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Venezuela : Diosdado Cabello réélu président de l'Assemblée nationale

Diosdado Cabello, proche d'Hugo Chavez-Venezuela
© ReutersDiosdado Cabello, un proche d'Hugo Chavez, a été réélu à la présidence de l'Assemblée nationale vénézuélienne samedi 5 janvier 2013.

Alors que le président vénézuélien Hugo Chavez est toujours en soin à Cuba où il fait soigner son cancer depuis le 11 décembre, un des proches du président, Diosdado Cabello, a été réélu président de l'Assemblée nationale ce samedi 5 janvier. A nouveau désigné par ses pairs, le numéro 3 du régime pourrait être amené à assurer l'intérim en cas de décès du président Chavez.

Avec notre correspondant à Caracas, Pierre-Philippe Berson

Ils sont plusieurs milliers agglutinés autour du Parlement dans le centre de Caracas. Tous portent un t-shirt à l'effigie d'Hugo Chavez ou tiennent dans leurs mains un portrait de leur président, toujours en soin à Cuba. Ils viennent apporter leur soutien aux députés chavistes pour le vote du président de l'Assemblée nationale.

Stock Down

Croissance, emploi, pouvoir d'achat : ce que vous réserve l'année 2013

Le ministère de l'économie à Bercy
© JPDN/SIPALe ministère de l'économie à Bercy

L'Insee a présenté jeudi sa note de conjoncture qui dresse un scénario économique jusqu'à mi-2013...

« Toujours pas d'élan »... mais pas de catastrophe non plus. Voilà le tableau français dressé mardi matin par les prévisionnistes de l'Insee.

La croissance toujours introuvable

En résumé, après un léger rebond de la croissance au troisième trimestre (+0,2%), l'institut table sur une nouvelle contraction de l'activité au 4e trimestre 2012 (-0,2%), avant un léger mieux au premier semestre 2013 (+0,1% par trimestre).

Un scénario rendu possible avant tout par une « certaine résistance de la demande en France », note l'Insee : demande interne (consommation des ménages et investissement des entreprises) mais aussi demande externe (les exportations) sous l'effet notamment du redémarrage de la demande mondiale.

Dans le détail, toutefois, si le pays devait éviter de plonger dans la récession l'an prochain, les six premiers mois de l'année ne devraient pas être fastes pour les salariés et consommateurs que nous sommes.

War Whore

Dieu et la guerre font bon ménage aux États-Unis

Je viens de lire deux articles que j'ai aussitôt reliés l'un à l'autre, question de mieux comprendre ce qui amène un peuple à se déclarer chrétien à 77 % tout en assumant 45 % de la totalité des dépenses militaires dans le monde.

Pape Benoît XVI
© Inconnu
Également, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement de cette situation bien particulière des États-Unis avec la dernière intervention de Benoît XVI, pape pour les catholiques et une référence pour le monde, à l'occasion de la Journée mondiale pour la paix.

Dans le premier article, il est fait mention que 77 % des Étasuniens se déclarent chrétiens dont 50 %, presbytériens, et 23 %, catholiques. Il s'agit donc d'un peuple à très forte croyance chrétienne et dont la référence fondamentale est le témoignage de Jésus de Nazareth et les Évangiles qui en véhiculent le message. Il n'est donc pas surprenant que ses dirigeants évoquent en tout temps la « bénédiction de Dieu », le « God bless America ».

Piggy Bank

JPMorgan Chase accusée d'avoir enfreint les lois boursières

JP Morgan Chase bank
© KeystoneLa banque parviendra-t-elle a un accord à l'amiable avec l'agence fédérale ?

Une agence fédérale américaine de supervision des banques coopératives, a engagé des poursuites contre la banque, l'accusant d'avoir vendu pour 2,2 milliards de dollars de titres adossés à des prêts immobiliers avant la crise.

La plainte porte sur des opérations réalisées par Washington Mutual, dont les activités bancaires ont été rachetées par la banque JPMorgan Chase en septembre 2008, au plus fort de la crise financière. L'agence fédérale américaine de supervision des banques coopératives NCUA, accuse Washington Mutual et sa maison mère actuelle JPMorgan Chase d'avoir trompé trois banques coopératives, U.S. Central, Western Corporate et Southwest Corporate, en leur vendant des produits dérivés complexes adossés à des prêts immobiliers très risqués.

