Les Maîtres du MondeS


Che Guevara

Hugo Chavez

Traduit par Résistsance 71

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Le 5 Mars 2013, Hugo Chavez, président du Vénézuéla et leader mondial contre l'impérialisme, est décédé. Les impérialistes de Washington et leurs prostituées des médias et des think tanks ont exprimé un tonitruant soupir de soulagement, tout comme le fît la population américaine soumis à un lavage de cerveau permanent. "Un ennemi de l'Amérique" s'en est allé.

Chavez n'était pas un ennemi de l'Amérique. Il était un ennemi de l'hégémonie de Washington sur d'autres pays, un ennemi de l'alliance de Washington avec la clique d'une élite dirigeante qui vole les peuples, qu'elle meule et refuse assistance. Il était un ennemi de l'injustice de Washington, de la politique étrangère de Washington basée sur des mensonges et sur l'agression militaire, les bombardements et les invasions.

Washington n'est pas l'Amérique. Washington est la demeure de Satan.

Chavez était un ami de la vérité et de la justice, et cela l'a rendu impopulaire dans le monde occidental où chaque politicien regarde la vérité et la justice comme de graves menaces.

Cowboy Hat

L'expérience politique africaine de Barack Obama

À l'occasion de l'élection du président Kenyatta, nous publions la version française d'un article de Thierry Meyssan, paru il y a cinq ans dans des revues de sciences politiques en Russie et en Italie, sur le rôle du sénateur Obama en Afrique. Cette étude est particulièrement importante pour comprendre le trucage par les États-Unis de l'élection kenyane de 2006, et la signification pour Washington de la défaite d'Odinga.
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Le sénateur Obama s’ingére dans la campagne électorale présidentielle kenyane. Ici, en meeting avec son prétendu cousin Odinga.
En août 2006, la presse états-unienne accordait un traitement de faveur à la tournée africaine d'un sénateur des États-Unis. L'événement aurait pu passer inaperçu, mais il contenait tous les ingrédients d'une « good story », telle que les affectionne la presse anglo-saxonne. Le jeune sénateur, étoile montante du Parti démocrate depuis qu'il a prononcé un discours à la Convention de 2004, est un brillant avocat diplômé d'Harvard. Il est noir - pas afro-américain, c'est-à-dire descendant d'esclaves - , mais immigrant kenyan de la seconde génération. Il a entrepris ce voyage à la fois pour visiter des œuvres sociales (lutte contre le sida et micro-crédit) et pour marcher sur la trace de ses ancêtres.

C'était, pensez-vous, un événement sans grande importance, juste une occasion de célébrer les relations américano-africaines sans paraître condescendant. Nous avons pourtant deux bonnes raisons d'y revenir : d'abord, ce jeune sénateur a été élu deux ans plus tard président des États-Unis, mais surtout, il s'avère que son voyage parlementaire était une couverture pour conduire une opération de déstabilisation du Kenya. Dès lors, nous avons beaucoup à apprendre sur la politique africaine du président Barack Obama en nous remémorant cet épisode.

Snakes in Suits

Crimes sans châtiment : révélations sur les filières terroristes de Paris

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Avec "Crimes sans Châtiment", l'auteur met à jour tout un système de complicités entre les dirigeants politiques français et des groupes islamistes criminels. De 1990 à 2012, de l'Algérie à la Syrie, la confrérie des Frères musulmans reçoit le soutien de Paris dans ses coups d'Etat contre les pays du Bassin méditerranéen. Entrevue de jean-Loup Izambert par Louis Dalmas (B.I. Infos, no. 185, mars 2013).

B.I. : En juin 2012 vous annonciez la parution prochaine de votre ouvrage sous le titre provisoire de "La ligne jaune". Le titre a changé depuis. Pourquoi ?

Jean-Loup Izambert : D'abord, il m'a fallu près d'une année avant de trouver un éditeur libre et indépendant digne de ce nom sur la vingtaine qui ont reçu mon manuscrit. (1) Pendant ce temps, l'évolution de la situation internationale a montré que les dirigeants occidentaux ne se contentaient pas de franchir la ligne jaune entre la guerre et la paix.

