Les Maîtres du MondeS


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L'OTAN réfléchit à viser militairement les auteurs de cyberattaques

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Les auteurs de cyberattaques pourraient devenir des cibles militaires légitimes dans le cadre d'un conflit armé entre deux États. Même s'ils sont civils. C'est en tout cas la piste que suit un manuel rédigé par un centre d'excellence de l'OTAN, qui propose des recommandations à suivre dans le cadre d'une cyberguerre.

Apparu il y a quelques années, le terme de "cyberguerre" désigne au sens large l'emploi d'ordinateurs et d'Internet pour mener des actions de sabotage ou d'espionnage en direction d'une puissance étrangère. Le concept est toutefois controversé, en particulier parce qu'aucune cyberguerre n'a - jusqu'à preuve du contraire - tué ou conduit deux États a signé une paix cybernétique.

Il n'en demeure pas moins que plusieurs cas d'attaque mobilisant des moyens informatiques ont été enregistrés depuis 2007, date à laquelle les infrastructures estoniennes ont été ciblées par des agresseurs a priori situées en Russie. Cet évènement est considéré comme la première cyberguerre de l'Histoire, même si l'origine exacte de l'agression et le rôle de l'État russe demeurent obscurs.

Bomb

Syrie : appuyés par les États Unis et l'OTAN, les terroristes d'Al Qaida utilisent l'arme chimique contre le peuple syrien

Traduit par Mondialisation.ca

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Après 10 ans de guerre et d'occupation de l'Irak, la mort de plus d'un million de personnes incluant des milliers de soldats étasuniens, le tout fondé sur des affirmations mensongères voulant que la nation possédait des « armes de destruction massive » (ADM), il est scandaleux de voir que l'Occident donne hypocritement des armes, ainsi qu'un appui financier et politique aux terroristes en Syrie, lesquels possèdent et utilisent de telles armes de destruction massive contre le peuple syrien.

Une attaque avec des armes chimiques visant des soldats syriens et perpétrée par des terroristes soutenus par l'OTAN au nord d'Alep aurait fait 25 morts.

Alep est située près de la frontière turco-syrienne. Si les armes chimiques pillées en Libye avaient été envoyées en Syrie, elles seraient passées par la Turquie avec des armes envoyées depuis la Libye par les États-Unis et des milliers de terroristes libyens opérant ouvertement en Syrie, et seraient probabalement utilisées pour cibler des villes comme Alep.

Pire encore, toute arme chimique importée dans le pays impliquerait l'OTAN directement ou sa simple négligence, puisque les armes seraient passées par un pays membre de l'OTAN, la Turquie, devant les agents de la CIA opérant ouvertement le long de la frontière, auprès des terroristes soutenus par l'Occident en Syrie.

Star of David

Le leader des colons qualifie le nouveau gouvernement israélien de « rêve érotique »

Traduction : CR pour ISM

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Nouvelles constructions dans la colonie Beit El, au nord de Ramallah, 5 février 2013 (Photo: Ahmad Al Bazz/Activestills.org)
La nouvelle coalition de Netanyahu va donner aux colons et à ceux qui les soutiennent plus de pouvoir exécutif qu'aucun gouvernement ne leur en a donné jusqu'à présent. Avec les ministères du Logement et de l'Industrie entre leurs mains, et leur allié politique Moshe Ya'alon à la tête du ministère de la Défense, les colons sont très heureux de la composition du nouveau gouvernement de Netanyahu. Gershon Mesika, représentant des colons pour la région de Samarie (le nord de la Cisjordanie) a déclaré sur le site de Ynet : « A première vue, cela ressemble à un "rêve érotique" - Ya'alon à la défense et Ariel au logement sont des éléments porteurs de grand potentiel, mais dans ces choses-là, on ne peut jamais être certain de ce qui adviendra. »


L'article de Ynet rapportait les propos d'autres colons extrêmement satisfaits de la nouvelle coalition.

Lors des dernières élections, le parti "Jewish Home" (anciennement connu sous le nom de Parti National Religieux) a fait son meilleur score de tous les temps, gagnant ainsi 12 sièges. Les colons avaient également enregistré de bons résultats lors des primaires internes du Likoud, permettant à plusieurs de leurs favoris - Moshe Feiglin, Tzipi Hotovely, Yariv Levin et Danny Danon - de se placer dans le peloton de tête de la liste commune Likoud-Yisrael Beitenu.

Dollars

L'Espagne veut aussi instaurer une taxe sur les dépôts bancaires

Madrid pourrait lever auprès des banques une taxe de 0,2 % sur le montant des dépôts qu'elles détiennent. L'Espagne affirme que cet impôt nouveau n'a rien à voir avec celui de Chypre. Mais ce n'est pas l'avis de tout le monde...

Le moment était-il bien choisi ? Mardi, le ministre du budget espagnol, Cristobal Montoro, a annoncé au Sénat la mise en place d'une taxe sur les dépôts bancaires. Certes, le ministre s'est empressé à la tribune et dans un communiqué de presse de préciser que « cet impôt n'a rien à voir avec celui envisagé à Chypre. »

USA

Les services secrets américains ont failli tuer Ahmadinejad en 2006

La maladresse d'un agent des services secrets aurait pu avoir de lourdes conséquences.

