Bienvenue à Sott.net
sam., 09 déc. 2023
Le Monde pour les Gens qui Pensent

Les Maîtres du Monde
Carte

USA

La Syrie, prochaine cible de l'OTAN ?

Comme les autres pays arabes, la Syrie est secouée par des manifestations d'opposants. A la différence de ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte, dont les révolutions ont renversé des despotes pro-occidentaux, on ne peut parler dans son cas de soulèvement spontané, mais d'une opération de déstabilisation conçue aux Etats-Unis et en Israël.

Le 30 mars, dans son discours devant les parlementaires syriens, le Président Bachar al-Assad a dénoncé une « conspiration qui vient de l'étranger, mais aussi de l'intérieur du pays. Les personnes derrière cette tentative de déstabilisation mélangent trois éléments : les conflits religieux, les réformes et les besoins quotidiens du peuple », et il a accusé une « minorité » de semer le chaos.

Selon l'agence de presse indépendante Champress (1), les techniques d'agitation employées pour soulever la population à Deraa, près de la frontière jordanienne, ont pour origine un plan ourdi en 2008 par le prince Bandar bin Sultan, ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, et Jeffrey Feltman, ancien ambassadeur américain au Liban (2004-2008). Objectif avoué : renverser le Président Bachar al-Assad et diviser la Syrie. Coût de l'opération : 2 milliards de dollars.

Gear

Orwell, l'OTAN et la guerre contre la Libye

Les mots ont-ils encore un sens ? En lisant des articles sur la guerre de Libye dans la presse anglo-saxonne et italienne, Domenico Losurdo a été frappé par l'inversion des signifiés. La propagande de l'OTAN, comme celle imaginée par George Orwell dans son célèbre roman d'anticipation, passe d'abord par un grossier trucage sémantique.
Image

Image extraite du film « 1984 » de Michael Radford, d’après l’œuvre de George Orwell.
.

En 1949, tandis que fait rage une guerre froide qui risque de se transformer d'un moment à l'autre en holocauste nucléaire,George Orwell publie son dernier livre et plus célèbre roman : 1984. Si le titre donne dans l'anticipation, la cible est clairement constituée par l'Union Soviétique, représentée comme le « Grand frère » totalitaire, qui rend vaine toute possibilité de communication, en subvertissant le langage et en créant une « novlangue » (newspeak), dans le cadre de laquelle tout concept se renverse en son contraire. En publiant son roman l'année même de la fondation de l'OTAN (l'organisation militaire qui prétendait défendre même la cause de la morale et de la vérité), Orwell apportait ainsi sa brave contribution à la campagne de l'Occident. Il ne pouvait certes pas imaginer que sa dénonciation allait se révéler beaucoup plus pertinente pour décrire la situation advenue, quelques années seulement après 1984, avec la fin de la Guerre froide et le triomphe des USA. De même que sa surpuissance militaire, la superpuissance multimédiatique de l'Occident ne semble pas non plus rencontrer d'obstacle : le renversement de la vérité vient s'imposer par un bombardement multimédiatique incessant et omniprésent, de caractère absolument totalitaire. C'est ce qui émerge clairement de la guerre en cours en Libye.

Wall Street

Goldman Sachs: retour des bonus pour les dirigeants, salaire multiplié par 14 Lloyd Blankfein

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé vendredi le retour, pour la première fois depuis trois ans, des bonus en numéraire pour ses cinq plus grands dirigeants.

Dans l'invitation adressée à ses actionnaires en vue de son assemblée générale en mai, Goldman Sachs indique avoir directement versé à chacun des primes de 5,4 millions de dollars au titre des performances individuelles lors de l'exercice 2010, contre zéro pour les deux exercices précédents.

Elle s'ajoute à un salaire de 600.000 dollars, à des actions pour 7,65 millions de dollars, et à d'"autres rémunérations" (contribution à l'épargne retraite, paiement de l'assurance maladie et de l'assurance vie, etc.) entre 158.000 et 464.000 dollars.

Star of David

Massacre de Gaza : le juge Goldstone capitule, et déchire son propre rapport

Les dirigeants israéliens peuvent légitimement sabler le champagne, et trinquer sur la tombe des 1.400 martyrs palestiniens massacrés pendant l'attaque « Plomb durci » contre la population de la bande de Gaza en décembre 2008 - janvier 2009.

Le juge sud-africain à la retraite Richard Goldstone, qui avait dirigé la commission d'enquête sur les événements, à la demande du Conseil des Droits de l'Homme des Nations-Unies, concluant à des crimes de guerre, voire des crimes contre l'humanité de la part des forces israéliennes, a en effet fini par se rétracter.

D'origine juive, se déclarant lui-même sioniste, Goldstone se pensait peut-être à l'abri d'accusations de partialité, voire d'antisémitisme, de la part des dirigeants israéliens, lorsqu'il rendit son rapport sur « Plomb durci » en septembre 2009.

Il se trompait. Forts de leur impunité -puisqu'aussi bien, le rapport Goldstone n'a été suivi au niveau de l' ONU et des puissances qui dirigent cette institution d'aucune mesure de rétorsion et encore moins de sanctions- les dirigeants israéliens et leurs alliés dans les « communautés juives » du monde ont lancé fatwa sur fatwa contre Goldstone, le bannissant de la tribu en tant que « Juif traître ».

