Les Maîtres du MondeS


Gold Bar

Transport de l'or : l'inquiétant décret n°2013-417 du 21 mai 2013

Gold
© Inconnu

Chaque jour, en France, une ou plusieurs libertés disparaissent, sans bruit, sans laisser de trace. Au 1er juin, c'est un petit bout de la liberté d'échanger de la valeur, directement, entre particuliers qui vient de s'effacer. Et bien sûr, pas un bruit dans les médias.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un petit rappel historique s'impose.

Comme vous le savez sans doute, la vente, l'achat et la détention de métal précieux en France est soumise à une certaine réglementation qui a pas mal évolué dernièrement. Jusqu'à récemment (2011), il était relativement aisé d'acheter de façon anonyme de l'or ou de l'argent, en payant en petites coupures non marquées espèces et ce, jusqu'à plusieurs milliers d'euros. De la même façon, il était aisé de faire appel à des numismates, même à distance, pour acheter et vendre des pièces d'or et d'argent, quitte à clore la transaction par un échange postal, sur le mode : « je vous paye par virement ou par chèque, envoyez moi donc mes pièces par la poste. » ; après tout, les Postiers font un travail remarquable, d'ailleurs habilement mis en scène dans de fort jolies publicités vitaminées.


Et pour parler, justement, des achats de piécettes, en septembre 2011, les modifications introduites à l'Article L112-6 du code monétaire ont fait parler d'elles ; on trouvait en effet la phrase suivante :

Bad Guys

Interview de Thierry Meyssan sur « l'utilisation d'armes chimiques en Syrie »


Interview le 1er juin 2013 de Thierry Meyssan, écrivain journaliste, sur la « campagne sur l'utilisation des armes chimiques en Syrie » à propos d'un récent article paru dans le quotidien Le Monde.

Bad Guys

L'ONU et les 250 000 morts somaliens

Traduit par CM pour Investig'Action

Image
L'ONU a annoncé qu'au moins 250 000 Somaliens étaient morts de faim entre 2010 et 2012, notamment au cours de la grande sécheresse qui a sévi dans de la corne de l'Afrique.


Les victimes se comptent surtout parmi les déplacés internes, qui pour la plupart ont fui devant l'invasion militaire et l'occupation du sud de la Somalie par l'Armée éthiopienne, avec le soutien de l'ONU, puis par les "soldats de maintien de la paix" de l'Union africaine, actuellement au nombre de 25 000.

Dans mon dernier article consacré à la famine en Somalie, j'ai mentionné les 10 cents par jour et par réfugié somalien prévus par l'ONU. C'est ce que l'on appelle une insuffisance budgétaire, synonyme de "nous souhaitons aider, mais n'en avons pas les moyens".

Or, pendant la grande famine qui s'est abattue sur le peuple somalien, l'ONU et ses grands patrons occidentaux ont consacré plus d'un milliard de dollars aux opérations militaires de "maintien de la paix" dans ce qui reste du pays.

Stormtrooper

Toujours plus de questions concernant les relations du MI5 avec les tueurs de Woolwich

Image
Les questions continuent de s'accumuler concernant la familiarité et les contacts entretenus par les services de sécurité avec les deux tueurs du tambour Lee Rigby, à Woolwich, au sud-est de Londres.

Rigby a été frappé à mort sur une grande route à proximité de la caserne militaire de Woolwich. Ses tueurs, Michael Adebolajo et Michael Adebowale n'ont pas cherché à s'enfuir, au contraire ils sont restés à parler avec des témoins et à faire des déclarations vidéo justifiant leur attaque brutale comme étant une vengeance pour les meurtres de musulmans par l'armée britannique en Irak et en Afghanistan.

Pendant des jours, les élites politique et médiatique ont cherché à nier tout lien entre cette attaque abominable et la politique étrangère britannique. Initialement, elles ont aussi nié le fait que ces deux individus étaient connus des services de sécurité en les décrivant comme des «gens sans histoire».

