Les Maîtres du MondeS


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Le FBI ferme le site Megaupload

Il s'agissait de l'un des plus importants sites d'échange de fichiers au monde.

La nouvelle risque d'attrister les amateurs de téléchargement. Le plus grand site de partage de fichiers du monde, Megaupload, a été fermé jeudi par les autorités américaines, annonce le magazine Time. Le site basé à Hong Kong est en effet accusé d'avoir coûté aux détenteurs de copyright plus de 500 millions de dollars (385 millions d'euros) de pertes.

Sept personnes sont poursuivies, précise un communiqué du FBI. D'après Time, trois ont été arrêtées, dont le patron du site, Kim Dotcom, alias Kim Schmitz, en Nouvelle-Zélande.

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Meilleur du Web: Le SOPA, instrument du contrôle américain sur internet

Le Stop Online Piracy Act est un projet de loi actuellement débattu devant le Congrès américain. Il suscite actuellement un grand débat aux Etats Unis, où les plus grandes entreprises du net comme Google, Facebook, ou Wikipedia annoncent une action mondiale de blackout pour protester contre ce projet. Elles estiment en effet que la liberté d'expression sur internet se trouve directement menacée.
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Pour simplifier le propos, on présente généralement en France le SOPA comme une sorte de "super Hadopi", puisqu'il s'agit de lutter contre le piratage sur internet pour protéger les droits des artistes et des créateurs sur internet. En réalité, le SOPA se montre beaucoup plus ambitieux, comme en témoigne l'exposé de ses motifs. Il se propose de "promote prosperity, creativity, entrepreneurship and innovation by combating the theft of US property, and for other purposes". La formule est claire : il s'agit, avant toute chose, de protéger les intérêts des Etats Unis.

Un arsenal juridique sans précédent

Le SOPA prévoit la mise en œuvre d'un véritable arsenal juridique au service du respect des droits d'auteur. Un site pourra être bloqué par une décision prise par le juge saisi par la personne lésée dans ses droits, et ce blocage sera directement exigé du fournisseur d'accès. Mais la menace ne s'arrête pas là. Le site fautif risque également de se voir interdire tout référencement dans les moteurs de recherche, privé de ressources publicitaires, et de l'usage de certains services, comme le paiement par internet. En clair, le SOPA organise l'asphyxie des sites mis à l'index.

MIB

Un livre-choc dénonce un « espion » de Sarkozy

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Bernard Squarcini a été nommé par Nicolas Sarkozy à la tête de la DCRI, une sorte de « FBI français » © AFP/Martin Bureau
Un livre publié cette semaine qui accuse le service de renseignement du ministère de l'Intérieur français d'être un « instrument politique » du président Nicolas Sarkozy a suscité une vive contestation de la part des autorités françaises.

Olivia Recasens et Christophe Labbé sont journalistes au Point, et Didier Hassoux, au Canard enchaîné. Ils ont écrit L'espion du président, un ouvrage dans lequel ils dressent un sombre portrait du chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DRCI).

Se basant sur des sources généralement anonymes, les auteurs accusent Bernard Squarcini d'avoir dirigé une sorte de police parallèle pour enquêter sur la presse et l'opposition. Ils estiment donc que la DCRI, née en 2008 de la fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG), a été « dévoyée » de son mandat.

La charge écorche au passage Nicolas Sarkozy, qui aurait laissé s'installer ces pratiques au sein de l'organisation, selon le livre.

USA

Washington amène le monde plus près encore de la guerre

Traduit par Résistance 71

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Depuis mon article du 11 Janvier( my January 11 column and the news alert posted on January 14 ), nous avons encore plus de confirmation que Washington rapproche le monde d'une guerre. Le régime Obama utilise son ministère de la propagande, alias les médias américains, pour diffuser l'histoire des avertissements du ministre de la défense Leon Panetta et d'autres officiels à Israêl pour qu'elle n'attaque pas l'Iran.

Pour quelqu'un qui est familier avec Washington comme je le suis, je reconnais ces rapports pour ce qu'ils sont. Des histoires du style du lapin qui dit au renard de "ne pas le jeter dans les ronces".

Si vous ne connaissez pas les histoires de l'oncle Remus, vous perdez beaucoup. Le lapin en question est né et a été élevé dans les ronces.

Ce dont il est en fait question ici avec ces "histoires fuitées" d'avertissements et de protestations de Washington à Israël ne sont qu'un moyen pour Washington d'éviter la responsabilité de la guerre qu'elle a préparée. Si la guerre devient incontrôlable, et si la Russie et la Chine interviennent et que les engins balistiques nucléaires volent bas, Washington veut blâmer Israël et Israël semble d'accord pour accepter la responsabilité.

