Les Maîtres du MondeS


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Syrie : François Hollande pleure le photographe français, mais pas les petits Syriens

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Olivier Voisin
Un reporter-photographe français, Olivier Voisin, est mort dimanche en Turquie. Il avait été grièvement blessé en Syrie jeudi dernier, alors qu'il accompagnait les soi-disant opposants, cette bande de renégats qui sèment la mort sur leur passage. Agé de 38 ans, sa blessure à la tête, faite par des éclats d'obus la semaine dernière alors qu'il couvrait les opérations terroristes des amis de François Hollande, lui a été fatale.

Ce drame s'était déroulé dans la région d'Idlib (nord de la Syrie). Suite à cela, ayant choisi le mauvais camp, il avait été transféré à l'hôpital international d'Antakya, en Turquie, le berceau des terroristes qui entrent par milliers en Syrie.

Comme on pouvait s'attendre, le président de la République François Hollande, et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, se sont précipités pour lui rendre hommage. Selon un communiqué de l'Elysée:
«Sa disparition rappelle tragiquement les risques pris par les journalistes pour informer nos concitoyens, quels que soient les dangers»

Eye 1

Le gouvernement compte revoir le cadre de la liberté d'expression

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Au Sénat, plusieurs parlementaires préparent la constitution d'un groupe de réflexion sur la liberté d'expression. Il s'agit d'imaginer plusieurs réformes pour encadrer plus fermement ce droit fondamental, en particulier sur Internet. La révision de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est notamment envisagée. De son côté, le gouvernement soutient cette réflexion et compte y participer.

Trop permissive, la liberté d'expression en France ? Il faut croire que c'est l'opinion de quelques sénateurs. Le journal Mediapart rapporte en effet qu'un groupe de réflexion de plusieurs parlementaires issus de la chambre haute du parlement est en train d'être constitué. Objectif ? Limiter les dérapages sur la toile en délimitant plus étroitement la liberté d'expression. L'affaire du hashtag UnBonJuif est passée par là.

Sur ce sujet, Esther Benbassa est en première ligne. La sénatrice membre d'Europe Écologie-Les Verts a signé il y a quelques jours une tribune dans le Huffington Post lui permettant d'avancer une première piste, en estimant que la loi sur la liberté de la presse de 1881 "n'est plus appropriée aux nouvelles technologies". Celle-ci fait d'ailleurs l'objet d'une révision au Sénat.

Cult

Les véritables raisons de la démission de Benoît XVI

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Les experts du Vatican expliquent que le pape Benoît XVI avait décidé de démissionner dès le mois de mars de l'année dernière, après un retour de voyage au Mexique et à Cuba. A cette période, le pape, qui incarne ce que le spécialiste et universitaire français Philippe Portier appelle une « lourde continuité » avec son prédécesseur Jean Paul II, découvre la première partie d'un rapport élaboré par les cardinaux Julián Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi. Dans ce document sont résumés les abîmes, en rien spirituels, dans lesquels l'Eglise est tombée : corruption, finances occultes, guerres fratricides pour le pouvoir, vol massif de documents secrets, luttes entre factions et blanchiment d'argent. Le résumé final insistait sur la « résistance au changement de la part de la curie et des nombreux obstacles posés aux actions demandées par le pape pour promouvoir la transparence ».

Le Vatican est un nid de hyènes enragées, un pugilat sans limites ni morale quelconque où la curie assoiffée de pouvoir fomente les dénonciations, les trahisons, les traquenards, le blanchiment d'argent, des opérations secrètes pour préserver ses prérogatives et privilèges face aux institutions religieuses et financières. Très loin du Ciel et très proche des péchés terrestres. Sous le mandat de Benoît XVI, le Vatican a été l'un des Etat les plus opaques du monde. Si Josef Ratzinger a soulevé le voile du silence sur les curés pédophiles, il n'a en rien modernisé l'Eglise, ni tourné la page de l'héritage d'affaires troubles léguées par son prédécesseur Jean Paul II.

USA

SOTT Focus: L'American Way of Life : « Kill lists » et torture

Traduction SOTT

Le futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
© InconnuLe futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
Combien d'Américains sont au courant que leur gouvernement a revendiqué le droit de tuer arbitrairement leurs concitoyens quand il le veut, et qu'il peut le faire « légalement », sans aucune preuve que le citoyen en question ait été une menace pour quiconque, et encore moins pour le gouvernement des États-Unis ou ses « intérêts » ?