Laptop

Manuel Valls veut intensifier la traque des terroristes sur l'Internet

Image
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a fait savoir qu'il souhaitait intensifier la recherche préventive d'individus susceptibles d'intenter des actes terroristes, en faisant de la surveillance sur l'Internet « une priorité » des services de police. Il désigne des « traces exploitables » sur l'Internet. Lesquelles ?

Se dirige-t-on vers une surveillance accrue des réseaux sociaux et même de l'utilisation des accès à internet en France ? En marge de l'arrestation de l'auteur présumé de la tentative d'égorgement au cutter dont a été victime un militaire à la Défense à Paris, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a fait dans un entretien à Libération (sur abonnement) qu'il souhaitait intensifier la surveillance d'Internet, jugé à l'origine de la radicalisation de certains individus.

"Internet est devenu un vecteur de propagande, de radicalisation et de recrutement pour le terrorisme d'inspiration djihadiste", assure Manuel Valls. "C'est également un lieu d'échange pour les terroristes".

War Whore

Conclusion de la mission d'enquête sur la Syrie : c'est une guerre par procuration

Traduit de l'anglais par R.R. pour Le Grand Soir

femme syrienne
© Inconnu

Rapport et appel à la communauté Internationale pour qu'elle soutienne un processus de dialogue et de réconciliation en Syrie entre le peuple et le gouvernement syriens et qu'elle s'oppose aux interventions et à la guerre venant de l'extérieur.

Après une visite de 10 jours (du 1° au 11 mai 2013) au Liban et en Syrie, à la tête d'une délégation de 16 personnes de 8 pays différents, invitée par l'organisation Musalaha, je suis revenue optimiste en pensant que la paix est possible en Syrie si on fait cesser toute ingérence étrangère et si on laisse les Syriens régler leurs propres problèmes en faisant respecter leur droit à l'auto-détermination.

L'appel à faire cesser les violences et à ce que les Syriens soient laissés libres de décider entre eux sans ingérence extérieure est lancé par tous ceux que nous avons rencontrés lors de notre visite. C'est ce que nous cherchons à transmettre à la communauté internationale dans notre Déclaration finale.

Au cours de notre visite, nous nous sommes rendus dans des camps de réfugiés, auprès des communautés touchées, et nous avons rencontré des chefs religieux, des combattants, des représentants du gouvernement, des délégations de l'opposition et bien d'autres, acteurs et victimes, au Liban et en Syrie.

Commentaire: Chrétiens de Syrie : le mensonge organisé des médias français


Bad Guys

Avec la mise en examen de Pierre Estoup, l'affaire Tapie-Lagarde entre dans une nouvelle phase

La brusque accélération judiciaire du dossier Tapie-Lagarde ouvre de nouvelles perspectives pour le dénouement futur de cette affaire d'État. Comme nous l'annoncions mardi matin, la garde à vue du juge arbitre Pierre Estoup s'est achevée par sa mise en examen. Les juges d'instruction Serge Tournaire, Guillaume Daïeff et Claire Thépaut, chargés du volet non ministériel de cette affaire d'arbitrage frauduleux, lui ont signifié ce mercredi en fin de journée sa mise en examen pour escroquerie en bande organisée (après requalification - sur réquisitions conformes du parquet - du délit de faux par simulation d'acte en escroquerie en bande organisée, précise le parquet dans son communiqué).

Bernard Tapie
© InconnuBernard Tapie
Cette mise en cause judiciaire est emblématique à plus d'un titre. Pierre Estoup a, en effet, effectué une belle carrière dans la magistrature : il a notamment été premier président de la cour d'appel de Versailles. Une fois à la retraite, ce haut magistrat a choisi de monnayer ses compétences et sa réputation dans des juridictions arbitrales, une forme de justice privée très en vogue dans les milieux d'affaires.

