Les Maîtres du Monde
Ces documents font clairement ressortir à la fois les préparatifs d'Israël en vue d'une autre guerre majeure dans la région et le soutien inconditionnel de membres du Congrès, démocrates et républicains, qui, apparemment, se sont assujettis aux exigences du sceau du secret de l'Etat d'Israël.
Aftenposten, principal quotidien norvégien, a rapporté le mois dernier qu'il détenait les 250.000 dépêches diplomatiques secrètes obtenues par WikiLeaks et a commencé à publier des articles fondés sur ces documents sans publier les dépêches elles-mêmes.
Une petite animation pleine d'humour et très pertinente.
Le 4 octobre 2010, un drone de l'armée américaine lance un missile à la frontière pakistano-afghane. Au moins trois personnes, de jeunes hommes, sont tuées au cours de cette attaque. Cela n'a rien d'inhabituel dans la région. Parmi les victimes figure toutefois un Allemand. Voilà qui n'est pas habituel.
Bünyamin E., 20 ans, était soupçonné de suivre un entraînement dans un camp terroriste. Le parquet de Düsseldorf enquêta sur lui. Après sa mort toutefois, personne n'enquêta sur ceux qui l'avaient tué, ni sur les soldats américains qui commandaient le drone à distance, ni sur leurs supérieurs.
Dans la guerre « par la tromperie, » selon la devise qui a longtemps guidé les planificateurs de guerre israéliens, le timing est tout. Dès que les objectifs géopolitiques d'Israël sont menacés, le chaos est assuré. Dans la terminologie de la sécurité nationale, l'attentat du 24 janvier dans l'aéroport le plus fréquenté de Moscou était un « redéploiement de la dramaturgie. »
Parmi les priorités de Tel-Aviv, la première est de maintenir l'attention sur la dernière chimère géopolitique d'une « guerre mondiale contre le terrorisme, » contre l'« islamo-fascisme. » Le fait que les deux dernières guerres livrées par l'Amérique servent les objectifs israéliens, reste largement non mentionné dans les médias occidentaux.
Six jours avant l'attentat de Moscou, le président russe Dmitri Medvedev s'est rendu en Cisjordanie pour reconnaître un État palestinien ayant pour capitale Jérusalem-Est. Il a relevé explicitement que « c'était la première visite d'un président russe en Palestine non associée à la visite d'un autre pays » (Israël).

Silvio Berlusconi est accusé d'avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure, Karima el Mahroug alias Ruby. © ABACA
Les ennuis de Silvio Berlusconi se sont encore aggravés jeudi avec de nouvelles révélations sur ce que la presse italienne nomme déjà le "Rubygate". De nouveaux documents montrent qu'à part Ruby, la jeune Marocaine au coeur de l'enquête visant le président du Conseil italien pour prostitution de mineure, une autre adolescente a participé à des fêtes osées chez lui fin 2009. Il s'agirait d'Iris Berardi, une Brésilienne née le 29 décembre 1991 et présentée par les enquêteurs comme une "prostituée notoire". Elle était mineure quand elle se trouvait dans ses villas en Sardaigne et près de Milan en novembre et décembre 2009, selon ces documents cités par les médias. Ce n'est pas tout : le parquet de Milan affirme détenir des "éléments probants" sur le versement d'argent et la fourniture de logements gratuits par le magnat à des dizaines de jeunes femmes en contrepartie de prestations sexuelles dans ses résidences. Et les juges ont transmis 220 nouvelles pages de documentation à une commission parlementaire pour obtenir la perquisition de bureaux d'un comptable du Cavaliere rattachés à son activité de député.
