Selon un document publié par le Département de la Justice américain, le 4 février 2013, l'administration américaine peut en toute légalité assassiner un citoyen américain hors des Etats-Unis si la cible est
« un haut chef opérationnel » d'Al-Qaïda ou d'un groupe associé et pose une menace imminente aux Etats-Unis.
Le document définit de manière très élastique la «
menace imminente » comme n'étant pas obligatoirement basée sur des renseignements obtenus sur une attaque spécifique mais «
doit comprendre des considérations sur un créneau pertinent de possibilités ». C'est-à-dire pas
« dans un futur immédiat ». Pour l'
Union des libertés publiques américaine, le droit du président de déclarer des Américains, «
une menace, et de les tuer loin d'un champ de bataille reconnu et sans intervention judiciaire avant ou après les faits », à savoir en leur déniant leurs droits constitutionnels, est «
une extension étonnante du pouvoir exécutif ».C'est ainsi qu'en septembre 2011, Anwar al-Awalaki et son fils de 16 ans, ainsi que trois autres Américains furent assassinés au Yémen par des frappes de drones.