Les Maîtres du MondeS


TV

Europe et Usa coupent la télévision iranienne : censure ?

Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio pour AlterInfo - Corrections Sott

Depuis quelques semaines les réseaux satellitaires de la Radio-Tv d'état iranienne ne sont pas visibles depuis le territoire européen ainsi que depuis celui des Etats-Unis.

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© Noam Chomsky, photo Pascal Colrat
Il s'agit de plusieurs chaînes : Press TV en anglais, Al-Alam en arabe et diverses chaînes en langue farsi : des chaînes entièrement d'information jusqu'à celles de sport, dessins animés, programmes didactiques, films, entretiens sportifs, radios etc. : toutes les transmissions satellitaires de Irib, la société radiotélévisée d'état iranienne, sont off air. Ou, plus exactement, elles transmettent de Téhéran, et continuent à aller sur la chaîne satellitaire iranienne Sahar : mais depuis le 15 octobre celle-ci n'est plus relayée par les satellites de télécommunications gérés par Intelsat et Eutelsat.

Il s'agit d'une décision politique, c'est évident, mais le motif (allégué, NdT) n'est pas très clair.

Snakes in Suits

Élection américaine : Moscou vote « pour le moins pire »

La rhétorique anti-américaine bat son plein en Russie depuis le retour au pouvoir de Poutine.

Vladimir Poutine
© Sergei Karpukhin-ReutersAu Kremlin, la défiance à l'égard du président sortant est de mise, mais sa victoire reste préférable à celle de Mitt Romney.
Si, aux yeux de Mitt Romney, la Russie représente l'ennemi numéro un, on a parfois l'impression à Moscou que la réciproque est vraie. La rhétorique anti-américaine digne de la guerre froide, très présente lors de la campagne présidentielle de Vladimir Poutine, n'a fait que redoubler ces dernières semaines. Lundi, lors d'une audition organisée à la Douma, le même jour que celui du débat entre les deux candidats, les représentants russes ont tiré à boulets rouges sur les États-Unis, leur reprochant, comme souvent, leur « volonté d'ingérence ».

Les autorités russes « doivent se défendre contre les politiques menées par les États-Unis visant à utiliser le concept de droit comme un instrument de pression et comme une base pour une intervention dans les affaires internes des pays souverains », a déclaré le conseiller pour les droits de l'homme au ministère des Affaires étrangères, Konstantin Dolgov. Moscou soupçonne Washington de vouloir tout à la fois régenter les affaires du Proche et du Moyen-Orient et d'exporter en Russie les « révolutions de couleur » qui ont déjà balayé la Géorgie et l'Ukraine. Signe le plus tangible de cette méfiance tenace, le Kremlin a ordonné la fermeture, début octobre, du bureau russe de l'Agence américaine pour le développement international (Usaid), sous prétexte que celle-ci «tente d'influer sur le processus politique, y compris sur les diverses élections, via la distribution de subventions».

Nuke

Un nouveau scandale nucléaire secoue le Japon

Quatre des six experts chargés de fixer de nouvelles normes de sécurité pour les réacteurs nucléaires installés au Japon ont reçu de l'argent de la part de l'industrie nucléaire, a révélé lundi la presse japonaise. L'Autorité de régulation réfute tout conflit d'intérêt.

La commission gouvernementale japonaise mise en place pour fixer de nouvelles normes de sécurité pour la cinquantaine de centrales nucléaires installées dans le pays est au centre d'une nouvelle polémique. Selon la presse japonaise, quatre de ses six membres ont reçu de l'argent de la part de l'industrie nucléaire.

Star of David

Netanyahou « prêt, s'il le faut » à déclencher une attaque contre l'Iran

Le Premier ministre israélien monte le ton contre l'Iran et son programme nucléaire. Lors d'une interview télévisée, Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il n'excluait pas une attaque en Iran.

Netanyahu and its red line, ONU
© Lucas Jackson/ReutersLa question nucléaire intensifie les crispations entre Israël et l'Iran. « Je suis bien sûr prêt, s'il le faut, à presser sur le bouton » pour lancer une attaque contre les installations nucléaires de l'Iran, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ce lundi.
Ces propos ont été diffusés à la veille de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, alors que M. Netanyahu a pressé --en vain-- ces dernières semaines l'administration Obama de fixer une "ligne rouge" au régime de Téhéran afin d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

Commentaire: voir l'article de Joe Quinn : Netanyahou à l'ONU, ou les foutaises monumentales d'un fauteur de guerre


Network

Russie : une liste noire de sites Web

En Russie, une liste noire de sites Web à bloquer a été mise en place. Elle signale les sites contenant de la pédopornographie, de l'information de promotion d'usage de drogues. RSF dénonce néanmoins une loi liberticide.

Le 1er novembre, les autorités russe ont mis en place une liste noire de sites Web. Peu de temps après sa mise en ligne, ce registre très spécial a subi des attaques informatiques.

En vertu des lois russes sur la protection de l'enfance, les sites considérés nuisibles sont référencés dans une liste afin de bloquer leur accès à travers la Russie.

Eye 1

Pédocriminalité : une pandémie pire que celle de la vache folle en Grande-Bretagne

Il vous faut lire les médias britanniques afin de visualiser l'étendue des ravages commis par les pédo-criminels au royaume de Sa Majesté « Lizzie » (Elisabeth) depuis l'éclatement du scandale Jimmy Savile.

Le Royaume Uni découvre une pandémie de pédophilie criminelle depuis la diffusion récente d'un reportage télévisé par la chaîne privée ITV sur « L'autre face de Jimmy Savile », l'un de pires prédateurs sexuels dans l'histoire.