Le fait est acquis qu'ils déclenchent des conflits en bafouant la souveraineté des peuples, en piétinant la Charte des Nations Unies, ses résolutions comme les conventions internationales. Les guerres ouvertes contre la Libye puis contre la République arabe syrienne font suite à celles déjà enclenchées dans des conditions similaires contre l'Afghanistan, l'Irak, la République fédérative de Yougoslavie et plusieurs pays d'Afrique dont la Côte d'Ivoire ou le Mali. Elles témoignent de la volonté des dirigeants des mêmes pays occidentaux - USA, Angleterre et France en principal - de passer outre le droit international pour piller les richesses des peuples, contrôler les grands axes de communication qu'ils jalonnent et y installer des régimes militaro-financiers. Ils bénéficient dans ces nouvelles guerres coloniales du soutien peu flatteur des dictatures pétro-religieuses du golfe Persique et de l'intervention du Fonds monétaire international. L'embargo contre la République islamique d'Iran afin d'empêcher son développement et d'y provoquer des troubles en est un autre exemple. Ces crimes sont prémédités, planifiés, discutés entre princes et sont le fait des mêmes Etats, tous membres de l'OTAN. Autre élément important : ils sont restés sans châtiment, sans réplique, tant sur le terrain politique, diplomatique, économique que militaire, du moins pour le moment.

Bomb

Irak : Dix Ans...

"Partout, dès les quais du port jusqu'au village le plus reculé, dans les rues et au prétoire, l'offense régnait impunie, la misère, la délation, l'humiliation, le mensonge arrogant, le sadisme à peine déguisé. Un peuple et sa culture, objets des pires manœuvres ."
Jean-François Lyotard (*)
Dix ans...

Le 20 mars 2003 débutait la destruction et l'invasion de l'Irak.

Il n'y aura pas de commémoration. Encore moins : débats et remises en cause.

Nos médias, politiciens, si friands d'anniversaires, s'efforceront à la discrétion. Eux dont l'obsession du culte des "souvenirs", encensant autosatisfaction, mégalomanie, ou abrutissement, n'a d'égale que celle de l'oubli des faits pouvant ternir leur "Bonne Conscience".

C'est ainsi que l'on forge des sociétés amnésiques, analphabètes de l'Histoire, de l'évolution de notre planète. De ses peuples, nations, rapports de force, déclins et renaissances. Qui, un jour, inévitablement, se trouvent, hébétées, tétanisées, écrasées, face à l'irruption impitoyable de ce qu'elles souhaitaient oublier, cacher, nier.

Silence. Dans les rangs des oligarques occidentaux. Alignés sur les injonctions de leur suzerain.

Eiffel Tower

Thierry Meyssan sur la situation militaire au Mali


Snakes in Suits

Dick Cheney, tortionnaire et fier de l'être !

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Ces dernières années, les dirigeants politiques qui s'estiment porteurs d'un projet démocratique pour le monde entier, et qui ont mis leurs idées en pratique en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Libye et maintenant en Syrie n'ont qu'un autre mot à la bouche à côté de ceux de démocratie, d'élections, il s'agit du mot tribunal.

Tribunal ou Cour Pénale Internationale (CPI) réclamé parfois à grands cris pour juger Seif al-islam Kadhafi, le chef de l'Etat soudanais Omar al-Bachir ou encore le président Syrien Bachar al-Assad.

J'avais lu quelque part, à propos du procès à Dakar de l'ancien dirigeant Tchadien Hissein Habré que c'était là une grande première, un ancien autocrate Africain jugé en Afrique.

Alors que la véritable grande première aurait été le jugement par exemple de Tony Blair à Bagdad ou à Kaboul, où de Nicolas Sarkozy à Tripoli ou à Abidjan.

USA

Hugo Chavez, Ben Laden, Bradley Manning & Moi

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Traduit par VD pour LGS

Un jour, j'ai écrit ceci à propos du Président du Chili, Salvador Allende :
« Washington ne connaît aucune hérésie dans le tiers-monde plus grande que celle d'une véritable indépendance. Dans le cas de Salvador Allende, l'indépendance est arrivée vêtue d'habits particulièrement provocants - un Marxiste élu constitutionnellement et qui continuait de respecter la constitution. Quelque chose d'intolérable. Qui sapait les fondations même sur lesquelles l'anticommunisme avait été bâti : la doctrine, soigneusement cultivée pendant des décennies, que les « communistes » ne pouvaient prendre le pouvoir que par la force et la ruse, qu'ils ne pouvaient se maintenir au pouvoir que par la terreur et le lavage des cerveaux. Il n'y avait rien de pire qu'un Marxiste - à part un Marxiste élu. »
Il n'y avait personne dans tout l'univers que les détenteurs et dirigeants des « Etats-Unis, SA » ne rêvaient de voir mort plus que Hugo Chavez. Il était pire qu'Allende. Pire que Fidel Castro. Pire que n'importe quel dirigeant au monde ne faisant pas partie du camp Américain parce qu'il parlait en termes très crus de l'impérialisme US et de sa cruauté. Sans cesse. Constamment. En disant des choses que les chefs d'état ne sont pas censés dire. Aux Nations-Unies, en s'en prenant de manière étonnement personnelle à George Bush. A travers toute l'Amérique latine, tout en organisant la région en blocs d'opposition à l'Empire US.

