Les Maîtres du MondeS


USA

Meilleur du Web: La Stasi au USA : Les Étasuniens incités à l'espionnage

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Le site Public Intelligence a publié le 2 février une collection impressionnante de documents du Bureau of Justice Assistance (BJA) et du Federal Bureau of Investigation (FBI) digne de l'Allemagne communiste. À l'instar de la Stasi, le ministère de la Sécurité d'État de la République démocratique allemande, les autorités étasuniennes invitent leurs citoyens à traquer les terroristes potentiels et à devenir informateurs. Afin qu'ils se perfectionnent dans l'espionnage, le BJA et le FBI fournissent à leurs concitoyens des astuces pour repérer les « sleepers », les « agents dormants » près de chez-eux, dans le cadre d'un programme intitulé Communities Against Terrorism (Communautés contre le terrorisme).

Les dépliants couvrent pratiquement tous les endroits possibles et inimaginables où l'on peut détecter les comportements suspects de terroristes potentiels. Là où il y a des humains se cache peut-être un terroriste. Aucun lieu public n'y échappe : pharmacies, magasins d'électronique, de fournitures agricoles, de rénovations résidentielles, succursales de location d'autos, salons de tatouage, de beauté, transports publics, cafés internet, hôtels, etc. Bref, un terroriste peut se cacher n'importe où. Méfiez-vous.

USA

Une nouvelle loi aux Etats-Unis pour autoriser 30 000 drones à voler dans le ciel étasunien

Traduit par Résistance 71

Le congrès a passé une loi qui approuve le déploiement par le gouvernement de 30 000 drones espions dans l'espace aérien états-unien avant 2020; ceci lève de sérieuses préoccupations sur les violations de la vie privée qui s'en suivront.

La loi, qui facilite l'utilisation par le gouvernement d'aéronefs espions sans pilote dans l'espace aérien états-unien, demande que la FAA (Federal Aviation Administration) précipite un plan d'autorisation de vol du plus grand nombre de drones possibles dans les neuf mois à venir.

La FAA Reauthorization Act, que le président Obama doit signer sous peu, ordonne également à la FAA de développer des règles pour que soient testés et mis sous licences des drones commerciaux avant 2015, a rapporté le Washington Times.

V

Meilleur du Web: Anonymous à Israël : « Notre croisade contre votre règne de terreur a commencé »

Le groupe de pirates accuse l'Etat hébreu de "crimes contre l'humanité".


Le collectif de pirates informatique anonymes, Anonymous, a diffusé aujourd'hui une vidéo menaçant Israël. "Depuis trop longtemps, nous tolérons vos crimes contre l'humanité", dit une voix électronique sur ce clip.

"Grâce à la duplicité des médias et à la corruption politique, vous avez gagné la sympathie de beaucoup. Vous affirmez être démocratiques, en réalité, ceci est loin d'être vrai. En fait, votre objectif est d'améliorer la vie de quelques uns en piétinant avec insouciance les libertés de la majorité", poursuit la voix.

Assurant qu'Anonymous voit "au-delà de la propagande" israélienne, la voix continue : "Aussi longtemps que votre régime existe, la paix sera entravée".

Pirates

La police britannique pourrait utiliser des armes chimiques interdites

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Un groupe de scientifiques interpelle le gouvernement britannique lui demandant de clarifier sa position sur l'utilisation d'armes chimiques contre des manifestants. En effet, à cause d'une faille dans les Conventions Internationales, les armes chimiques sont interdites d'usage par les militaires mais rien ne s'oppose à leur utilisation par... la police !

D'après les experts de la Société Royale des Sciences, le gouvernement britannique serait en train de chercher des voies pour utiliser des agents nerveux contre les populations civiles en cas de soulèvements. Les développements récents dans les neurosciences permettent l'arrivée de nouvelles substances incapacitantes s'attaquant au système nerveux humain et tombant sous le coup de la Convention de 1993 en cas de conflit armé.

