Les données transmises par Verizon à la NSA comprennent le lieu, la date et la durée des appels, ainsi que les numéros de téléphone qui y ont participé. La NSA n'a en revanche pas connaissance du contenu des conversations. | AP/Amy Sancetta
Un nouveau scandale menace la Maison Blanche. Le quotidien britannique
The Guardian révèle dans son édition du 6 juin que l'opérateur téléphonique américain Verizon remet quotidiennement à la National Security Agency (NSA), l'une des principales agences de renseignements des Etats-Unis, les relevés de dizaines de millions d'abonnés.
Le journal a eu accès à
l'ordonnance secrète, datant du 25 avril, du tribunal fédéral relatif au renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Court, FISC, un organisme créé par le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) de 1978) des Etats-Unis, qui donne à la NSA un accès illimité aux données concernées, pour une période comprise entre le 25 avril et le le 19 juillet. Les données comprennent le lieu, la date et la durée des appels nationaux et internationaux, ainsi que les numéros de téléphone qui y ont participé. L'agence n'a, en revanche, pas connaissance du contenu des conversations.