Les Maîtres du Monde
Il y a un face à face entre les deux candidats présidentiels rivaux depuis les élections. L'impasse s'est à présent transformée en guerre civile, alors qu'Alassane Ouattara, qui est soutenu par la France, les Etats-Unis et des organisations internationales, tente d'évincer le président sortant, Laurent Gbagbo.
Les forces de Ouattara se sont emparées de la plus grande partie du pays, dont la capitale politique Yamassoukro et le port principal de San Pedro. Elles luttent pour prendre le contrôle de la capitale commerciale, Abidjan. Gbagbo conserve le soutien de sa garde présidentielle, forte de 2.500 hommes, d'un nombre inconnu de mercenaires et du Mouvement Jeunesse patriotique. Après la résolution du 30 mars du Conseil de sécurité des Nations unies, de nombreux éléments au sein de l'armée sont allés faire allégeance à Ouattara.
La France et le Nigeria ont soutenu la résolution qui appelle l'ensemble des responsables d'Etats à reconnaître Ouattara. Ceci a été le signal pour le début d'un assaut militaire contre les forces de Gbagbo.
Après les dernières élections présidentielles, le président sortant, Laurent Gbagbo, et Ouattara, chef de file de l'opposition, avaient tous deux revendiqué la victoire et déjà prêté serment.
Les pays industrialisés occidentaux tiennent au retrait de Gbagbo; celui-ci peut s'appuyer sur des humeurs anticoloniales dans la population et donc l'UE et les USA estiment qu'il n'est pas fiable.
Ouattara, en revanche - un ancien vice-président du FMI- est bien sûr LE candidat de l'Occident ! Il a travaillé de 1961 à 1990 et de 1994 à 1999 au Fonds monétaire international (FMI). Dans les années 80, il en a dirigé la section Afrique et s'est donc trouvé aux premières loges pour l'application des mesures d'ajustement structurel qui ont eu pour effet d'anéantir l'infrastructure sociale des pays concernés, en ouvrant leurs marchés intérieurs aux denrées européennes (en général des produits agricoles excédentaires chez eux) et donc (comme du reste au Rwanda en son temps !!) de détruire l'agriculture autochtone. De 1994 à 1999 Ouattara a même été vice-Président du FMI. Ce curriculum vitae fait apparaître Ouattara presque comme le candidat idéal pour garantir aux entreprises occidentales la protection des intérêts des multinationales du capital monopoliste.
"Si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, le rapport Goldstone aurait été différent". C'est ainsi que commence le papier que Goldstone a fait paraître dans le Washington Post et qui soulève tant de commentaires. J'ai vraiment l'impression que l'éditeur a probablement modifié le texte et que la phrase originelle devait être quelque chose comme : "Si j'avais su que cela ferait de moi un Juif qui a la haine de soi (self-hating Jew dans le texte) aux yeux d'Israël ma bien aimée, et aux yeux de ma propre communauté juive d'Afrique du Sud, le rapport Goldstone n'aurait jamais existé." Si ce n'est pas ce qu'il avait écrit initialement, c'est certainement ce qu'il faut lire entre les lignes.
Ce vil retournement de veste n'a pas eu lieu cette semaine. Il s'est produit après une année et demi de campagne incessante d'intimidation et de diffamation contre le juge, une campagne semblable à celles qui ont détruit des personnalités importantes comme le sénateur étasunien William Fulbright qui a été politiquement assassiné à cause de sa tentative courageuse de révéler les affaires illégales de l'AIPAC avec l'état d'Israël.
Déjà en octobre 2009, Goldstone avait dit sur CNN : "Je porte un grand amour à Israël" et "J'ai travaillé à la promotion de beaucoup de causes israéliennes et je continuerai à le faire" (Video : "Fareed Zakaria GPS," 4 October 2009).
Selon cette source, de nombreux objectifs non militaires ont été pris pour cibles par « les feux des hélicoptères français ». « L'hôpital de Koumassi (à proximité du camp commando, ndlr), le CHU de Yopougon, précisement la résidence des internes, l'hôpital militaire d'Abidjan (HMA), la résidence du Chef de l'Etat et la présidence, où s'étaient massées des miliers de personnes ainsi que la Rti », a précisé la source militaire avant d'indiquer que le bilan pourrait s'alourdir.