Star of David

Des agents du Mossad dans l'unité d'Al-Qaida qui a attaqué le camp de Yarmouk

Yarmouk camp Damas
© Inconnu

La bataille qui a fait rage à partir du 9 décembre dans le camp palestinien de Yarmouk (sud de Damas) a fait apparaître de nouvelles alliances.

L'objectif stratégique était d'impliquer les Palestiniens dans la guerre en Syrie, en les mobilisant sur une base confessionnelle (ils sont majoritairement sunnites) contre le régime laïque. Mais pas plus qu'au Liban en 2007, lorsque les mercenaires du Fatah al-Islam essayèrent de mobiliser les Palestiniens du camp de Nahr el-Bared contre le Hezbollah, les réfugiés ne se sont laissés manipuler.

Des éléments du Hamas, favorables à Khaled Mechaal, ont laissé entrer des combattants du Front Al-Nousra (branche levantine d'Al-Qaida) dans le camp où ils se sont principalement affrontés aux hommes du FPLP (nationalistes et marxistes).

Il apparaît aujourd'hui que les combattants d'Al-Qaida n'étaient pas seulement des extrémistes musulmans, mais comprenaient aussi des agents du Mossad israéliens. Ceux-ci disposaient de plans précis pour « loger » les responsables des autres factions palestiniennes et les éliminer. Ne les ayant pas trouvés, ils ont laissé les autres membres d'Al-Qaida piller systématiquement les appartements vides de ces leaders.

À l'issue d'une semaine de durs combats, les éléments d'Al-Qaida - Mossad inclus - se sont repliés en bon ordre et le camp a été déclaré « zone neutre ». Sur 180 000 habitants, environ 120 000 avaient fuit le camp à la demande des autorités syriennes et avaient été relogées par elles à Damas. La plupart sont désormais de retour chez eux.

Eye 1

La rupture de la psychologie

Traduction partielle : SOTT

Vietnam War An unidentified U.S. Army soldier wears a hand lettered “War Is Hell” slogan on his helmet, in Vietnam on June 18, 1965.
© Horst Faas/APGuerre du Vietnam, un soldat anonyme de l'armée américaine porte un casque sur lequel est écrit à la main « La guerre c'est l'enfer ». Vietnam le 18 juin 1965.

La fin de l'année 2012 est notablement marquée par la tension générale affectant diverses crises devenues endémiques tant elles semblent ne jamais recevoir de solution ni connaître une issue acceptable. Ces tensions sont évidemment d'ordre politique, stratégique, financier, économique, militaire lorsque des combats sont impliqués par ces crises. Elles s'inscrivent toutes, selon le schéma que nous favorisons, dans le contexte de ce que nous désignons comme la crise terminale du Système, et peuvent être regroupées dans un concept général que nous désignons comme une crise haute.

Il ne manque pas d'expressions opérationnelles de cette situation crisique générale (crise syrienne et ses diverses annexes, crise iranienne, Afghanistan, etc.), et pourtant aucune ne nous donne la moindre orientation permettant la moindre esquisse de prospective. Ces crises « tournent en rond » littéralement, en une sorte de spirale crisique, essentiellement parce qu'elles ne correspondent à rien dans le chef des conceptions de la politique extérieure auxquelles nous sommes accoutumés, notamment selon les stéréotypes de géopolitique, avec souvent des contradictions insolubles pour la raison. (On peut même citer le cas de la Russie, le pays le plus remarquable par la cohésion de sa politique extérieure. La Russie qui fait le fondement de sa politique du respect des principes de souveraineté, de la lutte contre le désordre engendré par la politique soi-disant expansionniste des USA, soutient de facto cette politique et sa méconnaissance des principes en soutenant l'OTAN en Afghanistan. Le « réalisme » n'est là qu'une explication par défaut, de piètre circonstance, qui ne désamorce absolument pas la contradiction fondamentale : « réaliste », la Russie l'est également en Syrie, où elle défend le contraire de ce qu'elle soutient en Afghanistan ; et le « réalisme » est un peu court s'il s'explique par la crainte du djihadisme, si par ailleurs, il se trouve en soutien d'un appareil qui organise la subversion ouverte sur le territoire russe, contre la société russe, directement et maintenant, dans l'« agression douce » menée par les USA contre la Russie.)

Whistle

Branle-bas de combat en Irak

Irak map
© Inconnu

En une dizaine de jours, la grogne anti-Maliki s'est transformée en colère, puis en rage. Les manifestations circonscrites à Ramadi et à l'autoroute Bagdad-Amman, ont fait tâche d'huile avec des rassemblements de dizaines de milliers d'Irakiens à Falloujah, Samarra, Mossoul. Des chefs de tribus de la région de Bassora ont apporté leur soutien aux contestataires.

