Les Maîtres du MondeS


Star of David

Meilleur du Web: Démystifier le 11 septembre : Israël et la stratégie de l'erreur

Traduit par Alter Info


Il y a plusieurs années, j'ai lu une discussion fascinante sur la "stratégie de l'erreur." Cela impliquait essentiellement d'utiliser les préjugés et les idées préconçues d'une cible en l'induisant en erreur quant à l'origine et à l'intention de l'attaquant, et de la piéger dans une situation tactique qui jouera ensuite à l'avantage stratégique de l'attaquant.

C'est ce qui s'est déroulé dans les attentats du 11 septembre qui nous ont conduit dans l'engrenage des guerres et des conflits présents (Afghanistan et Irak), planifiés (Iran et la Syrie) et projetés (Jordanie et Égypte), qui profitent à Israël et aucun autre pays - bien que je concède que de nombreux entrepreneurs privés et politiciens tirent profit de la mort et de la misère des autres.

En tant qu'analyste stratégique, je suis aussi absolument certain, que le 11 septembre lui-même, d'où découle tout le reste, est une opération typique orchestrée par le Mossad. Mais le Mossad ne l'a pas fait seul. Ils ont eu besoin d'une aide de l'intérieur des États-Unis (et d'ailleurs aussi peut-être) et ils l'ont eu, principalement de quelques anciens du PNAC (le mal nommé Project for a New American Century [Projet pour un Nouveau Siècle Américain]) et leurs affiliés à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain, qui avec les attaques du 11 septembre tenaient enfin l' '"événement catalyseur" dont ils avaient besoin et dont ils rêvaient pour entraîner les États-Unis en guerre pour le compte d'Israël, huit mois seulement après son entrée en fonction.

Vader

Dick Cheney : le terroriste américain à l'état brut

Traduction : JPP pour Info-Palestine

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Dick Cheney, vice-président des USA, le 20 juin 2007
Photo : Doug Mills/The New York Times
Maintenant, cela va de soi : quand quelqu'un quitte le service du gouvernement, surtout après un poste bien en vue, il écrit un livre. Tous ils le font, parfois même plusieurs. Richard Nixon en est le principal exemple en publiant une apologie en plusieurs volumes ; quand le moment vint de le mettre en terre, il avait écrit assez de livres pour remplir une bien longue étagère. Henry Kissinger fut tout aussi prolifique, ce qui conduit à s'interroger sur la relation entre activités criminelles et page imprimée. Nixon a été chassé de son poste après une série de crimes qui, à l'époque, n'avaient pas de précédent, et Kissinger est toujours si tristement célèbre qu'il ne peut se rendre à l'étranger de crainte de se faire arrêter. A eux deux, ils ont écrit assez de livres pour occuper la moitié du rayon Sciences politiques de toutes les librairies du pays, peut-être pour essayer, en vain, de trouver des justifications aux dommages irréparables que leurs actes ont causé à la république.

A propos de dommages à la république, Dick Cheney vient de sortir ses mémoires (*). Je suis sûr que maintenant vous en avez entendu parler ; il en a fait la promotion en annonçant que son contenu allait faire exploser des têtes à Washington, ce qui en a conduit beaucoup qui doivent être mieux informés maintenant à dire, « Ouh ! ça devrait être bon ». Or ça ne l'est pas ça, mais pas du tout, et je dois vous avouer que j'ai été très près de prendre la fuite... pas à cause de son contenu, mais parce que je me confrontais à la réalité rance d'un Dick Cheney libre et non condamné, apparaissant sur la scène publique une fois encore.