Les forces de l'ordre britannique qui avaient utilisé des gaz irritants jusque là pourraient passer à la vitesse supérieure et utiliser des armes chimiques à part entière comme le rapporte The Independant.

Display

L'Allemagne met en pause sa signature de l'ACTA

Voilà une nouvelle intéressante pour les opposants à l'Accord Commercial Anti-Contrefaçon (ACTA), qui se réuniront demain samedi 11 février pour manifester partout dans le monde, et notamment Place de la Bastille à Paris, à partir de 14h en direction du ministère de la Culture. L'Allemagne a fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de signer l'ACTA pour le moment, ce qui intensifie la probabilité que l'accord ne soit jamais appliqué.

Plusieurs pays européens ont déjà fait savoir ces derniers jours qu'ils ne comptaient pas ratifier l'ACTA, ou pas avant une période de réflexion. Ils viennent tous d'Europe de l'Est : Pologne, République Tchèque, Slovaquie, et Roumanie.

Le vent semble donc désormais se déplacer vers l'Ouest avec l'annonce de l'Allemagne, qui n'est toutefois qu'une confirmation temporaire. Le voisin d'outre-Rhin faisait en effet partie des cinq pays de l'Union Européenne qui n'ont pas fait le déplacement à Tokyo (et qui n'ont donc pas eu à exprimer d'excuses d'incivisme) pour signer l'Accord anti-contrefaçon le 26 janvier dernier : Slovaquie, Estonie, Allemagne, Pays-Bas et Chypre. L'Allemagne avait alors prétexté un contre-temps formel, en assurant qu'il signerait bientôt.

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USA : Payer un café en cash est du terrorisme.

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L'hystérie sécuritaire aux USA ne semble plus avoir de limites. Les bureaucrates ne trouveront pas de repos tant que les Américains ne vivront pas comme les Allemands à l'époque de la Gestapo.

Le FBI vient de déclarer le plus sérieusement au monde que le fait de payer son café avec du cash est un signe potentiel de terrorisme. Les cafetiers et tôliers sont donc appelés à dénoncer ce genre d'individus et obtenir jusqu'à 1000 dollars de récompensé en tous les cas. Il y a 50 ans, de la même manière, on dénonçait les communistes soupçonnés.

Jour après jour, la définition du terrorisme est élargie pour inclure pratiquement toute la population. Aujourd'hui, les autorités ne se cachent plus : toute personnes qui est contre la guerre, contre la théorie du réchauffement climatique, pour le respect et la protection de la vie privée, contre la politique du gouvernement en n'importe quelle matière, contre l'endettement du pays, pour le retour au standard or... jusqu'à celui qui achète plus que 7 jours de nourriture ou qui paye son café en cash. Tout le monde, sans limites, est un terroriste.

USA

Des Marines photographiés devant un drapeau nazi

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L'armée a été avertie de l'existence de cette photo en novembre dernier après une série de protestations. Le cliché avait été mis en ligne, en mai 2011, sur le site d'une société d'armement. Crédits photo : AP/AP
Servant en Afghanistan, ils ont posé à côté d'un drapeau décoré des initiales «SS». Au grand dam de certaines associations, l'armée américaine n'a pas sanctionné ces hommes, qui ignoraient la signification historique du symbole.

Moins d'un mois après la publication d'une vidéo montrant des marines urinant sur des cadavres afghans, l'armée américaine doit contenir un nouveau faux-pas de ses hommes. Elle a confirmé jeudi que dix tireurs d'élite, servant en Afghanistan, ont posé devant un drapeau nazi. Le cliché, pris en septembre 2010, montre une équipe de snipers posant en armes et uniforme devant un drapeau américain surmonté d'un drapeau bleu affichant deux éclairs blancs en forme de S, comme l'insigne des «SS» durant la Seconde Guerre mondiale.

