Telle est la question posée par l'éditeur du livre (Guy Trédaniel) sur le bandeau rouge de couverture du nouvel essai d'Ariane Bilheran, Psychopathologie du totalitarisme. Au fond, pour qui a vécu la crise « Covid-19 » dans sa chair et son esprit, la réponse cingle à chaque page : nous avons coché toutes les cases du processus politique pervers que décrivait la grande philosophe allemande, naturalisée américaine, Hannah Arendt dans son maître-ouvrage
Les origines du totalitarisme.
Ariane Bilheran est normalienne, philosophe, psychologue, clinicienne et docteur en psychopathologie. Elle a déjà écrit deux livres sur la crise de civilisation que fut le traitement politique du Covid-19 (2021 :
Chroniques du totalitarisme et
Le débat interdit (coécrit avec Vincent Pavan, mathématicien) ; mais ici, dans ce nouvel opus, elle élargit sa pensée à tout le spectre de la vie en commun, c'est-à-dire au politique même, selon l'étymologie grecque (
pólis signifiant « cité », et
politikos « l'organisation de la cité »).
Commentaire: Espérons que d'autres pays vont décider par eux-mêmes et faire un pas pour appuyer un État palestinien, comme l'ont fait ces trois pays, même sous la menace d'Israël de faire payer les victimes de ce conflit. De les faire souffrir encore plus.
L'acceptation de ce génocide montre à quel point l'humanité a perdu sa conscience. Et quand la conscience est perdue, c'est la fin de l'humanité. Le prix à payer pour cette perte de conscience va être très dur, apportera plus de souffrance et sera le chemin direct pour l'extinction de l'espèce humaine.