Les Maîtres du Monde
Le gouvernement des Etats-Unis ne peut avoir assez de guerre. Avec le régime de Khadafi sombrant dans la révolte populaire, CNN reporte qu'un porte-parole du pentagone a dit que les Etats-Unis étudient toutes les options sur le plan militaire. Le pentagone, déjà responsable de la mort de plus d'un million d'Irakiens et d'un nombre confus d'Afghans et de Pakistanais, se sentirait "concerné" par la mort de 1 000 manifestants libyens.
Alors que le pentagone étudie ses options pour être impliqué dans la révolte libyenne le commandant des forces US dans le Pacifique échafaude des plans de batailles pour pouvoir affronter la Chine sur son propre terrain. L'amiral quatre étoiles Robert Willard pense que les Etats-Unis devraient être capables de châtier la Chine dans ses propres eaux côtières. L'amiral pense qu'un des moyens d'y parvenir serait d'ajouter une force du Marine Corps dans sa structure militaire de façon a ce que les Etats-Unis puissent expulser les Chinois des îles disputées en Mer ce Chine du Sud.
Ce ne sont pas les Etats-Unis qui disputent ces îles, mais s'il y a une chance de guerre ou que ce soit, l'amiral veut être certain que nous n'en soyons pas exclus. L'amiral espere également nouer plus de liens militaires avec l'Inde et ainsi ajouter ce pays dans la nébuleuse de l'empire.
L'on trouvera les premières pages de l'assignation, actuellement en instance devant la Première Chambre du TGI de Paris. Une enquête approfondie devra être diligentée par ce Tribunal dans les prochains mois. Les conclusions en réponse de l'AJT dans cette affaire sont attendues à la prochaine audience du 16 mars prochain. Texte complet de l'assignation en téléchargement .
Christian Cotten, Président de Politique de Vie.
politiquedevie@orange.fr - Tél. : 06 89 52 06 41
Christian Basano : 06 13 25 37 66 - basa888@gmail.com
Lorsque l'agent de la CIA Raymond Davis a abattu deux civils pakistanais en plein jour dans une rue fréquentée à Lahore, il n'imaginait probablement pas que toute la classe politique à Washington volerait à son secours. C'est pourtant ce qui est arrivé. Barack Obama, Hillary Clinton, Mike Mullen, John Kerry, Leon Panetta et bon nombre de grosses pointures sont tous intervenus en faveur de Davis. Aucun de ces défenseurs acharnés de « l'état de droit » n'a montré le moindre intérêt pour les victimes ni même pour une enquête qui pourrait découvrir ce qui s'est réellement passé. Oh, non. Ce que Clinton et consorts désirent, c'est de voir leur agent Davis embarqué dans le premier avion pour Langley (siège de la CIA - NdT) afin qu'il puisse recommencer à tirer dans le tas dans une autre partie du monde.
Clinton sait-elle que Davis a tiré cinq balles dans le dos de ses victimes, et qu'il s'est ensuite tranquillement rendu à sa voiture pour prendre un appareil photo et photographier les cadavres ? Sait-elle que les deux soi-disant « diplomates » qui se sont portés à son secours en Land Rover (en tuant au passage un passant) ont été discrètement évacués du pays pour ne pas passer devant un tribunal ? Sait-elle que les familles des victimes sont à présent menacées et agressées pour les empêcher de témoigner contre Davis ? Voici un extrait d'un article du magazine The Nation, publié jeudi dernier :
L'histoire se répète-t-elle ? Du « roi de Java » au pharaon d'Égypte
De Suharto à Moubarak : l'histoire se répète ?
En mai 1998, le président Suharto d'Indonésie a été renversé à la suite de manifestations de masse.
Les médias occidentaux ont signalé tous en chœur la « démocratisation » : le « roi de Java » avait été renversé par des manifestations de masse, comme ce fut le cas d'Hosni Moubarak, décrit par les médias contemporains comme le « pharaon d'Égypte ».
Mouvement de protestation étudiant en mai 1998 à Jakarta.
Le nombre de morts se compte par milliers et non par centaines, a affirmé l'ambassadeur adjoint de la mission libyenne à l'ONU, Ibrahim Dabbashi. D'autres sources évoquent entre 300 et un millier de morts.
Critiqué à l'étranger, attaqué de toutes parts par une opposition armée qui contrôle désormais plusieurs villes, dont tout l'Est, le Guide de la révolution libyenne a pris la parole pour la première fois devant une foule de plusieurs centaines de partisans dans le centre de Tripoli.
Bonjour. C'est James Corbett de corbettreport.com avec la dernière info sur le terrorisme.
Tôt ce mois-ci, dans une interview avec Bloomberg concernant le déroulement des troubles politiques en Égypte, Henry Kissinger a fait au moins une déclaration très révélatrice (regardez à partir de 7:10).
Le fait que Kissinger assimile le nassérisme à du terrorisme est particulièrement pénible pour ceux qui sont encore très familiers de l'histoire de la région. Comme c'est typique dans les déclarations du porte-parole de l'élite * mondiale, la vérité aisément démontrable est précisément le contraire de ce qu'affirme Kissinger. Il pense que son public ignore trop l'histoire pour qualifier cela de mensonge.
[* Ndt : Dans ce contexte, élite veut toujours dire pathocratie.]
Les mouvements de masse qui ont forcé le renvoi de Moubarak révèlent à la fois la force et les faiblesses des soulèvements spontanés.
D'une part, les mouvements sociaux ont démontré leur capacité de mobiliser des centaines de milliers, sinon des millions de personnes, dans une lutte soutenue et menée à bien, culminant par le renversement d'un dictateur et ce, d'une façon dont auraient été incapables - ou peu désireuses - les partis et personnalités d'opposition pré-existants.
D'autre part, vu l'absence de la moindre direction politique nationale, les mouvements n'ont pas été à même de prendre le pouvoir politique et de concrétiser leurs revendications, permettant ainsi au haut commandement militaire de Moubarak de s'emparer du pouvoir et de définir le processus de l'« après-Moubarak » et garantissant de la sorte le maintien de la subordination de l'Égypte aux États-Unis, la protection de la richesse illicite du clan Moubarak (70 milliards de dollars), la pérennité des nombreuses sociétés appartenant à l'élite militaire et la protection de la classe supérieure.
Son allocution a été prononcée au moment où de violents combats entre manifestants anti-Kadhafi et forces loyales au colonel dans les villes de Zaouiyah, à l'ouest de la capitale, et de Misourata, à l'est.
Dans ce message, livré depuis un endroit inconnu, le leader libyen a d'abord présenté ses condoléances aux « enfants de la Libye » qui ont perdu la vie dans les affrontements des derniers jours.
C'est en fait ce qu'ont révélé des témoignages de soldats engagés dans la guerre afghane, a rapporté l'AFP. D'après les multiples témoignages de ces soldats, l'usage de la torture est largement répandu dans l'armée et la police afghanes, mais leurs formateurs de l'Otan, bien qu'informés, ferment souvent les yeux quand ils ne sont pas accusés d'y recourir eux-mêmes, a ajouté l'AFP.
Commentaire:
Sexe, ego et radio
Dossier Skyrock - La liberté d'information selon Libération, Bellanger et Malek Boutih du PS
Quand François Hollande soutenait le pédophile Pierre Bellanger
Procès Pierre Bellanger/Le Libre Penseur : réaction de LLP