Les Maîtres du MondeS


Cult

D'un ex journaliste d'Al Jazeera: « Il n'y a plus de journalisme indépendant »

Traduit par Résistance 71

Les chaînes de télévision se sont transformées en partis politiques, poussant l'agenda de forces extérieures, a dit à RT l'ancien correspondant de la chaîne Al Jazeera à Beyrouth, Ali Hashem. Hashem s'est vu être mis sous les feux de la rampe après avoir démissionné de la chaîne de télévision citant sa partialité dans la couverture de l'information.

Dans des courriers électroniques fuités par des hackers syriens, Ali Hashem laissait passer sa colère contre la couverture unidimensionnelle d'Al Jazeera sur la Syrie et son refus de couvrir les évènements de Bahreïn. Dans une interview exclusive avec RT, l'ancien correspondant à Beyrouth Hashem n'a pas voulu en dire plus sur sa démission, mais a insisté sur le fait que de nos jours, l'idée que les médias sont indépendants est un mythe.

"Il n'y a plus de médias indépendants. Tout est fait pour l'agenda de ceux qui paient, financent le média", a t-il dit. "La politisation des médias veut dire qu'aujourd'hui, ceux-ci sont des partis politiques. Tout le monde prend partie, se bat pour son point de vue et utilise tous les outils et moyens possibles à leur disposition afin que leur vue touche le plus grand nombre possible."

Dollar

L'arnaque du prix de l'essence

Explication illustrée de l'arnaque du prix de l'essence.


Vader

L' Australie conduit une guerre secrète en Afrique


C'est la première fois que l'Australie coordonne des actions secrètes en temps de paix de ses services de renseignement avec une unité militaire. Cette évolution suit celle des États-Unis qui font désormais travailler ensemble la CIA et le Commandement des opérations spéciales dans des États avec lesquels ils ont officiellement des relations pacifiques.

L'Australie avait assisté les Etats-Unis durant l'attaque de l'Irak, en 2003, et les SAS avaient été les premières troupes étrangères à entrer au sol, pour fixer les cibles des bombardements.

Selon les quotidien, les SAS australiens du 4ème escadron auraient reçu en Afrique principalement des missions de repérage et d'exfiltration de ressortissants australiens victimes de groupes terroristes.

Wall Street

« Pourquoi je quitte Goldman Sachs »

Image
Le directeur général de Goldman Sachs, Lloyd C. Blankfein, témoigne devant une sous-commission du Sénat américain en juin 2010, dans le cadre d'une enquête sur le rôle des banques d'investissement dans la crise financière de 2007. Chip Somodevilla/Getty Images/AFP
Greg Smith n'est pas un banquier anarchiste. Directeur exécutif chargé des marchés des produits dérivés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour la banque d'affaires Goldman Sachs, il a cru pendant près de douze ans à l'intégrité de son entreprise. Mais aujourd'hui, il démissionne et, démarche rare dans cette institution puissante et secrète, il annonce son départ avec fracas, dans une tribune publiée mercredi par le New York Times, en dénonçant un fonctionnement de l'entreprise "plus toxique et destructif que jamais".

M. Smith ne dit pas grand-chose des agissements cyniques de la banque révélés lors de la crise financière de 2008, de son système d'influence (lien abonnés), de la coexistence problématique en son sein d'activités de montages financiers classiques et de spéculation immodérée.

Non, M. Smith est inquiet pour ses clients, à tel point qu'il "n'arrive plus à regarder les stagiaires dans les yeux" lorsqu'il leur vante le travail de sa banque. Il accuse les responsables de Goldman Sachs de "mettre de côté" les intérêts de leurs clients, de les considérer comme des vaches à lait imbéciles et de ne plus chercher qu'à s'enrichir sur leur dos. Il blâme directement le directeur général de la banque, Lloyd C. Blankfein, et son président, Gary D. Cohn, pour avoir laissé s'installer cette culture, qui ne peut mener l'entreprise qu'à sa perte, selon lui. "Des gens qui se préoccupent uniquement de faire de l'argent ne peuvent maintenir cette entreprise à flots - ou garder la confiance de leurs clients - pour encore bien longtemps", écrit-il.