USA

Meilleur du Web: Les commémorations orwelliennes du 11-Septembre annoncent de nouvelles guerres

Le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre donne lieu à une débauche d'articles, de documentaires et de programmes audio-visuels pour certifier la version bushienne des événements, alors que l'opinion publique mondiale est devenue majoritairement sceptique. Pour Thierry Meyssan, qui est à l'origine du débat mondial sur l'interprétation des attentats, cette écrasante campagne médiatique est l'ultime tentative du système impérial pour préserver son apparente légitimité et justifier ses prochaines guerres.
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© ©Elysée. Nicolas Sarkozy : « Dix ans ont passé qui n’ont rien effacé du souvenir de ces destins brisés et tous les Français se souviennent de ce qu’ils faisaient en ce 11 septembre, tant ils ont été bouleversés par ce qui vous est arrivé. Et au soir du 11 septembre, au fond, nous les Français nous nous sentions américains comme jamais. (…) La plus belle réponse à ces assassinats en masse et à ces assassins, c’est la libération des peuples arabes, autour des valeurs qu’ont toujours incarnées l’Amérique et la France, la démocratie. »
Il est étrange d'observer la manière dont la presse occidentale célèbre le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre : alors que le sujet pourrait être abordé sous des angles très divers, un mot d'ordre s'est imposé ou a été imposé. Les médias rivalisent en matière de témoignages sur le thème : « Que faisiez-vous ce jour-là, à ce moment-là ? ». Cette approche illustre la volonté collective de ne pas prendre de recul, de ne pas analyser l'événement et ses conséquences, pour se limiter au seul registre de l'émotion instantanée, bref de ne pas faire de journalisme, mais du grand spectacle.

Cette commémoration s'accompagne d'injonctions orwelliennes : « Comment osez-vous douter de la version officielle face à la douleur des familles de victimes ? », ou encore « Ceux qui remettent en cause la version officielle sont des négationnistes ennemis de la démocratie ! ». Or, précisément, le respect des victimes - pas seulement celles qui sont mortes ce jour-là aux États-Unis, mais aussi celles qui sont mortes des conséquences en Afghanistan, en Irak, en Libye et ailleurs - exige que nous cherchions la vérité au lieu de nous contenter de mensonges abracadabrantesques. Et comment pouvons-nous faire vivre la démocratie si nous ne questionnons pas les vérités officielles, pire si nous remplaçons le débat argumenté par l'injure ?

Radar

Certaines libertés ont aussi disparu le 11 Septembre 2001

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Les ruines du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.AFP/ALEX FUCHS
Souvenez-vous. Il fut un temps où aucun militaire ne patrouillait, Famas en bandoulière, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, un temps où vos e-mails avaient peu de risques d'être interceptés, où votre mine déconfite sur le trajet du bureau n'était pas immortalisée chaque jour par des dizaines de caméras, une époque révolue où embarquer un flacon de shampoing à bord d'un avion était encore un geste anodin... C'était avant le 11 Septembre 2001.

Ce jour-là, lorsque les tours jumelles du World Trade Center tombent en poussière, la puissance symbolique des Etats-Unis est ébranlée, ainsi qu'une certaine idée de la liberté. Un mois plus tard, le Patriot Act est signé par George W. Bush. Au nom de la sécurité, quelques unes des libertés fondamentales si chères aux Américains sont sacrifiées.

Commentaire: Il ne faut pas perdre de vu que la majeure partie du terrorisme étant fabriqué par d'autres officines dépendantes d'un état ou d'un autre, cela permet d'avoir un système qui s'auto-entretient. Ceci est bien pratique pour faire passer toutes ces lois d'exception et arriver à ces pertes de liberté. Le 11 septembre 2001 étant "l'acmé" de ce système.


Star of David

Le rapport Palmer/Uribe blanchit les crimes israéliens

Traduction : MR pour ISM

Comme l'on s'y attendait, le rapport Palmer/Uribe (1) sur les attaques contre la Flottille du 31 mai 2010, révélé par le New York Times le 1er septembre (2), est malheureusement le blanchissement des crimes israéliens. Bien qu'il accuse les forces israéliennes d'avoir utiliser une force excessive lorsqu'elles ont attaqué nos bateaux civils naviguant vers Gaza dans les eaux internationales, il justifie à tort le blocus israélien de Gaza, jette le doute sur les intentions des organisateurs de la flottille et ne cherche pas à demander de comptes aux auteurs des violations des droits de l'homme.
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Le rapport Palmer/Uribe est vicié depuis le début. La désignation de l'ex-Président colombien Alvaro Uribe comme vice-président de la commission jette un doute sérieux sur l'intégrité et l'impartialité de celle-ci. L'association intime d'Uribe avec les pratiques militaires et paramilitaires de meurtres de civils en Colombie et son mépris notoire pour les défenseurs des droits de l'homme rendait problématique sa nomination dans une commission chargé de traiter de questions de droits de l'homme. En outre, le gouvernement d'Uribe a déclaré officiellement qu'il souhaitait une coopération militaire plus étroite avec Israël (3).