USA

Le nouveau colonialisme réciproque

Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter Info

Image
Ce que nous voyons en Libye, c'est la renaissance du colonialisme. Sauf que, ce coup-ci, les divers gouvernements européens ne se disputent pas pour des empires et des ressources. Le nouveau colonialisme opère sous le couvert de la « communauté internationale, » ce qui veut dire, l'OTAN et les pays qui y sont affiliés. L'OTAN, l'Organisation du Traité Atlantique Nord, était autrefois une alliance de défense contre une éventuelle invasion de l'Europe occidentale par les Soviétiques. Aujourd'hui, l'OTAN fournit des troupes européennes pour le compte de l'hégémonie zunienne.

Washington est en quête de l'hégémonie mondiale sous des dehors d'« interventions humanitaires » sélectives et d'« importation de la liberté et de la démocratie chez les peuples opprimés. » D'une manière fort opportuniste, les cibles de Washington sont des pays qui ne sont pas ses « partenaires internationaux. » Pris au dépourvu, peut-être, par les révoltes populaires en Tunisie et en Égypte, quelques signes indiquent que Washington a réagi de façon opportuniste devant le soulèvement en Libye et l'a favorisé. Khalifa Hifter, un Libyen suspecté d'être un atout de la CIA depuis 20 ans, est retourné en Libye à la tête de l'armée rebelle.

USA

Libye : De nombreux civils sont tués par les « raids humanitaires »

Traduit par Marie-Ange Patrizio

Image
Dans la nuit de mercredi à jeudi les raids aériens sur Tripoli ont causé la mort d'au moins 40 civils : le général canadien Charles Bouchard en est parfaitement au courant tandis qu'il se prépare à la conférence de presse de la base Jfc (Joint Force Allied, NdT) (1) à Bagnoli (Naples). C'est aussi aujourd'hui (jeudi 31 mars 2011, NdT) qu'arrive dans ses mains la direction unique de l'opération « Protecteur Unifié » qui passe sous commandement OTAN ; mais le militaire, qui a une longue arrière derrière lui, sait que le monde lui demandera des comptes sur les victimes, femmes et enfants (et hommes, NdT) ensevelis sous les décombres d'un immeuble écroulé. Et même si les bombardements étaient sous contrôle de la coalition des volontaires, conduite par USA, France et Grande-Bretagne, l'OTAN ne peut pas faire mine de rien. Mais cette fois, celui qui hausse le ton sur les dommages collatéraux des attaques aériennes qui devraient avoir un objectif « humanitaire », n'est pas un membre du régime Kadhafi, mais bien l'évêque de Tripoli, monseigneur Giovanni Martinelli : « Les raids dits humanitaires -a-t-il déclaré très tôt dans la matinée- ont fait des dizaines de victimes parmi les civils dans certains quartiers de Tripoli. J'ai recueilli divers témoignages de personnes dignes de foi à ce sujet. En particulier, dans le quartier de Buslim, à cause des bombardements, une habitation civile s'est écroulée en provoquant la mort d'au moins 40 personnes ».

USA

La Cia soutenait déjà les insurgés libyens avant le vote de la résolution 1973

Image
Dans une dépêche exclusive pour Reuters, Mark Hosenball a révélé que le président Barack Obama a autorisé la CIA à mettre en place des actions secrètes pour soutenir les insurgés libyens.

Selon le journaliste, l'ordre a été signé avant que le vote de la résolution 1973. Washington a soutenu ce texte alors même qu'il interdit les actions secrètes en cours.

==

« Exclusive : Obama authorizes secret support for Libya rebels », par Mark Hosenball, Reuters, 30 mars 2011 (17h08, heure de Washington).)

USA

Radio Express FM : Interview de Michel Collon sur la Libye


USA

Le partage de la Libye a commencé à Londres

La Conférence de Londres sur la Libye (29 mars 2011) a réuni exclusivement les États qui soutiennent la résolution 1973, plus l'Allemagne. La Russie et la Chine n'ont pas été invités. L'Union africaine a refusé d'y participer et la Ligue arabe s'est faite représenter à bas niveau pour marquer son mécontentement. Le Saint-Siège a été admis comme observateur bien que le pape Benoît XVI ait appelé l'OTAN tout autant que le colonel Kadhafi à la cessation des hostilités.
Les États participants ont décidé de donner au Conseil national libyen de transition (CNLT) un accès à certains des avoirs gelés de la Libye et de l'autoriser à vendre le pétrole libyen. En outre, ils ont évoqué, sans prendre de décision, la possibilité d'armer le CNLT.

Ces dispositions contreviennent à la résolution 1973 et l'on imagine les réactions internationales si certains Etats - le Venezuela ou l'Iran par exemple - se permettaient de débloquer des fonds gelés et de les donner aux insurgés nassériens ou khomeinistes, ou pis, s'ils leur achetaient du pétrole libyen. Et inutile d'envisager une violation de l'embargo onusien sur les armes au profit des « mauvais » insurgés.

Star of David

Violeurs en série au sommet de l'appareil d'etat israélien

Image
Israël est en train de battre un nouveau record : celui des serial violeurs aux plus hauts niveaux de l'Etat. Question : qui "déligitime" qui ?

Après le président de l'Etat d'Israël (rien que ça !), Moshe KATSAV, qui vient d'être condamné à 7 ans de prison pour viols en série, on apprend maintenant que le plus haut gradé de l'administration pénitentiaire israélienne a été limogé pour ses "privautés" avec des détenues.

Eli Gavizon, nommé en février dernier à la tête des services pénitentiaires du pays par le ministre de la Sécurité publique, vient d'être démis de ses fonctions à ce poste (le journal israélien Maariv ne dit pas quelles autres fonctions lui seront confiées...), en raison des "relations intimes entre Gavizon et cinq femmes détenues, dans des centres pénitenciers".