Dollar

Les BRICS sur le point de lâcher le dollar

Image
Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud ont l'intention non seulement de réduire la part de la monnaie américaine dans leurs transactions, mais ils veulent aussi passer à un système de crédits mutuels en monnaies nationales.L'accord entre les membres du groupe pourrait être signé lors du prochain sommet à New Delhi, le 29 mars prochain.

Les tentatives des pays BRICS à réduire l'utilisation du dollar sont tout à fait fondées et ne portent pas de risques importants, considèrent les experts russes. Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud ont l'intention non seulement de réduire la part de la monnaie américaine dans leurs transactions, mais ils veulent aussi passer à un système de crédits mutuels en monnaies nationales.L'accord entre les membres du groupe pourrait être signé lors du prochain sommet à New Delhi, le 29 mars prochain. Les experts notent que le refus des transactions en dollars deviendra une étape importante du point de vue de développement des pays BRICS.

C'est la Chine qui est l'initiateur de ce genre de «retrait» de la monnaie américaine. Car Pékin qui est à l'heure actuelle le plus grand détenteur des réserves en dollars. Et l'Empire du Milieu tente de réduire les risques potentiels associés à la position de l'économie américaine. La dette nationale des Etats-Unis a déjà dépassé 15 trillions de dollars, et la monnaie en soi était émise de façon presque incontrôlable au cours de ces dernières années. Dans ce contexte, l'initiative de Pékin est tout à fait compréhensible et logique, explique l'économiste Alexandre Ossine dans un entretien à Voix de la Russie.

Star of David

Ces soldats qui brisent la loi du silence

« Je vais vous dire quand j'ai vraiment flippé. On était en train d'intervenir à Gaza ; on se trouvait dans une tranchée et des enfants se sont approchés et ont commencé à nous lancer des pierres. Les instructions stipulaient que lorsqu'il [un Palestinien] se trouve dans un périmètre où il peut nous toucher avec une pierre, il peut aussi nous atteindre avec une grenade ; alors je lui ai tiré dessus. Il devait avoir entre 12 et 15 ans. Je ne pense pas l'avoir tué, j'essaie de m'en persuader pour avoir l'esprit tranquille, pour mieux dormir la nuit. J'ai flippé lorsque, pris de panique, je suis venu raconter à mes amis et à ma famille que j'avais visé quelqu'un et que je lui avais tiré dans la jambe, dans le derrière. Ils étaient tout contents : je suis devenu un héros, et ils ont tout raconté à la synagogue. Moi, j'étais en état de choc (1). »

« Que vouliez-vous que les parents de ce soldat disent à leur fils ?, interroge M. Avihai Stoler, un ancien soldat qui a recueilli certains témoignages du livre Occupation of the Territories. « Ne t'inquiète pas, fiston ; tu as tué un gosse, et alors ? » Les parents préfèrent ne pas s'intéresser à son tourment.

Laptop

2011, année noire pour la liberté d'expression en ligne

Image
La carte pour 2011 des pays "ennemis d'Internet" et des pays "sous surveillance" de Reporters sans frontières.RSF
L'année 2011 "restera comme une année d'une violence sans précédent" contre les citoyens actifs sur la Toile, avec la mort de cinq d'entre eux et plus de 200 arrestations, soit une hausse de 30 % par rapport à 2010, estime Reporters sans frontières (RSF), dans son rapport 2012 (pdf) sur les ennemis d'Internet mis en ligne lundi. "Les 'net-citoyens' ont été, en 2011, au cœur des changements politiques qui ont affecté le monde arabe. Ils ont tenté, aux côtés de journalistes, de tenir la censure en échec mais en ont, en contrepartie, payé le prix fort", déclare RSF dans un communiqué.

Le rapport, qui contient chaque année une liste des pays considérés comme "ennemis d'Internet" et de pays "sous surveillance", salue les progrès réalisés par deux pays : la Libye, tout d'abord, à la suite de la chute du colonel Kadhafi, et le Venezuela, où "l'adoption, en 2011, de législations potentiellement liberticides pour le Net n'a pour le moment pas été suivie d'effet particulièrement néfaste". Les deux pays quittent la liste des pays sous surveillance, même si l'organisation de défense de la liberté d'expression se dit "vigilante".

