Les Maîtres du MondeS


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Plateforme en Norvège : vaste opération d'évacuation pour 330 employés

The platform Floatel of the Norwegian oil company Statoil at sea of Norway, in 2012
© Floatel/AFP/ArchivesLa plateforme Floatel de la compagnie pétrolière norvégienne Statoil en mer de Norvège, en 2012
Au moyen d'un impressionnant ballet d'hélicoptères, la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a évacué mercredi environ 330 employés d'une plateforme qui avait pris de la gîte dans les eaux agitées de la mer de Norvège.

Au moyen d'un impressionnant ballet d'hélicoptères, la compagnie pétrolière norvégienne Statoil a évacué mercredi environ 330 employés d'une plateforme qui avait pris de la gîte dans les eaux agitées de la mer de Norvège.

Unité de logement accueillant 374 personnes sur le champ d'hydrocarbures Njord à environ 50 milles marins (plus de 90 km) des terres, la plateforme Floatel Superior s'est inclinée « de 3 à 4 degrés » tôt dans la matinée à cause d'une voie d'eau dans un ballast, a annoncé Statoil.

Cards

Barack Obama triomphe pour le statu quo

Obama
© Inconnu
Ce matin, des premiers enseignements peuvent être tirés de la réélection de B. Obama sorti vainqueur du scrutin du 6 novembre 2012.

Sur le plan géopolitique, la nouvelle victoire d'Obama a certainement été une douche froide à Jérusalem pour les jabotinskistes. A peine reconduit dans les affaires, B. Obama n'a certainement pas le désir de voir les cours de l'énergie s'envoler avec une attaque contre l'Iran, réduisant à rien la timide croissance de l'économie américaine. En outre, Obama sait que ses mentors partagent ce même point de vue comme nous l'avons annoncé dans le dernier numéro de LIESI. Il y a un calendrier que d'aucuns veulent gérer dans une certaine paix civile jusqu'en 2016... à moins bien sûr d'un grain de sable providentiel. Certains membres de l'équipe de B. Netanyahu rêvaient d'une victoire de M. Rommey, et sitôt installé à la Maison Blanche de le voir passer à l'action contre l'Iran. L'accalmie est probable et du temps pour avancer tranquillement vers ce Nouvel Ordre Mondial dont les étapes sont bien gérées par le président Obama, comme l'avait d'ailleurs exprimé Henry Kissinger il y a quelques années.

Bomb

Syrie : les attentats se multiplient, des secteurs alaouites de Damas visés

Syrians warriors after bombing attack
© SANA/AFP Des soldats syriens près d'un immeuble détruit après des combats contre les rebelles, le 6 novembre 2012 à Harasta, près de Damas.
Damas était mercredi en proie à des combats, des bombardements et des attaques, les attentats meurtriers se multipliant dans des quartiers et des des banlieues peuplés en majorité d'Alaouites, la minorité dont est issu le président Bachar al-Assad, a rapporté une ONG syrienne.

Damas était mercredi au centre des affrontements entre rébellion et troupes du régime de Bachar al-Assad, les attentats se multipliant dans le même temps dans des quartiers et banlieues peuplés en majorité par des alaouites, la minorité religieuse dont est issu le clan Assad.

A Londres, le gouvernement a annoncé que des responsables allaient s'entretenir avec la rébellion, précisant qu'il n'était pas question d'armer ces groupes mais d'ouvrir des discussions dans le but d'unir l'opposition et de mettre un terme à l'effusion de sang.

Damas, un temps éclipsée par l'ouverture fin juillet d'un front à Alep, la métropole commerçante du nord, est désormais au centre des combats, le régime tentant de la conserver pour y asseoir sa légitimité politique.

Snakes in Suits

L'art de la guerre : le partenaire afghan de Monti

Le 4 novembre, le premier ministre Monti a célébré la journée des forces armées par une visite « surprise » en Afghanistan. Aux militaires italiens de Herat il a affirmé « vous n'êtes pas l'expression d'une nation en guerre : nous sommes ici pour assurer à ce pays sécurité, stabilité et prospérité ».

Il a ensuite rencontré le président Karzai, en l'assurant que l'Italie, comme les autres pays, « va transformer son soutien, ce qui ne signifie pas laisser le pays seul ». C'est ce que garantit l'Accord de partenariat signé à Rome le 26 janvier par Monti et Karzai. Pour la réalisation d' « infrastructures stratégiques » dans la province de Herat, l'Italie accorde au gouvernement afghan un crédit de 150 millions d'euros (alors que L'Aquila et d'autres zones sinistrées n'ont pas d'argent pour reconstruire). On prévoit aussi des investissements italiens dans le secteur minier afghan (alors qu'on ferme les mines en Sardaigne) et dans le soutien aux petites et moyennes entreprises afghanes (alors que les italiennes font faillite). Outre les engagements prévus par l'accord, il y a ceux que l'Italie assume dans le cadre OTAN. Après avoir dépensé dans la guerre en Afghanistan 650 milliards de dollars, les Usa ont engagé les alliés à contribuer à la formation des « forces de sécurité afghanes », qui a déjà coûté environ 60 milliards de dollars, et au « fond pour la reconstruction », qui a déjà coûté environ 20 milliards. Où va ce fleuve d'argent ?

USA

Grand cirque du pays du goulag levant : Bozo ou Kiri... Wall Street et le complexe militaro-industriel grand gagnant du jeu truqué !

Le pays du goulag levant réélit son clone de Wall Street.