A Ramadi, le vice-Premier ministre sunnite Salah al Moutlaq - qui traitait jadis Maliki de dictateur, mais qui s'est réconcilié avec ce dernier en mai 2012 - a été attaqué par les manifestants, alors qu'il voulait calmer la foule en réclamant la libération des femmes prisonnières politiques. Ses gardes du corps ont dû tirer en l'air pour permettre à son convoi de faire demi-tour vers Bagdad, sous les cris de « traître » et de « Dégage ». Le drapeau irakien avec trois étoiles et Allahu Akbar (Dieu est le plus grand) ajouté par Saddam Hussein en 1991 était omniprésent.

Dollar Gold

Les riches toujours plus riches en 2012

- 04/01/13 à 12h00

Les cent milliardaires les plus fortunés de la planète sont devenus encore plus riches en 2012, selon l'indice Bloomberg. En haut de l'affiche, on retrouve Carlos Slim, Bill Gates et l'espagnol Amancio Ortega, patron de la marque Zara. Bernard Arnault n'est ainsi plus l'homme le plus riche d'Europe, mais reste dans le top 10.

Bomb

L'ASL agite la menace des armes chimiques, l'AFP se tait...

Un attentat à la voiture piégée a dévasté, dans la nuit de jeudi à vendredi une station service de Massaken Barze, un quartier nord de Damas à forte population alaouite. Les derniers bilans font état de 11 morts dont plusieurs enfants et de « nombreux blessés« . On notera évidemment que 24 heures plus tôt une autre station-service, à l'est de Damas, avait été détruite, occasionnant une trentaine de victimes. Cette fois c'est un bombardement de l'aviation sur un secteur tenu par les rebelles qui aurait été à l'origine de la destruction de la station. De là à penser que l'attentat de cette nuit est une réponse insurgée - ou plus précisément al-Nosra, cette organisation djihadiste s'étant fait une spécialité de ce genre d'attentats - à cette frappe aérienne, il n'y a qu'un pas que nous sommes tentés de franchir.

Journalistes étrangers : bienvenue au club des chabihas !

Les insurgés de la région de Damas ne ciblent pas que les alaouites : un groupe de journalistes internationaux qui accompagnaient l'armée dans ses opérations à Daraya, ville de la banlieue sud-ouest de Damas régulièrement théâtre d'accrochages depuis des semaines, a été pris jeudi sous le feu de rebelles. Un journaliste de la chaîne russe d'information continue - section arabophone - Russia Today, Kamel Sager, a été légèrement blessé. Il a d'ailleurs rendu hommage au sang froid du soldat syrien qui a aidé le groupe de journalistes à évacuer les lieux. Ces journalistes portaient des gilets pare-balles avec le mot « press » écrit de façon visible. Un cameraman syrien a été également blessé, légèrement lui aussi.

Newspaper

Comment le New York Times efface les crimes d'Israël

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Selon le New York Times, il n'y a pas de blocus de Gaza, pas d' occu­pation de la Cis­jor­danie et la Nakba (le net­toyage eth­nique de la Palestine en 1948) n'a jamais existé.

Trois récents articles effacent de l'histoire les crimes majeurs commis par Israël.

Dans un article du 13 décembre 2012 intitulé "le Hamas gagne du Prestige à Gaza, mais l'Argent est un vrai Pro­blème ," Steven Erlanger explore les raisons de la pau­vreté de plus en plus écra­sante à Gaza. Pas une seule fois dans ce texte de 1300 mots Erlanger ne fait même mention du blocus israélien de Gaza, ni des bom­bar­de­ments de 2008 et 2012 comme fac­teurs de cette pau­vreté (et surtout pas comme sa cause principale).

Au contraire, Erlanger pré­sente une longue liste de déve­lop­pe­ments régionaux (l'affaiblissement du régime Assad en Syrie, les sanc­tions contre l'Iran) et il insiste sur des déci­sions prises par le Hamas (de nou­velles taxes et des frais nou­veaux), qui lais­se­raient les Pales­ti­niens de Gaza non seulement dans une pau­vreté accrue, mais aussi plus mécon­tents que jamais du Hamas. "Les Gazaouis recon­naissent qu'il y a davantage d'ordre ici," explique Erlanger , "plus de construc­tions et moins de détritus. Mais beaucoup de gens en ont assez du fardeau que repré­sente le finan­cement du Hamas et, impli­ci­tement, de sa branche armée."