Les Maîtres du MondeS


Dollar

Avec le MES le parlement français vote le coup d'état permanent européen

Ça y est ils l'ont fait ! Ils ont réussi. Ils ont mis le temps mais la finalité de cette crise financière au niveau européen était de mettre la corde au cou des états et de les priver de leur dernière souveraineté : le vote du budget. Le vote du budget était la dernière attribution souveraine qui restait à notre parlement qui conservait encore une certaine liberté pour décider des investissements à faire pour notre pays, de décider de l'orientation de la fiscalité, bref affecter les dépenses et les recettes de notre pays. Ce que vous faites régulièrement chez vous car vous êtes souverain chez vous ! La France ne sera donc plus souveraine, c'est un jour noir pour notre pays et pour son peuple.

Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité financière) a donc été voté à une très large majorité. Le PS, aussi européiste que l'UMP, ne pouvait décemment pas voter en cette année 2012 d'élection présidentielle un projet qu'elle porte pourtant avec lui. Car ce projet du MES est le projet des européistes, des internationalistes, des mondialistes, bref de ceux qui veulent toujours plus d'Europe et moins de France. Autrement dit toujours plus de technocrates financiers européens et moins de souveraineté populaire. A quoi sert d'aller voter puisque de toutes façons ils sont d'accord sur l'évolution future ?

Le PS a fait un vote tactique en s'abstenant tout en partageant, comme le disait Montebourg dans les primaires, l'idée d'un budget européen et l'idée d'un protectionnisme...européen ! Autrement dit qui n'arrivera jamais puisque l'Europe se construit justement sur des bases libérales de concurrence libre non faussée, tous les traités vont dans ce sens ! Le MES enfonce définitivement le clou dans notre cercueil.

Cult

Organismes de formation professionnelle et sectes : les habituels chiffres fantaisistes de la MIVILUDES

La MIVILUDES a récemment publié un guide, « Savoir déceler les dérives sectaires dans la formation professionnelle »[1], qui a « l'ambition d'aider l'ensemble des acteurs (...) à repérer et à lutter contre les « situations à risque » sectaire.

Aucune indication dans ce guide, sinon les estimations à « vue de nez » du président de la mission, ne permet de déceler la réalité du « danger » supposé de « situations à risque » justifiant la rédaction de ce guide.

En page 31, nous lisons que « la campagne de contrôle initiée par cette instruction d'août 2010 [de la DGEFP] sur les formations comportementales de développement personnel, au sens strict du terme, a révélé (...) 40 annulations de déclarations d'activité, les prestations ne constituant pas des actions de formation (soit 26,92­%). »

40 annulations représentant 26,92 % de l'ensemble laissent entendre que le contrôle portait sur environ 150 organismes, soit 0,3 % du nombre total d'organismes de formation existants (50 000). Sur quelle étude (dont la référence n'est pas donnée) Georges Fenech s'appuie-t-il donc pour affirmer à grand bruit dans la presse : « Entre 1 200 et 1 500 organismes de formation professionnelle seraient liés à un groupe sectaire »[2] ou « suspectés de dérive sectaire » ?[3]

Star of David

Israël : Un pays de plus en plus religieux - sur la voie de l'autodestruction ?

Les résultats d'une enquête sur la poussée du sentiment religieux en Israël suscitent une avalanche de commentaires.

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Manifestation de juifs ultraorthodoxes à Jérusalem, en janvier 2012.
Plus de 80 % des Juifs d'Israël croient en Dieu, 67 % se considèrent comme le "peuple élu" et 61 % estiment que la vie publique en Israël doit s'organiser selon le rythme de la tradition judaïque, révèle Yediot Aharonot. Aux questions* portant sur les attitudes en cas de conflit entre la Halakha (Tradition judaïque) et la législation démocratique israélienne, les réponses sont tout aussi intéressantes.

Ainsi, 85 % des haredim (ultraorthodoxes) et 49 % des religieux traditionnels obéiraient à la Halakha ; 84 % des laïcs antireligieux et 64 % des laïcs modérés préfèreraient la démocratie, et, enfin, 48 % des religieux occasionnels adapteraient leur choix en fonction des circonstances. En définitive, vu le poids de chacun de ces groupes, il ressort que 44 % des Israéliens respectent la loi israélienne et la démocratie, 20 % obéissent à la Halakha et 36 % n'ont pas d'opinion arrêtée.