Combien d'Américains sont au courant que le gouvernement des États-Unis a répondu aux procès intentés par l'ACLU [American Civil Liberties Union - Union des libertés civiles américaines - NdT], contestant le droit du gouvernement des États-Unis à s'adonner à des assassinats ciblés de citoyens américains, en prétextant que c'est une question politique et que les tribunaux et les juges américains n'ont rien à dire à ce sujet (« Il n'existe aucune tribune judiciaire appropriée pour évaluer ces considérations d'ordre constitutionnel ») ? Je ne parierais pas beaucoup là-dessus. Mais c'est précisément ce que le gouvernement américain a fait, selon la divulgation d'un « livre blanc » du ministère de la Justice, non daté et non signé, obtenu par NBC News. Vous pouvez lire ce document ici.

La justification juridique réelle, telle que définie par les avocats du ministère de la justice en 2010, est gardée secrète par le gouvernement, mais le « livre blanc » explique que, non seulement le gouvernement a décidé que les assassinats ciblés sans procédure régulière sont légaux, mais qu'aucune preuve de menace imminente de la part d'une cible n'est nécessaire pour que celle-ci soit considérée comme une menace imminente. (Allez comprendre.)

Bomb

Thierry Meyssan à propos du dernier attentat terroriste en Syrie

Dans le jeu de dupes qui se mène au Proche Orient et notamment en Syrie, Thierry Meyssan, l'un des seuls journalistes français et occidentaux à résider sur place, nous éclaire sur la situation concernant le dernier attentat terroriste en date à Damas, particulièrement violent et meurtrier :


Wall Street

Gangsters Bankers: Too Big To Jail

Traduction de SuperNo, Touchatout et Laetsgo.

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L'accord a été annoncé en loucedé, juste avant les vacances de Noël, comme si le gouvernement espérait que les gens soient trop occupés à mettre leurs souliers devant la cheminée pour y prêter attention.

Laissant sur le cul politiciens, avocats et enquêteurs partout dans le monde, le département américain de la justice a laissé en liberté les dirigeants de la banque d'origine britannique HSBC pour la plus grande affaire de blanchiment d'argent de la drogue et de terrorisme de tous les temps. Ils ont certes prononcé une amende - 1.9 milliard de dollars (euros), soit l'équivalent de 5 semaines de profit- mais ils ne sont pas allés jusqu'à soutirer un dollar ou coller un jour de prison à qui que ce soit, en dépit d'une décennie d'abus stupéfiants.

On comprend que les gens en aient ras le bol de Wall Street et que de nouvelles histoires de milliardaires cupides qui volent toujours plus n'arrivent même plus à les scandaliser. Mais l'affaire HSBC est allée bien au delà des crimes de papier et de clavier commis par ces geeks encravatés que l'on associe généralement à Wall Street. Dans cette affaire, la banque s'est littéralement accommodée de meurtres -oui oui, les a d'une certaine manière aidés et encouragés.

Bell

Syrie : le pilleur d'Alep !

Traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

Syrie carte Alep
© Inconnu

Ce serait pour des « raisons humanitaires » que le conseil de l'union européenne du 02/09/2011 ajoutait M. Farés Chehabi, citoyen syrien et Président de la chambre de commerce et d'industrie d'Alep, à la liste des personnes et entités dont il a décidé de geler tous les fonds et ressources économiques, parce que « responsables de la répression violente exercée contre la population civile en Syrie... » [1][2]. Il était classé dans la catégorie : « Apporte un soutien économique au régime syrien » !

Le plus étrange, pour qui se sent concerné par la Syrie, est de découvrir qui est cette personne [3] jugée si inhumaine pour ses concitoyens par la prestigieuse assemblée lauréate du « Prix Nobel de la paix 2012 » et, partant de là, de se demander jusques quand, pour des raisons inavouables d'hégémonie et de faillites, les instances moralisatrices internationales feront mine de ne plus savoir distinguer un « opposant démocrate » et patriote, convaincu de la nécessité du dialogue et de la solution politique proposés par le Président de son pays, d'un « rebelle armé » inféodé aux ténèbres et à l'envahisseur étranger ? Jusque quand tenteront-elles de convaincre leur opinion publique de condamner la catégorie du premier et de soutenir celle du second ? N'est-ce pas un questionnement légitime suite à l'énième décision prise, paraît-il après moult hésitations, par Bruxelles le 18/02/2003 [4] : « Léger assouplissement de l'embargo européen sur les armes en Syrie... afin de fournir un soutien non létal pour la protection des civils » ?!

