Les Maîtres du MondeS


Airplane

Obama reconnaît l'existence de frappes de drones américains au Pakistan

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© AFP
Le président des Etats-Unis Barack Obama a reconnu lundi que son pays menait des frappes de drones contre Al-Qaïda au Pakistan, des opérations qui faisaient figure de secret de Polichinelle à Washington mais n'avaient jusqu'ici jamais été officiellement confirmées.

Interrogé sur l'utilisation par son administration de drones armés, lors d'un échange avec des internautes sur les sites de socialisation Google+ et YouTube, M. Obama a défendu ces opérations et indiqué que "évidemment, beaucoup de ces frappes ont lieu dans les FATA", acronyme en anglais de "Federally Administered Tribal Areas", soit les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.

Dollar

Les Etats-Unis ont perdu la trace de 2 milliards de dollars d'argent irakien

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Parade à Bagdad pour le retrait des forces américaines d'Irak, le 30 juin 2009.REUTERS/HO
Le département américain à la défense est incapable de justifier l'emploi de deux milliards de dollars d'argent irakien dans les années qui ont suivi l'invasion de 2003, selon un rapport d'un observatoire public américain paru lundi 30 janvier.

Le ministère ne peut justifier l'emploi d"'environ les deux tiers d'une somme de quelque 3 milliards de dollars" mise à sa disposition par le gouvernement irakien pour le paiement de contrats passés par l'Autorité provisoire de la coalition avant sa dissolution, en 2004, et son remplacement par un gouvernement irakien, selon ce rapport du bureau de l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Irak (Sigir).

La plus grande partie des fonds (2,8 milliards de dollars) a été placée sur un compte bancaire de la Réserve fédérale de New York, et 217,7 millions de dollars dans un coffre du palais présidentiel de Bagdad. Selon les documents fournis par la banque centrale américaine, 2,7 milliards de dollars ont été prélevés du compte new-yorkais par le département à la défense, mais il n'existe "pas de précision sur les paiements ou de documents financiers, comme des factures, pour les justifier", note le Sigir.

Eye 1

Le FBI chercherait à surveiller Facebook et Twitter

La fermeture de Megaupload semble n'avoir été pour la justice américaine que la première étape visant à un contrôle du web. Le FBI serait en quête de développeurs pour créer un logiciel de surveillance des réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Le FBI semble de plus en plus intéressé par les différents échanges entre internautes. Le coup d'arrêt de Megaupload avait et fait encore grand bruit sur la Toile mais l'agence fédérale et le département de la Justice américaine ne semblent pas vouloir s'arrêter en si bon chemin. C'est maintenant au tour de Facebook et Twitter d'être dans le collimateur des autorités.

Sur le site du FBI, on peut y lire un appel d'offre cherchant des personnes susceptibles de mettre au point un logiciel capable de surveiller et récupérer des informations sur les réseau sociaux, dans le but évidemment de repérer des "menaces potentielles". Selon le site Réponse à tout, le but de cette publication est pour le FBI d'évaluer la faisabilité technique d'un tel procédé et le coût de ce dernier.

Cult

La MIVILUDES introduit la phobie des « sectes » dans les crèches et à l'école

La secrétaire d'Etat à la famille, Claude Greff, et le président de la MIVILUDES, Georges Fenech, ont coopéré pour diffuser « dans les lieux fréquentés par les jeunes et leurs familles tels que les crèches, les écoles, les services sociaux », 10 000 affiches sur le thème « Face au phénomène sectaire, parents soyez vigilants », nous apprend le Figaro (16/01/2012).

Quelle est la justification d'une telle campagne ? Le Figaro pense la trouver dans l'affirmation suivante tirée de propos de ces dernières années du président de la MIVILUDES: « On estime entre 60 000 et 80 000 le nombre d'enfants victimes de dérives sectaires ». Ces propos sont graves puisqu'ils mettent en cause de nombreuses familles appartenant à des minorités spirituelles, éducatives et thérapeutiques : les groupes arbitrairement qualifiés de « sectes » par la MIVILUDES. Sont-ils étayés par une enquête précise, scientifique, pluridisciplinaire, dont les résultats ont été contrôlés et publiés dans des revues fiables et permettant d'arriver à la conclusion d'un réel danger ? Non. Il n'y a pas le moindre début de commencement de preuve confirmant ces données qui sont de la pure désinformation. Rappelons par ailleurs les propos de Jean-Yves Dupuis, inspecteur général de l'administration de l'Education Nationale (Mission « sectes » de ce ministère) lors de l'enquête parlementaire de 2006 sur le thème « Sectes et enfance » présidée par Georges Fenech : « Nous avons demandé aux inspecteurs d'académies quels étaient parmi ces enfants en danger, ceux qui l'étaient à cause de mouvements sectaires, ils nous ont répondu qu'il y en avait 8 [sur les 19000 signalements auprès des parquets comme le commente Georges Fenech lui-même] ».

