Les Maîtres du Monde
On continue en même temps à cacher ou mystifier les véritables causes des guerres. Le président Biden déclare que "la tragique violence au Soudan est inconcevable et doit finir". Il efface de cette façon le fait que, quand il était vice-président de l'Administration Obama, il a été un des principaux artisans de la stratégie étasunienne qui a alimenté la guerre au Soudan pour briser le pays en deux parties. Ainsi naissait en 2011 l'état artificiel du Soudan du Sud, en possession de 75 % des réserves pétrolifères soudanaises. Ceci a provoqué l'ultérieure extension des conflits internes et des ingérences externes pour le contrôle de la région soudanaise, importante à la fois parce qu'elle est riche en pétrole, gaz naturel, or et autres matières premières et parce qu'elle a une position géostratégique clé dans le continent africain.
C'est la paralysie de ne rien faire pendant que les oligarques au pouvoir, qui ont augmenté leur richesse de près d'un tiers depuis le début de la pandémie et de près de 90 % au cours de la dernière décennie, orchestrent des boycotts fiscaux virtuels alors que des millions d'Américains font faillite pour payer les factures médicales, les hypothèques, les dettes de cartes de crédit, les dettes d'études, les prêts automobiles et les factures de services publics qui montent en flèche, exigés par un système qui a privatisé presque tous les aspects de la vie aux États-Unis.
Commentaire : L'organisation des BRICS avance à grands pas, notamment depuis le conflit Russo-ukrainien et la résistance russe à l'OTAN et ses paquets successifs de sanctions économiques. À l'heure où l'Arabie Saoudite s'est rapprochée de l'Iran tout en remettant en cause le pacte du Quincy avec les USA, plusieurs autres nations commencent aussi à tourner peu à peu leur dos au dollar.
En 1944, le dollar US est « as good as gold », et les États-Unis possèdent plus de la moitié des réserves d'or du monde. Dans les huit décennies qui vont suivre, Washington maintiendra une continuité absolue dans sa diplomatie monétaire: le dollar n'est pas seulement « as good as gold » mais « as good as everything », tout simplement. Vous voulez du café ? Il faut payer en dollar. Du pétrole ? Dollar. Du blé ? Dollar. De la bauxite, du gaz, du titane, du maïs, du jus d'orange surgelé ? Dollar, of course.
Commentaire: Les nations étrangères à l'OTAN sont curieuses, observent, et tandis que certaines renforcent leur système économique parallèle notamment à travers les BRICS, d'autres préparent leur entrée dans ce qui s'apparente à une nouvelle puissance qui bouscule d'ores-et-déjà l'équilibre mondial décidé jusqu'alors par les seuls États-Unis.
Il est difficile de dire ce qui se passera dans les prochains mois mais il est fort à parier que les américains ne resteront pas sans rien faire pour tenter de sauver ce qui reste de leur hégémonie mondiale.
Articles liés :
- La Chine ratifie la création de la banque des BRICS
- Le système russe de messagerie financière est prêt pour les BRICS - Poutine
- Xi Jinping appelle les BRICS à s'unir contre les sanctions unilatérales
- Argentine : La force d'attraction irrésistible des BRICS
- L'Algérie, parmi les BRICS en 2023 ?
- L'Inde : Le prochain front dans la guerre contre les BRICS
- Les BRICS et le bouleversement mondial
Prise de pouvoir mondiale de l'OMS : méfiez-vous du nouveau règlement sanitaire international et du traité sur la pandémie, une tyrannie sanitaire jamais connue auparavant dans l'histoire de l'humanité.
M. Andrew Bridgen , membre du Parlement britannique, dénonce le nouveau Règlement sanitaire international (RSI) de l'OMS et le Traité sur la pandémie comme une prise de pouvoir sans précédent - privant les 194 pays membres de l'OMS, le monde entier, de leur souveraineté sur les questions de santé nationale.
Commentaire : 60 ans après le tristement célèbre assassinat du président américain John Fritzgerald Kennedy à Dallas, son neveu met à nouveau le nom des Kennedy en lumière avec une annonce qui pourrait sonner un tournant intéressant, voire décisif, dans la politique étasunienne et par conséquent la politique mondiale.
Robert Francis Kennedy Jr., fils de l'ancien ministre de la Justice Bob Kennedy et neveu du président John Fritzgerald Kennedy, s'est porté candidat à l'investiture du Parti démocrate US contre le président sortant Joe Biden.
Les sondages donnent aujourd'hui Joe Biden perdant face à Donald Trump.
Robert Kennedy Jr. est un avocat environnementaliste. il a notamment gagné un procès retentissant contre Monsanto. Au nom de la science, il a mené le combat contre le Dr. Anthony Fauci et des entreprises pharmaceutiques lors de l'épidémie de Covid [1].
Commentaire: Aujourd'hui connu pour ses prises de position que certains pourraient juger téméraires contre les récentes politiques sanitaires liberticides, les intérêts des grands groupes tels Monsanto ainsi que les causes et les effets d'une mondialisation délétères, nous sommes curieux de voir comment le deep state américain et ses éminences grises vont réagir à cette tentative affirmée d'un Kennedy de revenir à ce niveau de l'échiquier politique. Par ailleurs et au regard du passé familial, certains se poseront la question légitime de savoir si nous devrions craindre un retour de la malédiction des Kennedy.
Articles liés :
- Entrevue Robert F. Kennedy Junior: « Chaque crise majeure est utilisée par les élites, militaires, ou du renseignement... »
- Nouvelle tragédie dans la famille Kennedy, marquée par les drames
- Qui a maudit les Kennedy ?, de Laurent Guyénot, en prévente sur Kontre Kulture
- Le courageux Robert F. Kennedy jr. : Appel à une grève mondiale pour le 3 novembre 2021
- Le « plaidoyer coupable » de Michael Flynn et toute l'enquête sur la « collusion avec la Russie » sont une vaste farce
Les naïfs s'étonneront que, dans un si grand pays, le Parti démocrate, qui ne manque pas de talents, choisisse un homme de 80 ans qui, depuis des mois, multiplie les gaffes et les lapsus au point de ne plus être jamais confronté à aucune contradiction ou question directe, peinant par exemple à se livrer à l'exercice traditionnel de la conférence de presse. C'est que le président Biden aux fonctions cognitives défaillantes est le candidat idéal pour l'establishment démocrate, acquis à un agenda radical visant à changer l'Amérique en profondeur.
La Commission d'enquête établira toutes les circonstances des incidents pour traduire en justice les personnes impliquées dans la commission des crimes.
Seule la politique étrangère américaine très agressive appuyée par la domination militaire et monétaire mondiale permettent aux États-Unis d'Amérique d'occuper aujourd'hui les positions qui sont les siennes.
Tout autre état ayant perpétré ne serait-ce qu'une partie infime des exactions énumérées, non exhaustive, sur ces pages - serait classé par la « communauté internationale » réunie autour des USA en tant qu'un état criminel, un paria, et serait soumis à des embargos « légitimes » bien plus graves que ceux de la Corée du Nord, de l'Iran et de Cuba réunis.
Commentaire: En Italien :