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sam., 30 sept. 2023
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Biohazard

Utiliser des armes nucléaires pour sauver l'humanité ? Analyses et réponses de Boris Karpov (Partie 2)

Avertissement : Ceci est le second article d'une série de 3. Dans l'article précédent, une analyse de Sergueï Karaganov, Président honoraire du Présidium du Conseil de la politique étrangère et de défense (SVOP) Russe

Sergueï Karaganov dans l'article d'hier parle donc de frappes nucléaires russes contre l'ennemi occidental pour régler une fois pour toutes la question de la sécurité de la Russie. Cette position est compréhensible, mais je pense qu'il devrait y avoir un échelonnement de l'usage d'armes nucléaires qui, en fin de compte, devrait rendra inutile les frappes directes contre les pays occidentaux.
fghj
Sergueï Karaganov a tout à fait raison lorsqu'il écrit : "La situation est aggravée par le 'parasitisme stratégique' - en 75 ans de paix relative, les gens ont oublié les horreurs de la grande guerre, ils ont cessé d'avoir peur même des armes nucléaires. Partout, mais surtout en Occident, l'instinct de conservation s'est affaibli." Et pourquoi ne pas commencer à raviver en Occident la peur des armes nucléaires, qui y était présente chez la majorité de la population dans les années 50 et 60. En effet, à bien des égards, c'est cette peur de la population qui a contraint les dirigeants américains à négocier avec l'Union soviétique sur la limitation des armes nucléaires et sur la politique de détente.

Bulb

Utiliser des armes nucléaires pour sauver l'humanité ? Analyses et réponses de Boris Karpov (1re partie)

Avertissement : Il y aura une série de 3 articles. Dans ce premier article, une analyse de Sergueï Karaganov, Président honoraire du Présidium du Conseil de la politique étrangère et de défense (SVOP) Russe. Ce texte servira de base pour mon analyse dans un second article, quelque peu différente sur la forme, mais identique sur le fond. Un troisième et dernier article décrira ce que sera très vraisemblablement l'évolution du conflit actuel entre la Russie et l'OTAN, en utilisant des sources au plus haut niveau.
Boris Karpov
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Le décodage du nom du “Yars” domestique parle de lui-même – “Missile de dissuasion nucléaire”
Partie 1 [Sergueï Karaganov; il s'adresse aux dirigeants de la Russie]

Je partagerai quelques réflexions que je nourris depuis longtemps et qui ont pris forme après la récente Assemblée du Conseil de la politique étrangère et de défense, l'une des plus brillantes de ses 31 ans d'histoire.

Chess

Comment les États-Unis vont-ils réagir à l'échec de la contre-offensive de Kiev soutenue par l'OTAN ?

La contre-offensive de Kiev, soutenue par l'OTAN, est désastreuse, ce que même les grands médias sont contraints de reconnaître après qu'il soit devenu impossible de le nier. CNN a révélé que l'Ukraine avait déjà perdu environ 15 % de ses véhicules de combat d'infanterie Bradley au cours de la première semaine, tandis que Forbes a rapporté qu'environ le même pourcentage de chars allemands Leopard avait été détruit, ainsi que la moitié de ses véhicules blindés si "uniques". Le président Poutine a quant à lui affirmé que 25 à 30 % de l'ensemble des équipements étrangers avaient été détruits.
hjkl
La réélection de Joe Biden dépend du succès de la plus importante campagne militaire menée par l'Occident depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui soulève la question de savoir comment les États-Unis réagiront en cas d'échec.

Eye 2

Meurtres de masse en Ehpad : l'état meurtrier

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L'horreur banalisée sous Macron ("on achève bien les vieux") reste une terrible tache aveugle dans le champ de vision collectif. Il faut pourtant bien appeler un chat un chat, et donc un meurtre un meurtre, fût-il un meurtre de masse et d'état. Émission du 14 juin 2023.

Dollars

« La guerre en Ukraine, c'est la guerre du dollar » (2e partie)

Second volet de notre interview en trois volets consacrée à la guerre en Ukraine avec Oleg Nesterenko. On a coutume de dire que, transposant le fameux aphorisme de Carl von Clausewitz. « L'économie n'est que la continuation de la guerre par d'autres moyens ». Et si elle en était le moteur ? C'est ce que défend le président du Centre de commerce et d'industrie européen (CCIE), un homme rompu aux affaires et à la politique internationale.

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A rebours des médias occidentaux, nous avons fait le choix de lui donner la parole, non pas pour présenter et défendre une certaine vision du conflit, au risque de propagande - ce n'est pas et ne sera pas notre rôle - mais pour que cet autre point de vue permette de mieux éclairer toutes les facettes d'une guerre qui est aussi celle de l'information.

L'Éclaireur - Alors que la question se pose de la fin de la suprématie du dollar, vous dites que la guerre en Ukraine est non seulement la guerre du dollar mais qu'elle n'est pas la première...

