Les Maîtres du Monde
La tentative de « coup d'État » d'Evgueni Prigojine peut-elle renverser le sort des armes en Ukraine ? C'était le souhait de l'Otan qui espérait ce soulèvement et a réveillé ses agents dormants en Russie. Le Royaume-Uni et les États-Unis entendaient réaliser enfin la partition du pays qu'ils n'avaient pas pu mener à terme en 1991 [1].
Et Kennedy a déploré la prise en main du Parti démocrate par des entreprises, a dénoncé les instincts belliqueux du président Biden, a condamné la domination de la politique étrangère étasunienne par des néo-conservateurs, et a promu les énergies renouvelables.
Commentaire : Coup de tonnerre sur la scène géopolitique actuelle et pain béni pour la scène médiatique occidentale, le groupe Wagner, la puissante armée privée actuellement au service de la Russie en Ukraine, aurait apparemment l'intention de se rebeller et de renverser Poutine. Mais qu'en est-il réellement ?
Comme d'habitude, les explication se multiplient et certaines analyses proposent des pistes de réflexion intéressantes même s'il est encore trop tôt pour se faire un avis definitif sur la question.
En 24h les plus vives spéculations ont bouillonné sur la toile: Eugène Prigogine, l'oligarque en charge du groupe Wagner, désormais la plus puissante armée privée au monde, aurait eu l'intention et les moyens de réaliser un coup d'état nucléaire sur la Fédération de Russie ?! Cette affaire fascinante est bien davantage une leçon, pour toutes et tous : les gens intelligents ne se fient pas aux apparences ! On débriefe cela en direct avec un mot clé: Maskirovka !
Elles étaient arrivées à 200 km de Moscou, après avoir abattu plusieurs aéronefs et tués leurs pilotes selon Erwan Castel : « @Rybar évoque lui aussi les morts et, comme Operline, il regrette la perte d'autant d'aéronefs : depuis la contre-offensive ennemie, aucun aéronef n'avait été perdu par l'armée russe ! Surtout un QG volant Il-22. On parle de 15 soldats russes morts. »
Toute l'opération est si mystérieuse et troublante du début jusqu'à la fin, que les conjonctures et les hypothèses vont bon train, maintenant qu'elle s'est terminée aussi brutalement qu'elle a commencé et sans trop d'effusion de sang.
Commentaire : Il est encore trop tôt pour savoir exactement ce qui s'est passé ce jour-là. Il y a donc beaucoup de théories, et très peu de certitudes. Il faut attendre que la situation se calme pour y voir plus clair. Il est important de noter que cet article ainsi que d'autres articles publiés est une manière de voir la situation, comme tant d'autres. Il est donc impossible d'affirmer quoi que ce soit. Chaque journaliste ou analyste a sa propre vision des faits, mais rien n'est définitif tant que toute la vérité ne verra le jour. En attendant, nous pouvons nous poser des questions et bien sûr attendre que d'autres informations arrivent pour éclairer ce qui s'est réellement passé ce jour-là et le pourquoi.
Ce qu'Evgeny Prigozhin, le chef du Groupe Wagner (PMC Wagner), organisation paramilitaire privée, voulait vraiment réaliser avec sa « rébellion » de courte durée, n'est pas clair pour l'instant. Une mutinerie — pour quoi faire ? Faire des ravages à Moscou ? Pour plaire à l'Occident ? Pour se préparer au changement de régime — contre son patron, le président Poutine, qui lui a confié le mandat d'aider à combattre l'agression ukrainienne contre les Russes, principalement dans la région du Donbass, avec une armée de mercenaires. Est-ce le but de Prigozhin ? Tout cela semble être un mystère et relever de la spéculation.
Mais il semble que cette rébellion soit maintenant terminée. Grâce à une résolution négociée par Alexandre Loukachenko, président du Bélarus. Cela s'est fait en étroite collaboration avec le président Poutine. M. Prigozhin et ses troupes ont été assurées de leur sécurité et de l'absence de poursuites. Ils se sont retirés en Biélorussie.
Mais revenons en arrière. En quoi consistait cette « rébellion » de moins de 24 heures ?
Prigojine a ordonné à « ses » troupes de retourner à leurs bases, après avoir conclu un accord avec le président de la Biélorussie, Alexander Loukachenko, pour s'exiler et n'encourir aucune sanction judiciaire. QUOI ????? Pas d'effusion de sang ? Pas de kilomètres de chars en flammes ? Et pas de cravate Mussolini pour Vladimir Poutine ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
La crise énergétique a déjà mis à genoux des milliers de TPE.
Washington a déployé secrètement approximativement 150 ogives nucléaires. Observateur Continental a rapporté l'affirmation d'Alicia Sanders-Zakre, coordinatrice des politiques et de la recherche à la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), qui a annoncé que Washington avait déployé secrètement environ 150 ogives nucléaires en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Türkiye.
Or, on constate que depuis plusieurs semaines les Américains diffusent régulièrement une "information", ou plutôt un "sentiment" disant que les armes nucléaires russes sont pour la plupart (on a lu le chiffre de 80%, tiré, on ne sait d'où) inutilisables car "mal entretenues".
Commentaire: Info ou intox, il appartient comme toujours à chacun de tenter de se faire une idée juste des choses en diversifiant ses sources d'information et en analysant au mieux les données disponibles à la lumière de ce que l'on sait déjà.
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