USA

Le discours sur l'état de l'Union

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Même selon le niveau traditionnel de dégénérescence du discours annuel sur l'état de l'Union prononcé par le président des États-Unis, le discours d'Obama de mardi soir était un remarquable ramassis de panacées pro-patronales, d'intimidations militaristes et de mensonges.

Les médias, tant ceux de droite que « de gauche », on tenté de présenter le discours comme un appel populiste aux travailleurs qui marquait un virage abrupt dans le ton adopté par l'administration. Ce n'était toutefois rien de la sorte.

L'objectif de l'administration, tel qu'exposé dans le discours d'Obama, est d'abaisser considérablement, et de façon permanente, les conditions de vie de la classe ouvrière. Devant une misère sociale de masse, Obama a appelé pour une mesure secondaire (un programme de formation à l'emploi pour les chômeurs), mais surtout pour un programme pro-patronal de déréglementation, de « réforme » de l'éducation, et de coupes dans les programmes sociaux. Pour la population du globe, il a évoqué de nouvelles guerres, mentionnant la possibilité d'une guerre contre l'Iran et louangeant les bombardements en Afrique et au Moyen-Orient par des drones américains.

X

Fichage de tous les Français : le gouvernement persiste

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La nouvelle carte d'identité biométrique sera bientôt adoptée en France. L'occasion pour le ministre de l'Intérieur de faire voter la création d'un fichier centralisé des « gens honnêtes », permettant de croiser les données biométriques de 45 millions de Français. Une atteinte sans précédent aux libertés publiques. Contre l'avis de la Cnil et d'une très grande majorité du Sénat, Claude Guéant a pourtant réussi son passage en force.

Dernière ligne droite avant l'adoption définitive de la nouvelle carte d'identité biométrique. Cette carte, munie d'une puce « commerciale » facultative, contiendra des informations biométriques et entraînera un fichage de tous les citoyens de plus de 15 ans d'une ampleur jamais égalée en France. Dans son vote le 12 janvier, l'Assemblée nationale a rétabli le « lien fort » (refusé par le Sénat), qui permet notamment l'identification de n'importe quelle personne à partir de ses seules empreintes digitales : une personne demandant une carte d'identité française devra donner ses empreintes digitales, et celles-ci seront ensuite enregistrées dans ce fichier des « gens honnêtes », consultable par des officiers de la police judiciaire dans le cadre d'enquêtes (lire notre enquête). Le « lien faible » entre données biométriques et fichier, préconisé par le Sénat, permettrait au contraire d'empêcher les usurpations d'identité, mais sans donner d'informations complémentaires sur les personnes à partir de leurs seules empreintes digitales.

La commission mixte paritaire, chargée de trouver un compromis entre les positions de l'Assemblée et celles du Sénat, avait arbitré début janvier en faveur du « lien faible ». Après un passage précipité devant l'Assemblée nationale, le texte est a été étudié le 26 janvier pour la troisième et dernière fois par le Sénat. Entre-temps, Claude Guéant y a ajouté de nouveau ses amendements, demandant le rétablissement du « lien fort ». Le Parti socialiste dénonce un passage en force du gouvernement, « au mépris du vote unanime du Sénat » (340 voix contre 4, dont 127 sénateurs UMP), en novembre dernier.

USA

Noyade dans l'hypocrisie : guerre au delà des frontières et austérité en-deçà

Traduit par Résistance 71

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Le gouvernement américain est si prétentieux qu'il est devenu une caricature d'hypocrisie. Leon Panetta, un ancien membre du congrès qu'Obama a nommé directeur de la CIA et maintenant chef du Pentagone, vient juste de dire aux marins à bord du porte-avions USS Enterprise, que les Etats-Unis maintiennent une flotte de 11 porte-avions afin de projeter une puissance maritime contre l'Iran et de convaincre l'Iran que "cela est mieux pour eux d'essayer de négocier avec nous par la diplomatie" ( "it's better for them to try to deal with us through diplomacy." 

)

S'il faut 11 porte-avions pour gérer l'Iran, combien Panetta projette t-il d'en avoir pour contrer la Russie et la Chine ? Mais pour en venir au point plus important, l'Iran a essayé de "négocier au moyen de la diplomatie". La réponse de Washington n'a été que menaces de guerre et d'attaques militaires, accusations infondées et irresponsables que l'Iran essaie de construire une arme nucléaire, sanctions et embargo pétrolier. Les accusations de Washington font écho à celles d'Israël et sont en contradictions avec ses propres agences de renseignement et l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA). Pourquoi Washington ne répond-elle pas à l'Iran de manière civilisée, avec diplomatie ? Réellement, lequel de ces deux pays est la plus grande menace pour la paix ?