Oleg Nesterenko - Je vois que vous faites allusion à mon analyse sur les guerres du dollar, publiée cela fait quelque temps. En effet, ce n'est pas la première, ni même la deuxième, mais la troisième guerre du dollar. La première, c'était la guerre contre l'Irak de Saddam Hussein. La deuxième, celle de la guerre contre la Libye de Kadhafi. Et la troisième, donc, contre Moscou sur le territoire de l'Ukraine, menée sur le territoire d'un État tiers, tout simplement parce qu'on ne peut pas mener la guerre contre les Russes directement chez eux. Et ce n'est que la guerre hybride et par procuration qui peut avoir lieu face à la Russie.

Network

« Sans le coup d'État de 2014, l'Ukraine vivrait en paix » (1re partie)

Attention, publication russophiiiile ! Plus sérieusement, pour la version officielle, la voix de la France, de l'Union européenne, des États-Unis, du Canada, du Japon... bref de l'Occident à propos de la guerre en Ukraine, vous avez l'embarras du choix dans les mass médias. Nous vous proposons d'écouter une autre voix, que l'on n'entend que peu en France, qui n'est pas celle d'un diplomate mais d'un Russe vivant et travaillant dans l'Hexagone depuis des années.
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Oleg Nesterenko connait bien son sujet, lui qui, après avoir enseigné plus de dix ans en école de commerce en France, préside à Paris le Centre de commerce et d'industrie européen. Un centre de soutien et d'accompagnement africano-franco-russe, un peu à la manière des chambres de commerce et d'industrie, dont le cœur de métier est le conseil économique, mais aussi sécuritaire auprès des acteurs politiques et économiques. Ce n'est donc pas le Russe de la rue qui nous a répondu, mais un homme rompu aux affaires et à la politique internationale, et jusqu'en Afrique où il endosse parfois le costume de conseiller politique.

Oleg Nesterenko connait également bien l'Ukraine. Il a été le directeur exécutif d'un institut de recherche scientifique dans l'extrême-ouest du pays, une région pas vraiment russophile, où la mouvance ultra-nationaliste et néonazie est particulièrement active.

Ce qu'il nous dit là, décliné en trois volets, sur le passé, le présent et le futur tel qu'il le voit se dessiner, il dit le tenir de son expérience, de ses échanges et de sources parmi des hauts responsables à Moscou, mais aussi à Kiev, à Donetsk, en Crimée, au sein de l'armée russe comme dans l'armée ukrainienne.

Attention

Le «quatrième tournant» qui définira notre siècle

Les économies européennes sont ébranlées par l'inflation et le spectre de la désindustrialisation, alimentés par la renonciation auto-imposée à toutes les importations d'énergie russe bon marché.
ghjk
Zbig Brzezinski, alors conseiller du président américain (1997), l'a dit sans ambages : « L'Eurasie est le plus grand continent de la planète, et l'Europe est la tête de pont indispensable de l'Amérique dans ce Heartland. Par conséquent, chaque fois que le champ d'action de l'Europe s'élargit, la sphère d'influence des États-Unis s'élargit également ». Et pour ce qui est de la domination de l'Eurasie, il a ajouté : L'Ukraine est l'État clé.

Megaphone

Une condamnation à mort pour des millions de personnes : L'OMS et l'UE lancent une nouvelle initiative de passeport vaccinal mondial

fghj
Michael Rectenwald, expert en technologie, a déclaré à The Defender que, sous couvert de préserver la liberté, un système de passeport numérique "signifie des restrictions de mouvement et de vie pour les personnes non vaccinées et une vaccination forcée pour participer à la vie".

Bullseye

La guerre se propage. La démocratie coule

"Des symboles nazis sur le front ukrainien mettent en évidence d'épineuses questions historiques" écrit le New York Times. De nombreux soldats ukrainiens -entraînés par l'OTAN et dotés de systèmes d'arme de plus en plus puissants comme le char allemand Leopard- portent sur leurs uniformes des emblèmes nazis.
hjkl

Manlio Dinucci
"L'utilisation d'emblème nazi par les troupes ukrainiennes- commente le NYT- risque d'alimenter la propagande russe et de diffuser des images que l'Occident a passées la moitié d'un siècle à essayer d'éliminer". Mais il ne s'agit pas seulement d'images.

Eye 1

Faut l'savoir ! #2 : La surveillance globale

D'Orwell à Snowden, du Télécran au Wallet digital et à la reconnaissance faciale, Arthur Sapaudia vous propose dans ce deuxième opus d'aborder l'important sujet de la surveillance généralisée, dite surveillance globale.

ghjk
En s'appuyant sur le travail d'intellectuel et de journaliste comme Georges Bernanos, Pierre Hilard, Pierre Jovanovic ou encore Thierry Thodinor, il nous démontre que nos belles démocraties libérales n'ont rien à envier à l'univers dystopique de 1984 ou du meilleur des mondes.