Laptop

Pourquoi devons-nous arrêter la SOPA et la PIPA ?

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Image : Le pire dans la censure est … via ArsTechnica.
Ce 18 janvier 2012 est une journée d'action sur l'internet où de nombreux services américains ont décidé de se mettre en berne pour lutter contre la SOPA et la PIPA, deux projets de lois du Congrès visant à réguler l'internet à la manière de l'Hadopi, de la LOPPSI ou de l'Acta. Les gouvernements cherchent à restreindre les libertés des internautes en développant des technologies de surveillance, alors qu'on sait que c'est à la fois par le développement de services adaptés et en ouvrant de nouvelles perspectives légales mieux adaptées aux usages d'aujourd'hui (plutôt qu'en les renforçant) qu'on régulera le piratage.

Joi Ito, directeur du Media Lab du MIT et Ethan Zuckerman, cofondateur de Global Voices et chercheur au Berkman Center for Internet and Society à l'université d'Harvard ont signé la lettre commune que nous traduisons ce jour et à laquelle nous souscrivons également.
La SOPA (Stop Online Piracy Act, le projet de loi pour arrêter le piratage en ligne) et un projet de loi soeur, la PIPA (Protect IP Act, Loi pour protéger l'IP) cherchent à minimiser la dissémination de matériel protégé en ligne en s'attaquant aux sites qui promeuvent et permettent le partage de contenus protégés par le copyright, comme The Pirate Bay. Bien que cet objectif puisse être louable, entrepreneurs, juristes et militants de la liberté d'expression sont inquiets des conséquences de ces lois sur l'architecture de l'internet. Au Media Lab du MIT, nous partageons ces préoccupations et nous nous opposons à SOPA et à PIPA comme étant des menaces à l'innovation sur internet.

MIB

Le fiasco des barbouzes français à Homs

Alors que Paris accuse Damas d'avoir organisé l'assassinat du journaliste de France-Télévisions Gilles Jacquier à Homs, une équipe de journalistes russes vient de présenter une toute autre version des faits. Selon leur enquête, M. Jacquier commandait sous couverture de presse une opération des services secrets militaires français qui a tourné au fiasco. Les accusations françaises ne sont qu'un moyen pour masquer la responsabilité de Paris dans les actions terroristes entreprises pour déstabiliser la Syrie.
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Le journaliste français Gilles Jacquier a été tué lors d'un reportage à Homs, le mercredi 11 janvier. Il était venu couvrir les événements en Syrie pour le magazine Envoyé spécial.

Persuadé qu'il n'y avait pas de groupes terroristes, mais une révolution réprimée dans le sang, il avait refusé la protection des services de sécurité et ne portait ni casque, ni gilet pare-balles. Avec des collègues qui partageaient ses convictions, ils avaient loué trois minibus et trouvé des fixeurs, c'est-à-dire des locaux capables de les aider à se repérer, à prendre des rendez-vous, et leur servant de traducteurs.

Tous ensemble avaient demandé à rencontrer des représentants alaouites avant de se rendre dans les quartiers insurgés de Bab Amr et Bab Sbah. Arrivés à l'hôtel As-Safir, ils avaient rencontré par hasard un capitaine qui leur proposa de les accompagner avec son détachement jusqu'au quartier alaouite de Najha où les attendait une assistante du gouverneur de Homs. Avec son aide, les journalistes purent rencontrer des personnalités et interroger les passants. À 14h45, la représentante du gouverneur leur avait demandé de quitter les lieux au plus vite, le cessez-le-feu de facto prenant fin chaque jour à 15h précises. Cependant, les journalistes de la radio télévision belge flamande (VRT) s'étant aventurés plus loin chez des particuliers jusque dans le quartier d'Akrama, le groupe fut lent à se mouvoir. Des membres de l'association des victimes du terrorisme qui avaient prévu de manifester devant un car affrété par le ministère de l'Information pour une quarantaine de journalistes anglo-saxons, mais qui ne les avaient pas trouvés, se sentirent utiles en scandant des slogans pour le président Bachar à la vue de quelques caméras. À 15h, comme chaque jour, la bataille d'Homs reprit. Un projectile explosa sur la terrasse d'un immeuble, détruisant un réservoir de mazout. Un second projectile tomba sur une école, puis un troisième sur les manifestants pro-Assad, tuant deux d'entre eux. Les journalistes montèrent sur la terrasse pour filmer les dégâts. Il y eut une accalmie. Gilles Jacquier, pensa que les tirs étaient finis et descendit avec son cadreur pour aller filmer les cadavres des manifestants. Arrivé dans l'embrasure de la porte, il fut tué avec six militants pro-Assad par une quatrième explosion qui le projeta sur sa fixeuse qui le suivait. La jeune femme fut blessée aux jambes.