USA

Faire taire les critiques

Traduit par Résistance 71

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En 2010, le FBI a envahi les demeures d'activistes pacifistes dans plusieurs états et a saisi leurs possessions personnelles dans ce que le FBI, le chef-d'orchestre des faux "complots terroristes", a appellé des "activités ayant trait au soutien du terrorisme".

Des commissions rogatoires furent délivrées afin de forcer les manifestants anti-guerre à témoigner devant des juries d'accusation alors que les procureurs montaient le dossier de façon à dire que s'opposer aux guerres d'agression de Washington constituait un soutien aux terroristes. Le but des raids et des amenés devant les grands juris était d'effrayer le mouvement anti-guerre et le rendre inactif.

La semaine dernière, quasi simultanément, les deux derniers critiques de l'impérialisme du duo Washington / Tel-Aviv ont été éliminés des médias de masse. Le programme populaire de Judge Napolitano, Freedom Watch, a été annulé par Fox TV et Pat Buchanan a été viré de MSNBC. Les deux experts avaient une grande audience et étaient très appréciés pour leur franchise.

Beaucoup suspectent que le lobby israélien a utilisé sa nébuleuse de publicitaires pour réduire au silence les critiques des efforts du gouvernement israélien de mener Washington à la guerre contre l'Iran. Quoi qu'il en soit, le fait est que maintenant la voix des médias de masse est uniformisée. Les Américains n'entendent plus qu'une seule voix, un seul message, et ce message est de la propagande. La dissidence n'est tolérée que sur des sujets comme de savoir si les assurances santé payées par les employeurs doivent couvrir les frais de contraception. Les droits constitutionnels ont été remplacés par les droits à la capote gratuite.

Red Flag

Immigration : le candidat Sarkozy veut-il interdire les couples mixtes ?

À l'approche de l'échéance présidentielle, Nicolas Sarkozy durcit encore le ton à l'encontre des étrangers. Sa nouvelle croisade : les mariages mixtes, première source d'immigration légale en France. Le montant des ressources et la surface du logement seront désormais pris en compte pour obtenir un titre de séjour. En clair, les pauvres n'ont plus le droit de tomber amoureux.
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Nicolas Sarkozy a déclaré le 11 février dans le Figaro Magazine vouloir durcir les conditions d'obtention d'un titre de séjour après mariage avec un Français, en introduisant des critères de « logement » et de « ressources » comme pour le regroupement familial. « Ainsi, nous combattrons plus efficacement les fraudes », souligne-t-il. Une déclaration qui a fait bondir le collectif des Amoureux au ban public, association de soutien et de défense des droits des couples franco-étrangers. « S'il s'agit réellement de contrôler la sincérité des sentiments des couples franco-étrangers, le compte en banque n'en est certainement pas le meilleur révélateur. » Cette proposition confirme une chose selon le collectif : « Les couples franco-étrangers dérangent. »

Déjà en 2006, alors ministre de l'Intérieur...

D'après cette annonce, les conditions d'obtention des titres de séjour seront les mêmes que celles du regroupement familial. Dès 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, fait voter une loi rendant plus difficile le regroupement familial. Le délai de séjour régulier de l'étranger en France passe d'un an à dix-huit mois. Et porte de deux à quatre ans le délai d'attente pour acquérir la nationalité française après mariage, avec une obligation de trois ans de résidence régulière et ininterrompue du conjoint étranger en France.

Evil Rays

USA : la police va utiliser des lasers aveuglants sur les manifestants

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Dans de très nombreux pays dits « démocratiques » l'armée n'a pas le droit d'intervenir contre les citoyens. C'est même ce qui fait la différence entre les démocraties et les dictatures militaires comme l'Egypte. Pour contourner ce principe, les USA militarisent de plus en plus leurs forces de police. Celles-ci sont déjà équipées de blindés et maintenant elles vont recevoir des lasers aveuglants. Ceux-ci ont été testés sur les populations en Iraq et en Afghanistan. [source]

Ces lasers ont une puissance leur permettant de rendre une personne temporairement aveugle à une distance de 300 à 500 mètres quand il fait jour. La nuit, les pupilles sont dilatées et l'œil reçoit plus de lumière augmentant l'efficacité du laser qui devient opérationnel jusqu'à 1 kilomètre. Par contre, utilisé de près, il cause une cécité permanente en dénaturant l'intérieur du globe oculaire à la manière d'un œuf bouilli.

Ce laser est utilisé dans les check points en Iraq et Afghanistan depuis 2006. Il est donc tout prêt pour servir dans les rues des capitales occidentales.

