Les Maîtres du MondeS


Star of David

Quand Israël se sert des rebelles syriens pour accroître son emprise sur le Golan

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Comme le rappelle incidemment le Figaro, le Golan aussi est devenu une colonie de peuplement israélienne. Au mépris des résolutions de l’ONU. Et avec l’aide objective sinon volontaire d’islamistes lobotomisés par le Golfe…
Le discours de Bachar al-Assad a un peu éclipsé la nouvelle, mais elle n'est pas sans importance ni signification pour la Syrie et la région : dimanche Benjamin Netanyahu a annoncé la construction d'une « clôture de sécurité » sur la ligne de démarcation entre Israël et la Syrie, sur les hauteurs du Golan syrien occupé depuis 1967 et annexé depuis 1981 par l'État hébreu. Cette clôture, sur le modèle de celle séparant déjà Israël des territoires palestiniens autonomes, court déjà à vrai dire sur une dizaine de kilomètres, mais le Premier ministre israélien a annoncé la réalisation d'un segment complémentaire d'une soixante de kilomètres, d'ici 2013.

Raison officielle et raison réelle

Netanyahu a justifié devant ses ministres ce « chantier » par la menace terroriste venue de Syrie : « Nous savons que de l'autre côté de notre frontière avec la Syrie, l'armée syrienne a reculé et que des agents du djihad mondial ont pris sa place (...) Par conséquent nous devons protéger cette frontière des incursions du terrorisme, comme nous sommes en train de le faire le long de la frontière avec le Sinaï« .

Eye 1

La vérité finira t-elle par s'imposer sur Nicolas Sarkozy ?

Dans cette interview grand public de Ziad Takieddine, homme d'affaires franco-libanais très connu, pas mal d'informations et d'accusations sont faites sur ce que d'aucuns appellent le « criminel de guerre Nicolas Sarkozy ».

Attendons de voir ce que fera la justice, si elle demandera à Ziad Takieddine d'apporter les preuves de ses « très graves accusations » sur un personnage très largement surpayé par les tenants du Système pour des conférences... comme son cher ami britannique : Tony Blair.

Si rien n'est fait, il faudrait nécessairement conclure que la France est sous la coupe d'une dictature politique à double visage qui se partage le pouvoir en étouffant les scandales des uns et des autres.

Star of David

Sont-ils devenus fous ?

Netanyahu & Obama
© Inconnu

Suite au dernier discours prononcé par le président syrien Bachar el-Assad, voici le commentaire de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères :
« On savait que Bachar était l'assassin de son peuple, on constate en écoutant son discours lamentable qu'il est en plus sourd et aveugle ».

« Le meilleur vœu qu'on puisse formuler pour la Syrie en 2013, c'est qu'elle soit débarrassée de son dictateur. »
Quand on a trempé dans le scandale du sang contaminé, ne devrait-on pas faire profil bas ? Quand on représente la France, ne devrait-on pas faire passer les intérêts de la nation avant ceux de la cause sioniste ? Doit-on rappeler à L. Fabius, un autre chantre des droits de l'hommiste, qu'il existe un camp de concentration à ciel ouvert tout près d'Israël ? Et que dire de ces politiciens UMP PS qui condamnent les Français à la pauvreté au motif qu'ils mettent en place des mesures d'austérité pour satisfaire les dictateurs des marchés ?

Que dirait cet adulateur de la démocratie et des droits de l'homme si l'on souhaitait aux Français d'être débarrassé des financiers du terrorisme du Moyen-Orient ? Et donc...

Piggy Bank

Dix banques américaines mises à l'amende pour des saisies contestées

Foreclosure
© ReutersDix groupes financiers américains ont accepté lundi de payer un total de 8,5 milliards de dollars (6,49 milliards d'euros) en échange de l'abandon des poursuites intentées contre elles pour des saisies immobilières contestées.

Rappelez vous du scandale du Foreclosure Gate dont on vous avait parlé en détails en 2010, une véritable hécatombe qui menaçait toute l'économie US, et bien trois ans après, les banques semblent avoir compris qu'elles étaient piégées et reconnues coupables, et tentent à tout prix de calmer l'affaire devant les tribunaux en indemnisant les gens avant même la fin de l'instruction et l'estimation réel des préjudices subit, oui c'est ça aussi l'Amérique...