Star of David

Aide pour Gaza : la tension monte entre la Turquie et Israël

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Photo: AP/Ariel Schalit
Le Mavi Marmara à son arrivée dans le port d'Ashdod en mai 2010.
Le gouvernement israélien juge « graves et difficiles » les déclarations d'Ankara selon lesquelles les bateaux turcs acheminant de l'aide humanitaire à Gaza seraient désormais escortés par ses forces navales.

L'État hébreu refuse toutefois de s'engager dans une surenchère dans son contentieux avec la Turquie.

En mai 2010, neuf militants turcs propalestiniens avaient été tués lors de l'assaut israélien mené en eaux internationales contre la flottille pour Gaza.

Jeudi, le premier ministre turc, Receip Tayyip Erdogan, a affirmé que « les navires de guerre turcs seront chargés de protéger les bateaux turcs acheminant de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza », soumis à un blocus israélien.

« Désormais, nous ne permettrons plus que ces bateaux soient la cible d'attaques de la part d'Israël comme cela a été le cas avec la "flottille de la Liberté", car Israël fera alors face à une riposte appropriée », a ajouté M. Erdogan, en entrevue à la chaîne de télévision Al-Jazira.

Dollar

Meilleur du Web: 737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales

Une étude d'économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu'un petit groupe d'acteurs économiques - sociétés financières ou groupes industriels - domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d'entreprises à travers le monde.
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Leur étude, à la frontière de l'économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l'Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier. Leur travail - « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) - porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l'OCDE. Ils ont mis en lumière les interconnexions financières complexes entre ces « entités » économiques : part du capital détenu, y compris dans les filiales ou les holdings, prise de participation croisée, participation indirecte au capital...

Résultat : 80 % de la valeur de l'ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d'assurances ou des grands groupes industriels. Le monopole de la possession du capital ne s'arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.

USA

J'ai vu la transition vers la peur à Tripoli

Extraite par le CICR de l'hôtel Rixos où elle était restée bloquée durant cinq jours, Lizzie Phelan livre ses premières impressions après la chute de Tripoli. Le danger, la mort et la peur règnent désormais dans la capitale de la « Nouvelle Libye », tandis que paradent l'OTAN et ses Collaborateurs.
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Avec ses collègues de TeleSur, de Russia Today, du Centre for Research on Globalization et du Réseau Voltaire, Lizzie Phelan (PressTV) est l’une des rares journalistes a avoir pris le risque de rendre compte de la réalité en Libye, à contre-courant de la propagande relayée par les médias dans les pays de la Coalition.
Il n'est pas aisé, dans la fureur médiatique déclenchée par la chute de Tripoli et le renversement du gouvernement libyen, de trouver une analyse claire de la manière dont les choses se passent maintenant, sous le nouveau pouvoir. Après être restée cinq jours bloquée à l'hôtel Rixos avec 35 journalistes étrangers, j'ai eu du mal à croire que les rues que nous traversions étaient les mêmes que celles qui m'étaient devenues si familières pendant le mois que j'ai passé dans la capitale libyenne.

Les rues, avant si animées, où les familles allaient à la plage ou en venaient et se préparaient pour le dîner qui devait interrompre le jeûne de ramadan, étaient maintenant vides. Aux drapeaux verts s'étaient substitués ceux des rebelles, et les rares check points - occupés auparavant par des volontaires, hommes et femmes, c'est-à-dire par des voisins - avaient été remplacés par des check points installées tous les 100 mètres et surveillés maintenant par des tanks et des combattants, uniquement des hommes, qui portaient des armes sophistiquées fournies par la force militaire la plus puissante du monde : l'OTAN.