Info

La France condamnée par le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU pour violation de la liberté religieuse

Le Comité des Droits de l'Homme des Nations-Unies, instance supra nationale chargée de veiller au respect du Pacte International relatif aux droits civils et politiques par les états membres de l'ONU (qui ont tous signé ce pacte qui a force de loi dans notre pays), vient de condamner la France pour violation de l'article 18 du Pacte, article relatif à la liberté de conscience et de religion.

Cette condamnation est motivée par le refus de laisser un Sikh être photographié avec son turban pour sa pièce d'identité, l'état Français ayant été incapable d'apporter un réelle justification à cette ingérence dans les croyances de cet homme.

Bomb

Syrie : attaques terroristes répétées contre la population et les infrastructures publiques

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S'il fallait encore des preuves que la Syrie n'est pas secouée par une révolte généralisée, mais bel et bien par des actes destinés à terroriser la population et susciter son ressentiment vis-à-vis d'un gouvernement décidément trop populaire, les récents actes de sabotage des infrastructures publiques ne laissent plus guère de doute.

Dans la province d'Idleb, un engin explosif artisanal installé en bord de route a causé la mort de 6 employés d'une usine textile, et blessé 16 autres qui se rendaient en minibus sur leur lieu de travail. Le transport ferroviaire de carburant destiné à la production d'électricité a en outre été visé dans le même secteur par un engin explosif, blessant trois employés qui se trouvaient à bord du train.
À Deir Ezzor, ce sont des pylônes de lignes électriques à haute tension qui ont fait l'objet d'actes de sabotage, provoquant d'importantes perturbations sur le réseau de distribution.

Pirates

Meilleur du Web: Les États-Unis : une « Dictature démocratique » sur la voie d'un État totalitaire

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Le 31 décembre dernier, le Président Barack Obama a offert au peuple nord-américain un cadeau empoisonné pour 2012 : la promulgation de la loi dite d'Autorisation de la Défense Nationale. Le discours qu'il a prononcé pour justifier son geste fut un modèle d'hypocrisie.

Le Président a déclaré être en désaccord avec certains paragraphes de la loi. S'il en était ainsi, il aurait pu y opposer son véto, ou modifier le texte avec ses suggestions. Mais il ne l'a pas fait.

Le 24 janvier, le Sénat va voter un projet, le SOPA, qui autorise le Secrétaire à la Justice à incriminer tout site Web dont le contenu serait considéré comme illégal ou dangereux pour le gouvernement des États-Unis. Selon le texte en débat, le simple fait de placer un article dans un réseau social peut justifier l'intervention de la Justice de Washington.

L'initiative a déjà été définie par des médias comme un séisme politique.

La panique qu'elle a provoquée fut telle que la Netcoalition.com -alianza qui rassemble des géants numériques comme Facebook, Twitter, Google, et Yahoo, AOL et Amazon, admet qu'elle va conduire à un « blackout collectif » pendant des heures si le Congrès approuve le projet.

La loi, théoriquement motivée par la nécessité de combattre le piratage numérique, sera de portée mondiale. En d'autres termes, si un Web européen, asiatique ou africain publie quelque chose que les autorités nord-américaines considèrent comme « dangereux » il peut être bloqué aux États-Unis par décision de la justice d'Obama.

USA

Libye - Barack Obama envoie des centaines de soldats sur place

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Un accord secret a été trouvé entre les renégats du CNT et les Etats-Unis, pour venir à bout de la vraie révolution qui commence en Libye. D'après nos informations, un premier contingent de ces soldats en provenance de Malte s'est implanté à Benghazi pour tenter de mettre fin au sit-in des anti-CNT qui n'en démordent pas. Une rumeur a même couru dans les rues de Benghazi faisant état d'une tentative d'assassinat ratée contre Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT, à l'aide d'une bombe artisanale.

Le deuxième contingent, fait de forces spéciales américaines, s'est implanté à Tripoli. Le but serait de sécuriser l'Ambassade américaine, les ambassadeurs occidentaux et certains membres du CNT installés dans les palaces de la ville. En effet, des rumeurs persistantes annoncent que l'armée verte a projeté de faire une attaque d'envergure dans la ville. Dans la foulée, le CNT a demandé à ses renégats qui ont volé des biens immobiliers, notamment à Bab el Azizia, de les restituer.