L'affaire de la « vache folle », cette épidémie mortelle dans les troupeaux bovins anglais puis européens dans les années 1990, n'est qu'une billevesée face à l'extension du fléau dont ont été victimes « au moins cinq cents mineures », violées par Savile, selon les dernières informations en ma possession.

Son ampleur se décuple chaque jour avec de nouvelles révélations accablantes sur ses réseaux, y compris dans la franc-maçonnerie, sans épargner jusqu'au faîte du pouvoir : le 10, Downing Street, siège du Premier ministre.

Chart Pie

Libye : la grande arnaque française sur « le » fonds libyen et Pétroplus

Kadhafi Day
© Inconnu

Comme par hasard, alors que le délai pour déposer des offres expire ce lundi à 17H00, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a annoncé avoir reçu une lettre du fonds souverain libyen, qui veut « examiner le dossier » de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne et « éventuellement investir » dans ce site proche de Rouen, en liquidation, raffinerie qui emploie 470 salariés.

Pour ceux qui doutaient encore, la Libye a été démantelée simplement pour que certains mettent le grappin dessus, notamment les Occidentaux. Les Libyens sont donc le dernier de leurs soucis. Seul Mammon parle, c'est leur Dieu et rien d'autre. Dans un cynisme sans limite, ces gens ont assassiné ou fait assassiné un homme qui, par les fonds souverains libyens, avait mis à l'abri, ses compatriotes pour...40 ans. Ah, ce dictateur qui pense à son peuple !

Wall Street

Standard & Poor's devra indemniser des investisseurs pour notes « trompeuses »

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Un tribunal australien a jugé que des municipalités avait été aveuglées par la note "AAA" accordée à tort à un produit complexe. | AFP

Une notation "trompeuse", avec des "assertions inexactes et négligentes" et la publication "d'informations fausses". Telle est la charge de la Cour fédérale d'Australie contre l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) dans un jugement rendu public lundi 5 novembre. En conséquence, le tribunal a condamné S&P à indemniser treize collectivités locales australiennes ayant investi des fonds dans des produits financiers ayant la note AAA, la meilleure possible.

Pour le tribunal, ces municipalités ont cru que les évaluations de S&P sur deux produits reposaient sur des bases prudentes et solides, alors que ce n'étaient pas le cas et que "S&P savait que ce n'était pas vrai".

"Notre succès est une première mondiale", juge-t-on du côté des collectivités locales. "C'est un coup majeur porté aux agences de notation", a estimé, dans un communiqué, l'avocate Amanda Banton, chargée de défendre les municipalités. De son côté, S&P s'est dite "déçue", a "rejeté toutes allégations selon lesquelles nos opinions étaient inappropriées" et indiqué vouloir faire appel devant la Haute Cour d'Australie.

USA

Habeas Corpus : Bush, Obama - Le changement dans la continuité

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Les élections présidentielles et le jeu d'une possible alternance entre démocrates et républicains ne peuvent dissimuler une tendance lourde dans la mutation de la forme de l'Etat étasunien, quelle que soit la couleur du ticket présidentiel. Il apparaît même que c'est sous la présidence Obama que s'est produit le renversement le plus marqué de l'Etat de droit.

Barak Obama avait été élu en invoquant un avenir fondé sur le respect des droits fondamentaux des individus et des peuples. Le bilan de son mandat est en totale rupture avec ces promesses. Les aspects les visibles, telle la non fermeture de Guantanamo, le maintient des tribunaux militaires d'exception ou bien la pratique de la torture en Afghanistan, ne sont que la partie immergée de l'iceberg. Ces éléments nous permettent seulement d'entrevoir la continuité entre les politiques des administrations Bush et Obama. Cependant, il s'est opéré un approfondissement tel de la politique antérieure qu'il a produit un changement dans la forme de l'Etat, une modification inédite de la relation entre les autorités constituées et le citoyen américain..

La possibilité de traiter les ressortissants étasuniens comme des étrangers nommés comme terroristes est un objectif constant du pouvoir exécutif des USA depuis les attentats du 11 septembre 2001.Par la nouvelle prérogative qui lui est donné, grâce au National Defense Authorization Act, de pouvoir supprimer l'Habeas Corpus des citoyens étasuniens et plus seulement celui des ressortissants étrangers, l'administration Obama a réalisé ce que l'exécutif précédent avait mis en chantier, sans pouvoir le concrétiser.

Stop

Rachida Dati avait jusqu'à huit liaisons en même temps, selon l'avocate du père présumé

Selon une information du Monde.fr, Dominique Desseigne, assigné en justice par Rachida Dati pour reconnaissance de paternité, ignore lui-même s'il est le père de Zorah. Selon lui, celle qu'il appelle sans jamais la citer « la dame » avait à l'époque plusieurs liaisons en même temps. Son avocate recense, via les informations retrouvées dans la presse, jusqu'à huit relations.

Parmi ces relations, il y aurait « un animateur télé, un ministre, un PDG, un premier ministre espagnol, l'un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur général qatari et l'héritier d'un empire du luxe ».

Pour le PDG du Groupe Lucien Barrière, sa liaison avec l'ex-ministre n'était qu'une « aventure ». L'homme a donc indiqué qu'il contesterait la demande d'expertise, autrement dit qu'il refuserait le test de paternité. « Je ne lâcherai rien. Parce que j'ai été correct et que je n'ai rien à me reprocher » aurait-il confié à ses amis.