Washington envoie le FBI fouiller les maisons d'activistes pacifistes et met au travail un grand jury pour créer un cas légal contre eux pour avoir aider un ennemi nébuleux en protestant contre les guerres de Washington. Le département de la sécurité de la patrie (NdT: le fameux DHS, la stasi, sécuritaire de l'empire du goulag levant) lâche ses cerbères pour brutaliser les manifestants pacifiques du mouvement d'occupation de Wall Street. Washington fabrique une procédure légale contre Bradley Manning, Julian Assange et Tarek Mehanna, qui annihile le premier amendement de la constitution en mettant au même niveau la liberté de parole avec le terrorisme et l'espionnage. Le maire de Chicago et ancien chef du personnel de la Maison Blanche d'Obama, Rahm Israel Emmanuel, pousse une ordonnance qui interdit et rend illégal les manifestations publiques dans la ville de Chicago; et la liste continue. Au milieu de tout cela, la ministre des affaires étrangères Hillary Clinton et d'autres hypocrites de Washington accusent la Russie et la Chine de museler la dissidence.

Handcuffs

Un ancien représentant de la Libye aux Nations Unies torturé par les nouveaux dirigeants libyens

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Abuzed Omar Dorda à l'ONU
Abuzed Omar Dorda, ancien représentant de la Libye aux Nations Unies, a soutenu Kadhafi jusqu'au bout. Il a été arrêté en septembre 2011 et depuis, il est détenu et torturé. En octobre, on a avisé des membres de sa famille qu'il avait été transporté dans un hôpital de Tripoli, mais il leur était interdit de le contacter. Selon eux, des gardiens l'ont jeté en bas du deuxième étage de la prison où il était détenu et il a été violemment battu.

Son fils a lancé un cri d'alarme récemment:
« ll semble que mon père ait été capturé par une milice la nuit dernière à l'hôpital. Il est toujours dans une situation critique et ne devrait pas quitter l'hôpital pour préserver sa santé. Certaines personnes responsables de sa torture et qui le surveillaient à l'hôpital font parti des kidnappeurs.

Vu la condition physique de mon père, je ne pense pas qu'il survivra longtemps entre les mains des terroristes. Plus les gens seront au courant de ce qui arrive à mon père, plus les terroristes seront effrayés des conséquences possibles. »
La Libye est toujours en guerre. Maintenant qu'un gouvernement fantoche a été installé, la Libye n'est plus un sujet chaud et ne fait plus les manchettes dans les médias occidentaux. Pourtant la guerre se poursuit. Au yeux des médias dominants, les violences sont pratiquement toujours imputables aux « partisans du régime déchu », malgré les reportages indépendants faisant état des crimes commis par ceux que la presse mainstream a présenté jusqu'à ce jour comme des « militants pro-démocratie », en nous les montrant paradoxalement armés jusqu'aux dents.

USA

La présidence de la Ligue Arabe cherche à étouffer le rapport de ses experts

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Depuis le début des événements qui endeuillent la Syrie, deux versions des faits s'opposent : pour les Occidentaux et leurs alliés du Golfe, le régime réprime dans le sang une révolution populaire, tandis que pour la Syrie et ses alliés du BRICS, le pays est attaqué par des groupes armés venus de l'extérieur.

Pour faire toute la lumière sur ces événements, la Ligue arabe a créé une Mission d'observation composée par des personnalités nommées par chaque État membre (sauf le Liban qui n'a pas souhaité participer). Cette diversité des experts garantit l'impossibilité de manipuler le résultat, leur nombre (plus de 160) et la durée de leur mission (1 mois) permet de dresser le tableau bien plus large que tous ceux dont on disposait précédemment. A ce jour, aucun organisme tiers ne peut prétendre avoir conduit une enquête aussi vaste et aussi rigoureuse, et par conséquent ne peut prétendre mieux connaître la situation en Syrie.

Le Comité ministériel de la Ligue Arabe, chargé du suivi du Plan arabe et composé de 5 États sur les 22 membres de la Ligue (Algérie, Égypte, Oman, Qatar, Soudan) a validé le rapport de la mission par 4 voix contre 1 (celle du Qatar) et a décidé de prolonger d'un mois la mission des observateurs.

Bad Guys

Libye : accusations de pratique « généralisée » de la torture sur les détenus

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© AFP/Patrick Baz
TRIPOLI - Des organisations de défense de droits de l'Homme ont dénoncé jeudi une pratique "généralisée" de la torture sur des détenus partisans présumés de l'ancien régime libyen, dont certains ont succombé aux mains de brigades d'ex-rebelles.