Ce même jour, on nous fait comprendre que les frappes aériennes sur la Libye sont insuffisantes ("des frappes tactiques qui n'ont jamais permis à elles seules de gagner une guerre ", "enlisement" ) et on apprend qu'un français a été abattu sur un point de contrôle à Benghazi.
Il s'agit de Pierre Marziali, ancien sous-officier au 3ème RPIMa de Carcassonne et fondateur d'une société militaire privée, Secopex, en 2003. L'AFP parle d'une "société de sécurité privée employant d'anciens soldats".
Jean Guisnel (Le Point) précise que Pierre Marzali était en Libye pour " consolider l'installation d'une succursale de son entreprise ", ouverte par un " ancien sous-officier du service action de la DGSE ", Pierre Martinet (" Ce dernier avait défrayé la chronique il y a quelques années en révélant, dans un livre, ses activités au service de la DGSE, notamment dans la traque des islamistes radicaux. Par la suite, il avait été membre du service de sécurité interne de Canal+ et avait révélé la surveillance illégale dont l'un des auteurs des Guignols, Bruno Gaccio, avait été l'objet ", indique Jean Guisnel ).
Commentaire: En contraste avec la 2e mort grand-guignolesqe de Ben Laden, les médias, une fois n'est pas coutume, considèrent plausible « la théorie du complot » et du « piège » en ce qui concerne cette affaire. Dixit BFM : « C'est une question qu'il faut se poser... DSK a des ennemis. »
On ne peut que se rappeler l'affaire Julian Assange. Cette affaire serait-elle une tentative pour faire passer DSK pour la victime d'un complot visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle, le rendant d'emblée sympathique aux lieux de l'opinion publique ?
Ou le but est-il vraiment de discréditer DSK pour permettre la montée de Marine Le Pen ? Ou la réélection de Sarkozy ?