Un truc tout de même pour les futurs manifestants : prenez des miroirs avec vous pour leur renvoyer leurs rayons. En Iraq, un soldat s'est fait aveugler par son propre rayon parce que celui-ci a été renvoyé par le rétroviseur d'un véhicule vers lequel il pointait.

Chess

Les USA demandent à l'UE d'agir pour que l'Iran soit exclu du réseau Swift

SWIFT
© SWIFTMoving money around the world
WASHINGTON - Les Etats-Unis demandent à l'Union européenne de faire en sorte que les banques iraniennes soient exclues de la plateforme financière internationale Swift, a indiqué jeudi à l'AFP un responsable au sein du gouvernement américain.

Le sous-secrétaire au Trésor américain chargé du renseignement financier et de la lutte contre le terrorisme, David Cohen, s'est rendu à Bruxelles durant sa visite en Europe au début du mois, a indiqué ce responsable, sous le couvert de l'anonymat.

Là bas, il a discuté de la question de la fourniture de services financiers par Swift à des banques iraniennes [accusées par les Etats-Unis de contribuer au programme nucléaire iranien] et a pressé l'UE d'agir sur ce point, a-t-il ajouté.

Le Trésor avait initialement annoncé que M. Cohen se rendrait du 30 janvier au 2 février en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suisse pour convaincre les autorités de ces pays d'accroître la pression économique contre le régime iranien, mais n'avait fait aucune mention d'une étape à Bruxelles.

Swift, dont le siège se trouve dans la capitale belge, est une coopérative internationale détenue par les plus grandes banques de la planète et permettant, selon son site internet, à plus de 9.700 clients dans le monde d'automatiser et de normaliser leurs transactions financières.

Commentaire: C'est l'asphyxie de l'Iran pour pousser ce pays à la guerre.


Gear

La vérité sur la MIVILUDES ou « comment fabriquer de la désinformation en quelques chiffres »


1) France 5, 2 octobre 2008 : Georges Fenech déclare : « 500 000 Français sont touchés par le phénomène sectaire »

Quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

2) France 5, 2 octobre 2008 : Georges Fenech déclare : « 80 000 enfants (...) sont directement menacés par des dérives sectaires

Quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

Par contre, après les études menées par la commission parlementaire de 2006, les chiffres démontrent qu'il n'y aurait que 8 enfants par an qui pourraient être menacés par une dérive sectaire.

3) VSD, 19 décembre 2008: Georges Fenech déclare : « Pas évident de mettre cinq cents sectes et communautés sous surveillance »,

Encore une fois, quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

Dollar

Meilleur du Web: Mécanisme Européen de Stabilité : la banque plus forte que la démocratie ?

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Un choix important pour l'avenir de notre démocratie va être soumis au Parlement mardi 21 février. Or cet évènement se produit dans un silence médiatique assourdissant, silence dissimulé par un assaut d'informations concernant des évènements de campagne éléctorale soigneusement mis en scène.

Mais, à propos, c'est quoi, le MES ?

Mardi aura lieu au Parlement un vote crucial engageant l'avenir de notre pays. En effet, les parlementaires doivent décider s'ils donnent leur aval à la mise en place du MES, première partie d'un cheval de Troie qui en comprend deux (l'autre partie étant constituée du Traité Européen de Stabilité, TSCG, Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'Union Économique et Monétaire Européenne qui sera voté en suivant) et qui va venir dynamiter le fonctionnement démocratique de nos pays.

Vous lisez cela et vous pensez que j'exagère. Vous avez entendu parler de ce texte et vous pensez qu'il est secondaire et qu'il n'engage à rien puisque ce qui importe, c'est le Traité, et que là, il y aura discussion. C'est le discours tenu, entre autres, par un certain nombre de socialistes. Est-il juste ?

Regardons le texte. Que dit-il ? En gros, on pourrrait dire qu'il s'agit, pour les États concernés, d'accepter de s'engager à fournir au MES de quoi constituer un capital afin d'aider rapidement un pays financièrement en difficulté : un mécanisme de solidarité, donc ?

Non, parce qu'il s'agit d'aider les États en difficulté financière. Donc de les aider à payer leurs dettes. Donc d'aider les financeurs (« institutions financières ») et pas d'apporter de quoi soigner les malades et venir en aide aux victimes de la crise. Moyennant quoi, les pays aidés devront appliquer des mesures préconisées associées à l'aide (comme l'a fait le FMI depuis longtemps, avec les conséquences sur les pays « aidés » que l'on sait, ou comme la Grèce le fait depuis plusieurs années avec la réussite que l'on observe tous les jours...). On peut imaginer sans trop risquer se tromper que ces mesures vont consister en mesure de rigueur.