Pour dénouer leurs différends, les grands patrons apprécient autant la discrétion des tribunaux arbitraux (liés par des obligations de confidentialité) que les montants des sommes attribuées dans leurs décisions. À titre d'exemple, le groupe Casino a dû verser quelque 428,6 millions d'euros à la famille Baud en novembre 2009 pour les 5 % du capital de Franprix et les 25 % de Leader Price qu'elle détenait, sur décision d'un tribunal arbitral.

Eye 1

Bruxelles : le Moloch demande plus de sang

Moloch illustration
© Inconnu
« Il faut régler l'histoire des retraites cette année. Ça traîne. » Voilà le message des faux prêtres qui parlent dans des statues vides pour imiter la voix des dieux.
~ Fontenelle, Histoire des Oracles,
On connaît tous ces anciens cultes, témoignages de hautes civilisations et de folie humaine, comme si le cerveau, passée une certaine croissance, ne pouvait que sombrer dans un delirium assassin. L'orgueil d'être puissant devient psychopathie, cancer qui veut dévorer toutes les autres cellules.

Oui, l'« Europe » est notre cancer.

Notre Moloch intraitable qui, comme à Carthage ou à Mexico réclamait encore plus de têtes, encore plus de cœurs palpitants.

« Bruxelles » est le nouveau Moloch. Le nouveau temple qui demande toujours plus de sacrifices.

« Sacrifices ! » Comme nous retrouvons ce mot dans son sens religieux et implacable !
Mais pourquoi appeler ce malheur « Bruxelles » ? « Bruxelles dit », « Bruxelles veut » ...

Pourquoi cette ville qui faisait naître le sourire avec ses moules, ses frites et son Manneken-Pis, est-elle à présent le nom de cette folie ? J'encourage vivement les Bruxellois à interdire que l'on utilise le nom de leur ville pour nous annoncer que l'Europe tout entière doit envoyer des contingents humains pour qu'ils soient jetés dans les flammes de la misère.

En fait, on comprend bien pourquoi la presse ennemie nous délecte de ces noms familiers : « Bruxelles, la France, L'Italie, Athènes » et que sais-je encore. Evidemment s'ils appelaient les choses par leur nom et disaient « Les putains de salopards mafieux de la haute finance veulent votre peau et vite », ça ferait mauvais genre.

Video

Alain Soral analyse la levée de l'embargo sur les armes destinées aux rebelles syriens

Radio Iran, interview le 29 mai 2013 de Alain Soral, écrivain sociologue, au sujet de la levée de l'embargo sur les armes destinées aux rebelles syriens, va-t-on vers le déclenchement d'une troisième guerre mondiale ?


Network

Cybersécurité : attaques soutenues par la Chine

De plus en plus de pays contournent les règles qui permettent aux espions et aux autorités publiques de mener des cyberattaques. Il s'agit d'une menace de sécurité majeure qui devrait être évoquée dans une convention internationale, a déclaré le responsable de la cybersécurité d'une entreprise chinoise de télécommunications de premier plan.

Cyber Attacks
© Inconnu
« Je crains de plus en plus de voir davantage de pays dire 'nous voulons que notre ministère juridique, nos forces de police et nos services de renseignements soient en mesure de pirater les appareils des autres dans le monde et d'espionner les gens » a déclaré John Suffolk, responsable de la cybersécurité mondiale pour Huawei.

M. Suffolk, auparavant conseiller et directeur du système d'information du gouvernement britannique, a mentionné des rapports récents selon lesquels l'Australie et les Pays-Bas envisagent d'autoriser les instances chargées de l'application des lois à mener des cyberattaques si elles estiment qu'elles peuvent être menacées.

Il est dangereux de justifier des attaques

« Mais plus les gens en font une norme, [plus] vous passez au niveau suivant et la situation s'intensifiera. Le problème n'est pas que les pays conduisent ces [attaques soutenues par l'État], mais qu'ils les légitiment, ce qui signifie qu'ils accepteront d'autres choses par la suite » a déclaré M. Suffolk.