Les fiers jeunes libyens noirs qui avaient assuré la protection des quartiers qu'ils habitaient avaient disparus. Nous allions les revoir ultérieurement, acculés, prisonniers sur des pick-up, comme dans ces images que, dans les mois précédents, on ne pouvait prendre qu'à des endroits comme Bengazhi et Misrata. Ils sont victimes de la rumeur selon laquelle Kadhafi aurait recruté des mercenaires dans les pays subsahariens, allégation largement rejetée par les organisations de défense des droits de l'homme vu qu'aucune preuve n'a été fournie pour l'étayer. Mais, dans la nouvelle Libye, les noirs se trouvent, avec les membres des tribus les plus importantes [en termes de population], comme celles de Warfallah, Washafana, Zlitane et Tarhouna, parmi les populations que les rebelles soupçonnent d'apporter leur soutien a Mouammar Kadhafi, un crime qu'ils punissent de mort, sinon d'une manière pire encore.

Cult

Eugénisme : Obligation vaccinale, suppression des allocations et réduction de la population ?

Traduit par Sylvie Simon

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Dans un article paru vendredi dernier dans l'Irish Independent, le Ministre actuel de la Protection Sociale, Joan Burton a esquissé le projet de lier le payement des allocations familiales à la fréquentation scolaire et... devinez quoi, aux vaccinations !

Ceci n'est rien de moins qu'un programme de vaccination forcée sur les enfants de la nation et particulièrement ceux venant de milieux sociaux défavorisés, qui dépendent beaucoup des aides de l'État.

La théorie veut que les parents devraient être "incités" à faire vacciner leurs enfants par la menace de voir leurs allocations familiales suspendues s'ils ne le faisaient pas.

Il apparaît donc que les parents vont avoir le choix de soit refuser au gouvernement le droit d'avoir leurs enfants injectés avec des produits chimiques toxiques reconnus très largement comme étant néfastes à leur santé et de fait faire face aux conséquences de voir leurs enfants être contraints à la sous-alimentation due à la pauvreté ou alors acquiescer avec le système de contrôle psychotique et tuer leurs propres enfants en autorisant le gouvernement, agissant comme intermédiaire des gros laboratoires pharmaceutiques, à appliquer leur programme de contrôle de la population sur votre famille.

USA

Comment les hommes d'Al-Qaida sont arrivés au pouvoir en Libye

Le Réseau Voltaire a reçu de nombreux courriers de lecteurs comportant des questions sur Al-Qaida en Libye. Afin de leur répondre, Thierry Meyssan a rassemblé les principaux éléments connus de ce dossier. Ces faits confirment son analyse, développée depuis le 11-Septembre, selon laquelle Al-Qaida est un milieu de mercenaires utilisé par les États-Unis pour combattre en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, en Tchétchénie, au Kosovo, en Irak, et maintenant en Libye, en Syrie et au Yémen.
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Chef historique d’Al-Qaida en Libye, Abdelhakim Belhadj, est devenu gouverneur militaire de Tripoli « libérée » et a été chargé d’organiser l’armée de la « nouvelle Libye ».
Dans les années 80, la CIA incite Awatha al-Zuwawi à créer une officine en Libye pour recruter des mercenaires et les envoyer au jihad en Afghanistan contre les Soviétiques. À partir de 1986 les recrues libyennes sont formées au camp de Salman al-Farisi (Pakistan), sous l'autorité du milliardaire anti-communiste Oussama Ben Laden.

Lorsque Ben Laden se déplace au Soudan, les jihadistes libyens l'y suivent. Ils y sont regroupés dans leur propre compound. À partir de 1994, Oussama Ben Laden dépêche des jihadistes libyens dans leur pays pour tuer Mouammar Kadhafi et renverser la Jamahiriya populaire et socialiste.

Le 18 octobre 1995, le groupe se structure sous la dénomination Groupe islamique combattant en Libye (GICL). Durant les trois années qui suivent, le GICL tente par quatre fois d'assassiner Mouammar Kadhafi et d'instaurer une guérilla dans les montagnes du Sud. À la suite de ces opérations, l'armée libyenne - sous le commandement du général Abdel Fattah Younés - mène une campagne d'éradication de la guérilla, et la Justice libyenne lance un mandat d'arrêt contre Oussama Ben Laden, diffusé à partir de 1998 par Interpol.