Wall Street

Meilleur du Web: Pourquoi le « mécanisme européen de stabilité » est une aberration

Extrêmement risqué du point de vue financier, destructeur sur le plan social, et antidémocratique, le mécanisme européen de stabilité symbolisera-t-il le suicide de l'Europe et la fin d'un demi-siècle de patiente construction et de progrès social ? Explications.
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Le 21 février, l'Assemblée nationale se prononcera sur le « Mécanisme européen de stabilité » (MES). Voulu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ce complexe traité instaure une sorte de FMI européen. Il aura « pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité (...), un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ». En clair, le MES devrait être en mesure d'avancer des fonds aux États de la zone euro qui rencontreraient des difficultés pour emprunter directement auprès des marchés financiers. Les 17 États membres l'ont signé le 2 février. Reste à le ratifier... Cela se fera-t-il dans l'indifférence générale ? Si le traité est combattu par le Front de gauche, le PS hésite à s'y opposer vraiment. Europe écologie-Les Verts (EELV) demeure pour le moment discret sur le sujet mais semble s'apprêter à voter contre [1].

Le MES en tant que tel n'est pas un traité, mais une société financière, basée au Luxembourg, dont les actionnaires sont les 17 États de la zone euro. Le capital est fixé à 700 milliards d'euros. Plus un pays est fort économiquement, plus il est obligé de souscrire un nombre important d'actions [2]. Les deux plus gros « actionnaires » sont ainsi l'Allemagne (à 27 %) et la France (20,5 %), suivis par l'Italie (18 %), l'Espagne (12 %) puis les Pays-Bas (5,5 %). Les 12 autres actionnaires possèdent entre 3,5 % (Belgique) et 0,07 % (Malte) du capital. Question préalable : la France devra-t-elle donc débourser 142,7 milliards d'euros pour honorer ses engagements auprès du MES ? Pas en un seul chèque. Le capital de chaque pays doit être mis à disposition dans les cinq ans, par tranche de 20 % par an (soit 28,5 milliards par an dans le cas français, 38 milliards dans le cas allemand). Cependant, en cas de difficultés, les dirigeants du MES peuvent accélérer le versement de ce capital [3]. Dans ce cas, les pays membres devront s'acquitter de la somme demandée dans les sept jours.

Un mécanisme fragilisé par la pression des marchés

Disposant donc de 700 milliards garantis par les États membres, le MES pourra racheter une partie de la dette d'un État en difficulté - des obligations grecques, par exemple - sur les marchés. Mais au rythme où vont les choses, les 700 milliards risquent vite de s'épuiser. Comme avec son éphémère prédécesseur, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), les concepteurs du MES espèrent donc jouer sur l'effet levier pour augmenter sa « force de frappe » : lever des fonds auprès des marchés financiers pour accroître ses propres capacités de prêt. Le MES est ainsi « habilité à emprunter sur les marchés de capitaux auprès des banques, des institutions financières ou d'autres personnes ou institutions afin de réaliser son but » (article 21).

Leur pari : que le MES soit en mesure d'emprunter à des taux assez bas (entre 2 % et 3,5 % sur trente ans s'il dispose du triple A) pour en faire bénéficier, moyennant une commission, des États qui, s'ils s'adressaient directement aux marchés, seraient soumis à des taux très élevés à cause de leur note dégradée (23 % pour la Grèce, mi-février, 10 % pour le Portugal, 6 % pour l'Espagne et l'Italie, pour les emprunts à échéance de 30 ans...). En recourant à cet effet levier, le MES pourrait ainsi emprunter trois à quatre fois son capital, soit entre 2 000 et 3 000 milliards d'euros. En théorie.

Une dépendance totale à l'égard des agences de notation

Car cette belle mécanique néolibérale risque de se détraquer. Emprunter à des taux bas implique que le MES soit bien noté par les agences de notation. Or, parmi ses principales garanties, seuls l'Allemagne et les Pays-Bas conservent, pour l'instant, leur triple A auprès des trois agences de notation. Ces deux pays ne représentent que 32,5 % du capital du MES. Les trois pays actuellement en grande difficulté - Grèce, Portugal, Irlande - pèsent à peine 7 %. Que se passera-t-il si cet équilibre se rompt ? Si des pays plus importants, déjà dégradés par les agences de notation, continuent d'être déstabilisés ? « Les véritables garants sont ceux qui peuvent y mettre de l'argent. Si les agences de notation dégradent tout le monde, la situation devient impossible », prévient l'économiste Michel Aglietta, du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).