USA

Meilleur du Web: La criminalisation de la protestation : Dites adieu à la liberté d'expression aux Etats-Unis

Traduit de l'anglais par Résistance 71

Image
Une nouvelle loi, HR 347, loi sur Federal Restricted Building and Grounds Improvement Act de 2011, connue également sous le nom de "loi sur l'empiètement", doit bientôt être signée par le président Obama. Cette loi va effectivement criminaliser la protestation et va toucher très durement les groupes et les mouvements de protestation tel le mouvement d'occupation de Wall Street.

La loi stipule que "quiconque entre ou demeure volontairement dans un bâtiment ou une zone sans autorisation légale avec pour intention de déranger la marche normale des activités du gouvernement ou des fonctions officielles, s'engage dans un type de conduite altérant l'ordre public dans ou à proximité de tels bâtiments ou zones restreintes" ou "empêche et dérange la conduite des affaires gouvernementales et des fonctions officielles" sera puni d'une amende ou "d'un emprisonnement de moins de 10 ans, ou des deux".

Il y a déjà pas mal de problèmes impliquant cette loi, car elle ne fait aucune provision de ce que serait un "empêchement" ou un "dérangement de la conduite des affaires du gouvernement ou des fonctions officielles", elle ne définit pas non plus ce que sont "les affaires du gouvernement", ni les "fonctions officielles". Cette vague description va permettre au gouvernement américain de museler effectivement les manifestations et la liberté de parole, et pouvoir criminaliser des actions comme les manifestations à venir anti-OTAN et G8 à Chicago. De plus, une telle loi rendra impossible pour les citoyens Américains d'exercer leurs droits stipulés dans le 1er amendement de la constitution (droit de parole et liberté d'expression), quand des "affaires gouvernementales" ou des "fonctions officielles" seront en cours.

Star of David

L'art occidental de susciter le terrorisme

Le magazine « Foreign Policy » cite des documents de la CIA de 2007 - 2008 selon lesquels le Mossad aurait recruté des membres du groupe terroriste Jundallah pour la lutte contre Téhéran. Comme on l'a appris, les USA étaient en colère contre Israël et ils ordonnèrent la limitation des programmes communs des services secrets.

Des agents israéliens du Mossad se firent passer pour des fonctionnaires de la CIA pour recruter des membres d'un groupe terroriste pakistanais qui devaient exécuter des assassinats et des attentats contre le régime en Iran, révéla Foreign Policy vendredi en se basant sur des notes de dossier du service secret américain.

Mark Perry de Foreign Policy raconta que l'opération du Mossad de 2007 - 2008 avait été exécutée dans le dos du gouvernement américain, ce qui par conséquent échauffa les oreilles de George W. Bush, le président des USA.

Perry cite un certain nombre de fonctionnaires des services secrets américains et prétend que les agents du Mossad utilisaient des dollars américains et des passeports américains pour se faire passer pour des espions de la CIA et pour essayer ensuite de recruter des membres de la Jundallah, une organisation sunnite extrémiste, fondée au Pakistan, qui a exécuté une série d'attentats et assassiné des fonctionnaires gouvernementaux en Iran.

Dollar

Nicolas Sarkozy a neutralisé les preuves du financement de sa campagne de 2007

Image
La presse française revient largement sur le possible financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, par Mouammar el-Kadhafi.

Cette affaire avait été rendue publique par Saif el-Islam el-Kadhafi, mais son père s'était opposé à la divulgation d'éléments supplémentaires, convaincu qu'il pouvait négocier la paix avec Nicolas Sarkozy et qu'il ne devait donc pas se fâcher définitivement avec le président français.

Cependant, dans les cinq semaines qui précédèrent la chute de Tripoli, le gouvernement libyen décida de réunir des éléments matériels relatifs à cette affaire et à plusieurs autres (la vente d'un avion par Michèle Alliot-Marie en Tunisie, les vacances de collaborateurs de François Fillon en Égypte, le détournement de 400 millions d'euros au profit de Cécilia Sarkozy lors de la libération des infirmières bulgares, et le programme d'expérimentation médicale du docteur François Sarkozy au Tchad et au Soudan).