une enveloppe spéciale de soutien aux banques portugaises, dont le montant reste à fixer.
Un rapport en ce sens a été transmis fin décembre au Parlement, a ajouté le magazine.
Interrogée, la Cour des Comptes a renvoyé sur le Parlement.
Il y a un face à face entre les deux candidats présidentiels rivaux depuis les élections. L'impasse s'est à présent transformée en guerre civile, alors qu'Alassane Ouattara, qui est soutenu par la France, les Etats-Unis et des organisations internationales, tente d'évincer le président sortant, Laurent Gbagbo.
Les forces de Ouattara se sont emparées de la plus grande partie du pays, dont la capitale politique Yamassoukro et le port principal de San Pedro. Elles luttent pour prendre le contrôle de la capitale commerciale, Abidjan. Gbagbo conserve le soutien de sa garde présidentielle, forte de 2.500 hommes, d'un nombre inconnu de mercenaires et du Mouvement Jeunesse patriotique. Après la résolution du 30 mars du Conseil de sécurité des Nations unies, de nombreux éléments au sein de l'armée sont allés faire allégeance à Ouattara.
La France et le Nigeria ont soutenu la résolution qui appelle l'ensemble des responsables d'Etats à reconnaître Ouattara. Ceci a été le signal pour le début d'un assaut militaire contre les forces de Gbagbo.