Dollar

Bruxelles va avoir un droit de veto sur les budgets nationaux

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Près de la Commission européenne à Bruxelles/Image d'archives / Crédits : ABACA
Un accord politique a été trouvé mercredi entre le Parlement européen et la présidence irlandaise de l'UE sur le "two pack", un ensemble de textes présentés fin 2011 pour renforcer les pouvoirs de la Commission et le contrôle sur les budgets nationaux des pays de la zone euro.

La nouvelle loi, appelée "paquet de deux" sur la gouvernance économique, est destinée à éviter une nouvelle crise... Le Parlement européen etla Commission européenne se sont entendus mercredi pour autoriser cette dernière à contrôler les projets de budget des pays de la zone euro afin de s'assurer qu'ils respectent les règles européennes, et à recommander des ajustements si tel ne devait pas être le cas.

Après des mois de discussions houleuses, les députés ont accepté de renforcer les prérogatives de l'exécutif européen pour améliorer la discipline budgétaire de la zone euro et éviter une nouvelle crise de la dette. Aux termes de l'accord, les recommandations de la Commission européenne ne seront pas contraignantes, mais les gouvernements qui n'en tiendront pas compte s'exposeront à des sanctions de Bruxelles. La nouvelle loi complète les règles budgétaires existantes, durcies fin 2011 pour imposer des sanctions plus rapides aux pays qui ne respectent pas les objectifs de déficit budgétaire et de plafond de la dette. "Ces nouvelles loi sont un élément clé pour mettre en place une gouvernance économique plus forte dans la zone euro et renforcer la protection de l'Union européenne contre de nouvelles crises économiques", a estimé le président du Parlement européen, Martin Schulz.

Star of David

Israël s'empare du sous-sol du Golan syrien occupé

général Effi Eitam, israélien
© InconnuLe Général Effi Eitam

A la veille d'une visite officielle de Barack Obama en Israël, le ministre israélien de l'Énergie et de l'Eau, Uzi Landau, a concédé une licence à la firme Genie Energy. Elle est autorisée à exploiter les réserves de gaz et de pétrole du Golan syrien occupé par Israël depuis 1967. Cette nouvelle provocation est dirigée à la fois contre la nouvelle administration Obama et contre le gouvernement de Bachar el-Assad.

En 2008, John Kerry, nouveau secrétaire d'État US, avait tenté avec son collègue Chuck Hagel, secrétaire nominé à la Défense, d'organiser une négociation indirecte Israël-Syrie pour la restitution du plateau du Golan à Damas.

L'exploitation du sous-sol d'une zone occupée par la partie occupante est strictement interdite en droit international.

Genie Energy s'est spécialisé dans les techniques de fragmentation des roches de schiste malgré ses effets dévastateurs sur l'environnement.

Genie Energy est une société de droit US, partiellement détenue par Lord Jacob Rothschild et Rupert Murdoch. L'ancien vice-président des États-Unis, Dick Cheney, siège à son Conseil stratégique consultatif.

Ce projet d'exploitation est dirigé par le général Effi Eitam. En 1990, une court martiale avait bloqué sa promotion après qu'il eut donné l'ordre à ses soldats de casser les os d'un Palestinien de 21 ans, Ayyad Aqel, lequel décéda de ses blessures. Le général Effi Eitam a créé le parti religieux sioniste AHI qui milite pour la déchéance des Palestiniens de 1948 de leur nationalité israélienne, pour la déportation des Palestiniens des Territoires, et pour la création d'un Grand Israël.

Cult

Homosexualité et Vatican, une histoire de scandales

Vêtements sacerdotaux
© SIPA

Selon le quotidien italien La Repubblica, la décision de Benoît XVI de renoncer à son poste pourrait être liée à un rapport - potentiellement explosif - sur l'existence d'un réseau gay au sein des cardinaux du Vatican. Pourtant, ces polémiques ne sont pas nouvelles. La presse à scandale italienne a déjà mis au jour des affaires d'homosexualité au Vatican.

« Lobby gay » ou pas, le thème de l'homosexualité au Vatican n'est pas nouveau dans les médias italiens. Il a fait l'objet de romans et de best-sellers sulfureux, parfois exagérés. C'est un fait connu depuis longtemps des vaticanistes que des religieux et des prêtres travaillant au Vatican ont des liens homosexuels à l'extérieur du petit État : un réseau de religieux, prêtres, voire prélats gays pourrait exister, conservant le silence. Ces dernières années, sous Benoît XVI, deux affaires ont notamment éclaboussé le Vatican.