La France est entrée en guerre contre la Côte d'Ivoire après que le président français Nicolas Sarkozy eut autorisé, lundi, le bombardement de plusieurs cibles, prétextant de stopper les actions du Président ivoirien Laurent Gbagbo contre les civils.
FARRAKHAN : « Je te mets en garde mon frère : vas-tu laisser ces démons te pousser dans une voie qui détruira totalement ton avenir avec ton peuple en Afrique et dans le monde entier ?... Pourquoi ne rassembles-tu pas un groupe d'Américains respectés pour qu'ils rencontrent Kadhafi ? Tu ne peux pas lui ordonner de se retirer et de partir comme ça, tu te prends pour qui ? »
La banque a fait l'objet de poursuites judiciaires acharnées. Et comment ! En Mars 2010, en vertu de la loi américaine sur le secret bancaire, Wachovia et l'administration américaine ont signé un accord amiable, resté secret jusqu'ici : 110 millions de dollars d'amende pour avoir autorisé des transactions relatives à des trafics de drogue et 50 millions pour avoir échoué à surveiller les mouvements de capitaux utilisés pour le transport de 22 tonnes de cocaïne. Et... c'est tout ! Aucun dirigeant n'a jamais été inquiété à titre personnel.
Le 30 mars, dans son discours devant les parlementaires syriens, le Président Bachar al-Assad a dénoncé une « conspiration qui vient de l'étranger, mais aussi de l'intérieur du pays. Les personnes derrière cette tentative de déstabilisation mélangent trois éléments : les conflits religieux, les réformes et les besoins quotidiens du peuple », et il a accusé une « minorité » de semer le chaos.
Selon l'agence de presse indépendante Champress (1), les techniques d'agitation employées pour soulever la population à Deraa, près de la frontière jordanienne, ont pour origine un plan ourdi en 2008 par le prince Bandar bin Sultan, ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, et Jeffrey Feltman, ancien ambassadeur américain au Liban (2004-2008). Objectif avoué : renverser le Président Bachar al-Assad et diviser la Syrie. Coût de l'opération : 2 milliards de dollars.
En 1949, tandis que fait rage une guerre froide qui risque de se transformer d'un moment à l'autre en holocauste nucléaire,George Orwell publie son dernier livre et plus célèbre roman : 1984. Si le titre donne dans l'anticipation, la cible est clairement constituée par l'Union Soviétique, représentée comme le « Grand frère » totalitaire, qui rend vaine toute possibilité de communication, en subvertissant le langage et en créant une « novlangue » (newspeak), dans le cadre de laquelle tout concept se renverse en son contraire. En publiant son roman l'année même de la fondation de l'OTAN (l'organisation militaire qui prétendait défendre même la cause de la morale et de la vérité), Orwell apportait ainsi sa brave contribution à la campagne de l'Occident. Il ne pouvait certes pas imaginer que sa dénonciation allait se révéler beaucoup plus pertinente pour décrire la situation advenue, quelques années seulement après 1984, avec la fin de la Guerre froide et le triomphe des USA. De même que sa surpuissance militaire, la superpuissance multimédiatique de l'Occident ne semble pas non plus rencontrer d'obstacle : le renversement de la vérité vient s'imposer par un bombardement multimédiatique incessant et omniprésent, de caractère absolument totalitaire. C'est ce qui émerge clairement de la guerre en cours en Libye.
Dans l'invitation adressée à ses actionnaires en vue de son assemblée générale en mai, Goldman Sachs indique avoir directement versé à chacun des primes de 5,4 millions de dollars au titre des performances individuelles lors de l'exercice 2010, contre zéro pour les deux exercices précédents.
Elle s'ajoute à un salaire de 600.000 dollars, à des actions pour 7,65 millions de dollars, et à d'"autres rémunérations" (contribution à l'épargne retraite, paiement de l'assurance maladie et de l'assurance vie, etc.) entre 158.000 et 464.000 dollars.
Commentaire: L'histoire se répète continuellement et si l'on remplace la Libye par la Syrie et Kadhafi par Bachar el-Assad, ce discours est encore d'actualité.