Environ 3,8 millions d'emprunteurs dont les biens ont été saisis durant la période en 2009 et 2010 recevront des indemnités allant de quelques centaines de dollars à 125 000 dollars en fonction du type d'erreurs dont ils ont été victimes, a précisé l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC), l'organisme public chargé entre autres de veiller au respect des droits des clients des banques.

Snakes in Suits

Libye : la grande démocratie de Sarkozy-BHL est en marche

Le très sérieux magazine français Le Point -c'est une boutade-, titre cet après-midi: « Libye: la peur des islamistes freine l'enquête sur l'attaque du consulat américain ».

Ah, tiens donc ! Sans vergogne et toute honte bue, les amis de BHL (disparu des radars) qui est chroniqueur dans ce canard ne mettent pas en cause leur falsificateur mais les islamistes. Il n'y a plus d'Etat en Libye à cause des islamistes ? Les « qui » ont privilégié les islamistes en assassinant Mouammar Kadhafi ? Sans un mot sur la sortie de l'intermédiaire français Ziad Takieddine à qui on aime accoler ses origines libanaises, Le Point fait fort mais, dit quand même la vérité sur la réalité libyenne actuelle.

Mohamed Youssef Megaryef
© InconnuMohamed Youssef Megaryef
Dit en passant, Mohamed Youssef El-Megaryef (photo), président du Congrès national libyen a été victime, avant-hier, d'une tentative d'assassinat dans la région de Sebha au sud du pays. Arrivé au Byt Sebha Hotel où il devait résider, une fois installé dans ses appartements, un groupe armée a tenté tout d'abord de l'enlever. Après, s'en suivit un échange de tirs entre des hommes armés et ses gardes du corps durant des heures, et faisant trois blessés graves du côté du président du Congrès national libyen. Les assaillants ayant réussi à s'enfuir, une enquête a été ouverte...

USA

Droits humains : Obama dans les pas de Bush

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Le FBI continue de mettre en avant la pratique de l'enlèvement à l'étranger de personnes suspectées de terrorisme, avec à la clé le transfert forcé vers les États-Unis, et ce en marge de toute règle de droit et en violation même des propres lois étasuniennes.

C'est le quotidien Washington Post qui a vendu la mèche en relatant le dernier épisode du genre qui a vu trois Européens (deux Suédois et un Britannique) se faire kidnapper dans la petite république africaine de Djibouti parce que suspectés d'être membres d'al-Shabaab, un groupe armé islamiste actif dans la Somalie limitrophe. Le ministre des affaires étrangères suédois a confirmé en août l'arrestation et l'extradition clandestine qui a suivi d'Ali Yashin Ahmed, 23 ans, et de Mohamed Yusuf, 29 ans. Ces deux personnes sont depuis détenues illégalement et régulièrement interrogées par le FBI.

Les deux accusés auraient été présentés devant un tribunal de Brooklyn le 21 décembre de l'année dernière. La police fédérale étasunienne a en effet annoncé dans un communiqué la comparution des deux Suédois et du Britannique - Madhi Hashi, 23 ans - devant les juges d'une cour new-yorkaise. Le lieu et les conditions de leur détention n'ont en revanche pas été révélés. Selon l'avocat de Yusuf, il n'y a aucun motif juridique valable pour juger son client aux États-Unis, et les autorités suédoises et britanniques n'ont relevé aucune activité criminelle au cours des déplacements des accusés au Yémen, en Somalie et à Djibouti. Les trois hommes ont été apparemment arrêtés pour un motif futile en août dernier mais une fois sous les verrous, ils ont été interrogés par des agents spéciaux étasuniens. Deux mois après leur arrestation, ils ont été inculpés au cours d'une audience secrète d'une juridiction fédérale à New-York puis transférés dans un lieu tenu là-aussi secret.

USA

La déconfiture morale de l'Occident

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Le 21 novembre 2012, le président Obama a signé un mémorandum présidentiel mettant en œuvre un « programme de menace interne » dans chaque département exécutif afin de dissuader d'éventuels donneurs d'alerte. Dans le fond, il veut dissuader les fonctionnaires de dénoncer au Congrès des abus/crimes commis par des responsables de la branche exécutive.

La non-nomination de l'onusienne Susan Rice au lieu et place d'Hillary Clinton est un cinglant revers pour certains soutiens du couple Obama. Quant à la politique de l'administration américaine en faveur des groupes terroristes dans la mouvance Al Qaïda, elle n'est pas du goût de tout le monde. Certaines voix commencent à exprimer leur inquiétude sur la « santé mentale » du président américain. A force de mensonges et de mesures dictatoriales, la communication et le sourire du président ne font plus recette.

