© MatrixPicturesBienvenue dans le Nouvel Ordre Mondial, où les fascistes en uniforme règnent en maîtres
La version officielle du dénouement final du drame de Toulouse est, comme tant d'autres récits officiels concernant les « attaques terroristes islamiques », remplie d'incohérences, et quiconque aurait des velléités d'y croire devra faire une sacrée gymnastique mentale.
Mohamed Merah, Français de 23 ans d'origine algérienne, amateur de voitures, carrossier dans un garage automobile, avait voulu
s'engager dans l'armée française pour « défendre le drapeau français » mais avait été rejeté, faisait la fête
en boîte de nuit quelques semaines avant sa prétendue folie meurtrière, avait des antécédents de délits mineurs, et devait voir le juge en avril pour une histoire de
conduite sans permis. Il se serait aussi rendu en
Israël, en
Afghanistan et au
Pakistan pour des raisons inconnues à ce jour - peut-être pour y subir un « endoctrinement idéologique ».
C'est à peu près tout ce qu'on peut dire sur lui sans tomber dans la propagande douteuse du gouvernement, à savoir l'allégation selon laquelle il serait l'auteur des récentes tueries de Toulouse. Allégation sérieusement mise en doute, un témoin oculaire des meurtres de Montauban ayant
déclaré de façon claire que le tireur, qui portait toujours un casque de moto, était « corpulent » :