Ceux qui me connaissent savent que je n'ai rien d'un conspirationniste. Mais quand quelqu'un comme Chavez meurt encore jeune à l'age de 58 ans, je me pose des questions sur les circonstances. Un cancer acharné, des infections respiratoires incurables, une crise cardiaque, les uns après les autres... Il est bien connu qu'au cours de la Guerre Froide, la CIA a soigneusement développé des substances qui pouvaient tuer sans laisser de traces. J'aimerais que le gouvernement vénézuélien mène une autopsie complète.

Family

Viva Mahmoud !

Ahmadinejad à Caeracas_enterrement Chavez
© InconnuAhmadinejad à Caeracas_enterrement Chavez

La scène se déroule à l'Académie militaire, à Caracas, le 8 mars dernier. Mahmoud Ahmadinejad s'avance vers Elena Frias pour lui présenter ses condoléances. La mère du Commandante saisit alors les mains du président iranien entre ses paumes, tandis que ce dernier appuie son visage contre le sien.

Une proximité qui s'explique, tout naturellement, par les liens très forts noués ces dernières années entre Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadinejad. Cette grande amitié entre les deux hommes avait, à elle seule, valeur de quenelle suprême dans les relations internationales.

Mais le geste exprimé par Ahmadinejad à Caracas a eu l'heur de fortement déplaire aux conservateurs iraniens. Pensez-donc, le président a eu l'outrecuidance d'opérer un contact physique avec une femme, et de surcroît en public ! Si l'islam bien compris ne réprouve pas les marques d'affection, les faux-durs de Téhéran font bien sûr une toute autre lecture.

Bad Guys

Pétainisme : Jean-François Copé attaque (aussi) et veut la tête de Victorin Lurel

Victorin Lurel
© InconnuVictorin Lurel

La flambée populiste voire pétainiste gagne la France des biens-pensants et surtout hypocrites et racistes. Ces gens de droite ou de gauche à qui on peut demander leur bilan de 14 ans de politique. Des nains devant Chavez, ces héritiers du pétainisme commencent à désespérer leurs propres supporters. Pire, poursuivre dans ce torrent de boue les attaques illégitimes contre Victorin Lurel, au-delà du racime crasse, il y a une méconnaissance même, de ce qu'était Hugo Chavez pour les Caraïbes.

L'affaire est trop belle pour ne pas, lui aussi, s'engouffrer dans la brèche. Jean-François Copé, président usurpateur de l'UMP et/ou autoproclamé, a demandé hier, lundi, « solennellement » à François Hollande de désavouer son ministre. Qui est-il ? Le tricheur et mythomane de la rue de Vaugirard demande donc la tête de Victorin Lurel et accuse l'Elysée d'un silence assourdissant. L'Union pour un mouvement populaire (UMP) devrait très vite se débarrasser de ce clown arrogant et inutile.

Snakes in Suits

SOTT Focus: Le Dr Heinrich Gross : un médecin complètement psychopathique

Traduction SOTT

Le docteur nazi Heinrich Gross dans la SA illégale au début de sa carrière de toute une vie en tant que médecin en chef et expert judiciaire en psychopathologie
© ORF/3satLe docteur nazi Heinrich Gross dans la SA illégale au début de sa carrière de toute une vie en tant que médecin en chef et expert judiciaire en psychopathologie
L'excellent documentaire du réalisateur Andreas Nowak, Ein ganz normaler Arzt (« Un médecin parfaitement normal »), traitant des crimes commis lors de la Seconde Guerre Mondiale, a gagné le prix autrichien du journalisme Dr. Karl Renner en 2000. Nous rendons ce documentaire disponible à une plus large audience, agrémenté de sous-titres anglais, car il illustre de façon limpide certains des concepts importants avancés par Andrzej Lobaczewski dans son ouvrage révolutionnaire sur la psychopathie et les psychopathes au pouvoir, Ponérologie Politique.

Un médecin parfaitement normal


Le film de Nowak expose la pratique systématique de l'euthanasie - surnommée « mort assistée » - sur des bébés et des enfants handicapés qui eut lieu lors de la Seconde Guerre Mondiale. Bien que de nombreux médecins et infirmières étaient indubitablement impliqués dans ce genre de crimes dans tout le Troisième Reich, « Un médecin parfaitement normal » se concentre sur le médecin et psychologue nazi Heinrich Gross qui fut à une époque en charge d'un hôpital autrichien où huit-cents enfants furent tués. Seuls deux procès furent intentés contre Gross : l'un quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale qui aboutit à une condamnation pour homicide involontaire mais qui fut plus tard rejetée à cause d'un point de procédure, et l'autre en 2005, six mois avant sa mort, où l'affaire termina en non-lieu au motif que Gross souffrait de démence. Après ses crimes, Gross profita de cinquante ans de carrière de grande envergure en tant qu'expert en psychopathologie désigné par le tribunal.