Le 29 novembre 2012, le président Obama a subi un revers lorsque le Sénat a adopté à une très forte majorité un amendement interdisant la détention militaire indéfinie de citoyens américains sans mise en accusation ou procès. Il s'agit d'un des dispositifs sur lesquels le président Obama insistait personnellement lors de l'adoption de la loi sur la défense nationale (NDAA) de décembre 2011.

Airplane

Meilleur du Web: Le drone, l'arme des crimes d'État

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Mercredi dernier, un chef taliban, le mollah Nazir, a été tué par un drone américain. L'affaire n'a pas fait les gros titres. Et pourtant, cet homme a été assassiné par des tirs qui auraient fait au moins une dizaine de victimes. Le lendemain, ce sont quatre autres insurgés qui auraient été abattus. Pour les USA, ces hommes étaient une menace, tandis que pour le Pakistan (leur allié), Maulvi Nazir était plutôt considéré comme un précieux auxiliaire dans leur lutte contre les talibans locaux. Et hier dimanche, ce sont une douzaine de personnes qui auraient été tuées par des missiles tirés depuis des drones américains, faisant au passage de nombreux blessés.

Je suis comme beaucoup, j'ai du mal à comprendre ce qui se passe réellement dans cette région du monde. J'ai l'impression que chacun place ses billes avant le départ de la coalition militaire, l'année prochaine. Pourtant, devant ces assassinats qui s'enchaînent, on doit se rendre à l'évidence : le crime d'État est devenu une banalité.

Et l'arme quasi invisible de ce mécanisme inquiétant est le drone.

Pistol

USA : le changement annoncé de la loi sur les armes entraîne une ruée vers les armureries

armurerie américaine
© Reuters

Le durcissement de la loi sur les armes, envisagé par Barack Obama, inquiète les partisans du second amendement. Alors que les premiers détails du plan de la Maison blanche commencent à circuler, de nombreux Américains se précipitent dans les armureries, notamment dans le Colorado, où les ventes ces derniers jours auraient atteint des chiffres records.

« Ils ont peur de perdre le droit de posséder des armes, de perdre le second amendement », dit ce vendeur. « Donc ils en achètent en espérant qu'ils pourront les conserver si Monsieur Obama change la loi. »

Après la tuerie de Newtown, Barack Obama s'était dit favorable à un retour à l'interdiction des armes d'assaut. Mais le président américain serait prêt à aller beaucoup plus loin. Selon le Washington Post, la Maison Blanche envisagerait en effet d'imposer des vérifications globales sur l'identité des acheteurs. Des vérifications qui ne sont pas faites actuellement lorsqu'une arme est vendue par un particulier sur internet. Le plan prévoit également un renforcement des contrôles concernant l'équilibre mental des acquéreurs.


Snakes in Suits

Afghanistan : un modèle de néocolonialisme pour le 21e siècle

Homme en Afghanistan, route commerciale
© Bryan Denton for The New York Times A truck driver waited to cross through the Salang Pass tunnel, which is part of an overland route for supply convoys to reach Kabul and the rest of Afghanistan.

Alors que la date butoir de 2014 pour la fin des opérations de l'OTAN en Afghanistan se rapproche, le gouvernement Obama est en train de préparer la continuation d'une présence militaire américaine pour une durée indéterminée à l'avenir. Les projets que le New York Times a relatés soulignent le caractère prédateur et néocolonial de l'occupation dirigée par les Etats-Unis.

Selon le Times, le général John Allen, commandant en chef des forces américaines en Afghanistan, a soumis au Pentagone trois options pour la période d'après le soi-disant retrait des « troupes de combat » fin 2014. L'une des options veut maintenir le niveau des troupes américaines à 6 000, l'autre réclame 10 000 soldats, et la troisième est fondée sur une force de 20 000 hommes.

Comme l'ont expliqué des responsables anonymes de la défense, le point central des trois propositions est la continuation de la présence de « commandos de forces spéciales qui traqueraient les insurgés. » Des forces américaines supplémentaires seraient utilisées pour renforcer les forces de sécurité afghanes grâce à un soutien aérien, logistique ainsi qu'une formation.