· Le blocus de Gaza par Israël est conforme au droit international et les actions prises pour l'appliquer ne sont par conséquent pas immédiatement illégales;
· L'interception de la flottille par la marine dans les eaux internationales et la manière dont cette dernière a pris le contrôle des bateaux - qui a fait neuf morts - est également conforme au droit international;
· Certains participants de la flottille ont utilisé des armes à feu contre la marine israélienne pendant le raid;
· Le personnel de la marine israélienne a, pendant le raid, tiré afin de se protéger;
· Les lacunes au niveau du renseignement ont fait en sorte que la marine ne s'attendait pas à ce qu'il y ait de la résistance armée et que les hauts dirigeants militaires auraient dû, lorsqu'ils l'ont rencontrée, changer leur stratégie;
· Le gouvernement devrait s'efforcer de limiter les souffrances des civils de la bande de Gaza.
La plus grande fuite de documents confidentiels dans l'histoire du conflit du Proche-Orient a révélé que les négociateurs palestiniens avaient secrètement convenu d'accepter l'annexion par Israël de toutes les colonies construites illégalement à Jérusalem-Est occupée à l'exception d'une seule.
Cette proposition sans précédent n'est que l'une d'une série de concessions susceptibles de provoquer une onde de choc chez les Palestiniens et dans le reste du monde arabe.
Des milliers de pages de documents palestiniens confidentiels couvrant plus d'une décennie de négociations avec Israël et les États-Unis ont été obtenues par Al-Jazeera TV et partagées en exclusivité avec le Guardian. Ces documents fournissent un aperçu extraordinaire et vivant sur la désintégration d'un processus de paix vieux de 20 années, qui peut maintenant être considéré comme mort.

Le général William Ward —ancien responsable de la répression dans les Territoires palestiniens devenu commandant de l’Africom— lors d’une cérémonie en mai 2010. L’armée tunisienne a été réduite au minimum, mais le pays sert de base arrière aux opérations « anti-terroristes » régionales et dispose de ports indispensables au contrôle de la Méditerranée par l’OTAN.
Les grandes puissances n'aiment pas les bouleversements politiques qui leur échappent et contrecarrent leurs plans. Les événements qui ont fait vibrer la Tunisie depuis un mois n'échappent pas à cette règle, bien au contraire.
Il est donc pour le moins surprenant que les grands médias internationaux, suppôts indéfectibles du système de domination mondiale, s'enthousiasment soudainement pour la « Révolution du jasmin » et multiplient les enquêtes et reportages sur la fortune des Ben Ali qu'ils ignoraient jusque là malgré leur luxe tapageur. C'est que les Occidentaux courent après une situation qui leur a glissé des mains et qu'ils voudraient récupérer en la décrivant selon leurs souhaits.
Avant toute chose, il convient de rappeler que le régime de Ben Ali était soutenu par les Etats-Unis et Israël, la France et l'Italie.
Considéré par Washington comme un Etat d'importance mineure, la Tunisie était utilisée au plan sécuritaire, plus qu'économique. En 1987, un coup d'Etat soft est organisé pour déposer le président Habib Bourguiba au profit de son ministre de l'Intérieur, Zine el-Abidine Ben Ali. Celui-ci est un agent de la CIA formé à la Senior Intelligence School de Fort Holabird. Selon certains éléments récents, l'Italie et l'Algérie auraient été associés à cette prise de pouvoir [1].
Que Dimon puisse s'exprimer ainsi au beau milieu de la pire crise sociale depuis la Grande Dépression, sans répercussion au gouvernement ou dans les médias, est une indication de l'immensité du gouffre qui sépare les aristocrates modernes du peuple.
De telles remarques - dans un contexte où le taux de chômage officiel avoisine les 10 pour cent, la pauvreté et la sous-nutrition augmentent rapidement, un nombre record de maisons sont saisies par les banques, la richesse des ménages est ravagée par l'effondrement du prix des maisons, les salaires sont en baisse, les fermetures d'écoles et les coupes dans les services sociaux se répandent à la grandeur du pays - ne peuvent venir que de quelqu'un qui est sait hors de tout doute qu'il a l'administration Obama, les deux partis politiques, le Congrès et toutes les autres institutions officielles dans sa poche.