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Moi, conseiller dans une agence bancaire, je travaille dans l'une des grandes banques françaises, comme conseiller aux particuliers. Le poste est accessible dès Bac+2.
Je précise que je ne me destinais pas à cette branche, ayant un diplome en gestion de patrimoine, mais comme tant d'autres jeunes j'ai pris ce qu'il y avait à prendre..
L'année de travail est rythmée par des challenges commerciaux. Avant mon arrivée, jusqu'au milieu des années 2000, ils duraient 2 mois ; et étaient entrecoupés de 15 jours off. Aujourd'hui, ils durent 4 mois, et ne s'arrêtent qu'entre fin juillet et début septembre.
L'année, donc le temps, sont constamment rythmés par cette course aux résultats, qui met chacun en concurrence avec ses voisins. Et maximise le résultat global en maintenant perpétuellement les moins bien classés sous pression. Celà ne crée certes pas de Troubles musculo-squelettiques, mais c'est usant à la longue.
La quasi totalité des produit sont quantifiés, sur un objectif final à réaliser à terme, et un plan de marche quotidien à respecter pour l'atteindre : épargne logement, assurance vie, collecte (faire entrer plus d'argent qu'il n'en sort), prévoyance, assurances, comptes courants,...
La course ne s'arrête jamais. Et maintient l'espace temps dans un court termisme absolu.
Parce qu'il faut non seulement reussir l'objectif final, mais aussi être "dans le vert" (respecter le plan de marche au jour le jour), sur le fichier excel de votre n+1/n+2. Et ça sur tous les compteurs comme ils disent, idéalement.
Je suppose que les objectifs annuels sont tout bonnement divisés par le nombre conseillers, et "saisonnalisés" selon les priorités du moment.
"Conseiller" est d'ailleurs un terme plutôt destiné à la communication externe. En interne, nous sommes appelés "vendeurs".
Quoi qu'il en soit, l'obtention de bons résultats pour chaque supérieur hiérarchique, du sommet à la base, dépend de l'atteinte de leurs objectifs par ses subordonnés directs.
Commentaire:
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