OF THE
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Ce 18 janvier 2012 est une journée d'action sur l'internet où de nombreux services américains ont décidé de se mettre en berne pour lutter contre la SOPA et la PIPA, deux projets de lois du Congrès visant à réguler l'internet à la manière de l'Hadopi, de la LOPPSI ou de l'Acta. Les gouvernements cherchent à restreindre les libertés des internautes en développant des technologies de surveillance, alors qu'on sait que c'est à la fois par le développement de services adaptés et en ouvrant de nouvelles perspectives légales mieux adaptées aux usages d'aujourd'hui (plutôt qu'en les renforçant) qu'on régulera le piratage.La SOPA (Stop Online Piracy Act, le projet de loi pour arrêter le piratage en ligne) et un projet de loi soeur, la PIPA (Protect IP Act, Loi pour protéger l'IP) cherchent à minimiser la dissémination de matériel protégé en ligne en s'attaquant aux sites qui promeuvent et permettent le partage de contenus protégés par le copyright, comme The Pirate Bay. Bien que cet objectif puisse être louable, entrepreneurs, juristes et militants de la liberté d'expression sont inquiets des conséquences de ces lois sur l'architecture de l'internet. Au Media Lab du MIT, nous partageons ces préoccupations et nous nous opposons à SOPA et à PIPA comme étant des menaces à l'innovation sur internet.
Joi Ito, directeur du Media Lab du MIT et Ethan Zuckerman, cofondateur de Global Voices et chercheur au Berkman Center for Internet and Society à l'université d'Harvard ont signé la lettre commune que nous traduisons ce jour et à laquelle nous souscrivons également.