Le président sortant Barack Obama est donc réélu avec une grosse marge, pas photo à l'arrivée comme on dit. Les derniers calculs de votes électoraux lui en donnent 303 contre 206 à son opposant Romney (il en faut 270 pour gagner la course de sac).

Donc, débarrassé des élections et de sa réélection puisque deux mandats est le maximum, il a le champ libre pour terminer l'agenda mondialiste et impérialiste entrepris à la suite de Bush et Clinton. Il va donc pouvoir continuer à se consacrer à renvoyer les ascenseurs à ses sponsors de Wall Street en général et Goldman Sachs en particulier et également continuer sur son chemin irresponsable de va t'en guerre en politique extérieure et de destructeur de la constitution américaine à la maison.

Control Panel

Un électeur filme une machine à voter qui choisit Romney quand il vote Obama


C'est a priori un cas isolé, mais il fait beaucoup de bruit sur le Web. Un électeur a filmé son vote dans un bureau de Pennsylvanie. Sur la machine électronique, il choisit une première fois Obama, mais la machine comptabilise Romney. Avant qu'il confirme le vote, il essaie à nouveau. Même résultat.

L'homme met alors la vidéo sur le site Reddit, et elle est immédiatement partagée et circule sur la Toile. Dans la description de la vidéo, il explique en détail les événements. Il précise qu'il est lui-même "un développeur informatique", et qu'il a vite compris que la machine était "mal calibrée", car quand il choisissait un autre candidat, comme l'écologiste Jill Stein, ça fonctionnait correctement. Il dit être prêt "à donner les rush originaux pour vérification sur demande".

Snakes in Suits

SOTT Focus: Cruauté, mépris et moquerie : la nouvelle norme de répression planétaire

Traduction : SOTT

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Il y a quelques jours, j'ai appris qu'Andrea Fornella Abbott, 41 ans, avait été déclarée coupable mardi de trouble à l'ordre public après avoir été arrêtée en juillet 2011 à l'aéroport international de Nashville. Elle était confrontée à 30 jours de prison et à une amende de 50 $, mais le juge l'a soumise à un an de probation parce qu'elle n'avait pas de casier judiciaire. « Et alors ? » me direz-vous. Ce qui m'a ennuyé, c'est son prétendu « trouble à l'ordre public ». Son « crime » a été de discuter avec des agents de la TSA, en insistant pour qu'ils ne touchent pas les parties intimes de sa fille de 14 ans lors d'une « fouille au corps de routine » avant de refuser de subir la procédure invasive elle-même. Vous voyez, le trouble à l'ordre public ne venait pas d'une mère légitimement soucieuse de l'intimité de sa fille et d'elle-même, mais des agents et de la TSA qui ont institutionnalisé le trouble « à l'ordre public » - disons le franchement - pathologique sur la base du Gros Mensonge de la Guerre contre le Terrorisme.

Voici la séquence filmée de l'événement. Bien qu'il n'y ait pas de son, il est clair qu'Andrea Fornella ne faisait que plaider sa cause. Voilà pour l'illusion de la libre expression.

Alarm Clock

Olivier Delamarche spécial élection américaine


Olivier Delamarche est bien conscient que l'élection d'un parti ou de l'autre ne changera rien. Chiffres et opinion manipulée par des sondages qui ne veulent rien dire.

Eye 1

Les politiciens partagent des traits de personnalité avec les serial killers

Pathocracy

Utilisant son expérience d'agent de maintien de l'ordre et les données de l'unité d'analyse comportementale du FBI, Jim Kouri a rassemblé une série de traits de personnalité commune à plusieurs professions.


Kouri, qui est le vice président de la National Assn. of Chiefs of Police, a réuni des traits tels que le charme superficiel, le sentiment exagéré de sa propre valeur, la facilité de parole, le mensonge, l'absence de remord et la manipulation des autres. Ces traits, selon Kouri dans son analyse, sont communs aux serial killers psychopathiques. Mais - et c'est la partie sujette à la controverse et aux discussions animées - ces traits sont aussi communs aux politiciens américains. (Peut-être l'aviez-vous déjà deviné.)

Eh oui. Les violents homicides de côté, nos représentants élus présentent souvent les mêmes exacts traits de caractère que les criminels fous, qui s'évadent des prisons - pas des bureaux.

Snakes in Suits

La solution chinoise

Lakhdar Brahimi & Yang Jiechi
© InconnuL’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi.

La trêve qui devait marquer les célébrations de la fête musulmane de l'Aïd a été largement violée en Syrie. Le gouvernement avait pris soin de couper les principaux axes routiers pour s'assurer que d'éventuels incidents restent isolés et ne puissent pas faire tâche d'huile.


Peine perdue : de nombreuses brigades de l'Armée syrienne libre (ASL) ont reçu des ordres de leurs sponsors pour lancer de nouvelles attaques, auxquelles l'Armée arabe syrienne n'a pas manqué de répondre. En définitive, si certaines régions ont pu bénéficier de quatre jours d'accalmie, le bilan au niveau national est particulièrement décevant. Selon l'endroit où l'on habite, on considère donc cette trêve comme une réussite ou un échec. Au plan diplomatique, elle permet cependant d'évaluer les difficultés que rencontreront des forces de paix, lorsque le Conseil de sécurité décidera d'en déployer. La première, c'est l'absence d'interlocuteur représentatif de l'ASL ; la seconde, c'est la mauvaise foi de la France.