L'armée a été avertie de l'existence de cette photo en novembre dernier après une série de protestations. Le cliché avait été mis en ligne, en mai 2011, sur le site d'une société d'armement pour promouvoir ses produits équipant l'armée américaine. Après enquête, l'armée a décidé de donner un avertissement aux dix snipers mais ne les a pas sanctionnés. «L'incident n'était pas volontaire. Ces hommes n'ont pas mesuré la signification historique de ce double S. Ils ignoraient qu'ils s'associaient à un symbole raciste et fasciste», a justifié un porte-parole de la base californienne où était basée l'unité.

USA

Les drones de la CIA ciblent des sauveteurs et des cortèges funèbres

Un rapport du Bureau du journalisme d'investigation (BJI) de Londres a établi que l'Agence de renseignements extérieurs américaine, la CIA, a délibérément attaqué des sauveteurs et des cortèges funéraires au cours de frappes secondaires qui suivaient des attaques de drones contre des rebelles dans les zones tribales du Pakistan. Les faits ont été rendus publics sur le site web du groupe et repris par le Sunday Times de Londres.

D'après l'organisation, qui comprend des journalistes britanniques et pakistanais, au moins 50 civils ont été tués au cours des frappes secondaires pendant qu'elles tentaient de porter secours aux victimes d'une frappe initiale de drones de la CIA. Des dizaines d'autres ont été tuées par des frappes de missiles visant les funérailles de victimes des attaques de drones.

En tout, le groupe a établi que « Depuis qu'Obama est entré en fonction il y a trois ans, la mort d'entre 282 et 535 civils a été annoncée de manière crédible, dont celle de plus de 60 enfants. » Les représentants du Pakistan et les travailleurs des associations humanitaires ont annoncé un nombre bien plus élevé de décès dans les zones tribales du Pakistan, allant jusque plusieurs milliers.

Stormtrooper

Le Canada cautionne la torture

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En quelques jours le gouvernement canadien a brillé dans les médias par ses manifestations d'obscurantisme. Après avoir remis en question l'abolition de la peine de mort et évoqué la réouverture du débat sur l'avortement, le gouvernement de Stephen Harper se défend maladroitement depuis hier de justifier le recours à des renseignements obtenus sous la torture.

Le tollé soulevé sur les questions d'illégalité est justifié, toutefois il occulte une question plus profonde : pourquoi a-t-on recours à la torture en réalité?

En décembre 2010, le ministre canadien de la Sécurité publique, Vic Toews, a ordonné au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) d'utiliser des renseignements obtenus sous la torture, afin de prioriser « la protection de la vie et de la propriété ».
À la Chambre des communes, M. Toews n'a pas reculé. «L'information obtenue sous la torture est toujours écartée. Toutefois, le problème, c'est [de savoir] si on peut ignorer en toute sécurité des informations si des vies et la propriété de Canadiens sont en jeu.» Le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, a ajouté que «bien sûr, nous nous opposons à l'utilisation de la torture, mais nous croyons que les agences canadiennes de sécurité devraient accorder la priorité à la protection de la vie». (Hélène Buzzetti, Torture: oui dans certains cas, dit Ottawa, Le Devoir, 8 février 2012)

Eye 1

Google paie les internautes pour scruter leur vie privée

Le géant de l'Internet propose de rémunérer ses utilisateurs en échange d'un accès complet aux sites qu'ils visitent.

Google vient de présenter son programme Screenwise, qui permet de suivre à la trace les internautes en échange d'une rémunération pouvant monter «jusqu'à 25 euros en cartes cadeau».

Tous les utilisateurs américains du navigateur Chrome de plus de 13 ans, disposant déjà d'un compte Google, peuvent s'inscrire à ce programme qui, selon l'entreprise, l'aidera à «améliorer ses produits et services et à créer une meilleure expérience en ligne pour tout le monde». Concrètement, après l'inscription, les utilisateurs devront installer une extension sur leur navigateur. Chaque inscrit recevra alors une carte cadeau Amazon d'une valeur de 5 dollars au moment de l'inscription, puis de 5 dollars supplémentaires tous les trois mois. En échange, Google aura accès, de façon anonyme promet-il, à l'intégralité des sites visités par l'internaute.