L'incident se passe en septembre 2006. Mahmoud Ahmadinejad est à New York, où il participe à l'Assemblée générale des Nations Unies. Alors qu'il est sur le point de monter dans une voiture pour se rendre à la conférence onusienne, le président iranien échappe à une balle perdue, tirée par mégarde par un agent des services secrets américans chargé de l'escorter. Celui-ci était en train d'ajuster son arme lorsqu'il l'a malencontreusement déchargée.

Cette histoire, rapportée dès le lendemain dans une note adressée aux plus hauts responsables de l'administration Bush, a été tenue secrète jusqu'alors. Elle est désormais rendue publique par le journaliste Marc Ambinder qui a publié le témoignage de l'un des responsables des services secrets dans le livre "Deep State: Inside the Government Secrecy Industry" à paraître en avril et dont The Atlantic, repris par Slate, s'est procuré un extrait.

Star of David

Obama en Palestine - Une farce ? Une tragédie ? Ou du tourisme ?

Traduction : Info-Palestine.eu

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Manifestation en Cisjordanie contre la venue d’Obama.
Tragédie ? Farce ? Ou tourisme ?... Obama fait du tourisme, comme le dit le Davy Crockett du New York Times (T. Friedman), mais celui-ci se trompe.


Le gagnant du Prix Nobel des Discours en Public sera au moins un super-touriste - avec 10 000 guides touristiques armés, israéliens et américains, rien qu'à Jérusalem. « Maintenant, Monsieur Le Président, voici le mur. Non, non, pas ce Mur-là, nous parlons de la construction ottomane de chaque côté de la Porte de Damas. »

Mais naturellement, s'il se rend vraiment à l'Eglise de la Nativité, Obama devra obligatoirement jeter un coup d'oeil - mais le fera-t-il ? - sur le vrai mur (« la barrière de sécurité »). Il est vrai que Berlusconi a prétendu ne pas l'avoir vu, même si Mussolini aurait au moins noté ses dimensions dignes des réalisations du fascisme. Mais le président « au bras long » est censé « plaire » aux gens, aux jeunes. Par-dessus les têtes de leurs maîtres, il va s'adresser aux jeunes. Cependant, les Israéliens et Palestiniens ne semblent pas avoir une grande confiance dans le bonhomme.

Newspaper

Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy mis en examen pour abus de faiblesse

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L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été mis en examen ce jeudi à Bordeaux pour abus de faiblesse à l'encontre de l'héritière de l'Oréal Liliane Bettencourt. Son avocat Me Thierry Herzog a annoncé son intention de «former immédiatement un recours».

Cette décision du juge d'instruction Jean-Michel Gentil a été prise à l'issue d'une confrontation à laquelle ont participé au moins quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt : l'ex-majordome Pascal Bonnefoy, une ancienne femme de chambre, Dominique Gaspard, l'infirmière Henriette Youpatchou, et un autre maître d'hôtel, selon le récit qu'en a fait Pascal Bonnefoy à son avocat Me Antoine Gillot.

Bizarro Earth

Les chiffres invraisemblables sur la destruction programmée de l'Irak

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Traduit par Erwin Carpentier

L'invasion de l'Irak, il y a dix ans, a provoqué la plus grave crise humanitaire dans le monde. Comme on l'avait annoncé, le pays a été systématiquement détruit. La brutale réalité dépasse tout ce qu'il est possible d'imaginer. Ce qui suit ne s'adresse pas aux lecteurs sensibles.


"Le chemin vers Jérusalem passe par Bagdad." Henry Kissinger

Morts, disparus, réfugiés

Selon l'UNESCO, entre 1991 et 2003, un million d'Irakiens, dont la moitié étaient des enfants, ont perdu la vie suite aux sanctions économiques imposées au pays.[1] Cela n'était que le prélude. Entre l'invasion étasunienne en mars 2003 et mars 2013, 1,5 million d'Irakiens de plus ont été tués.[2]

Le nombre de personnes disparues est actuellement estimé entre 250.000 et plus d'un million. Pour les seules familles expatriées, presque 100.000 enfants sont portés disparus.[3]

Snakes in Suits

50 vérités sur Henrique Capriles Radonsky, candidat à la présidence du Venezuela

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Le candidat de la droite vénézuélienne se présentera aux élections du 14 avril 2013 face au Président de la République par intérim Nicolás Maduro. Mais qui est-il vraiment ?

1. Né en 1972, Henrique Capriles Radonsky est issu de deux des plus puissantes familles vénézuéliennes, qui se trouvent à la tête de plusieurs conglomérats industriel, immobilier et médiatique (Capriles) et possèdent le Circuit national d'exhibitions (Cinex), seconde chaîne de cinéma du pays (Radonsky).

2. Sa famille possède le quotidien Últimas Noticias, le plus diffusé au niveau national, des radios et une chaîne de télévision.

3. Dans les années 1980, il a milité au sein du parti d'extrême droite Tradición, Familia y Propiedad.

4. Capriles a été élu député en 1999 pour l'Etat de Zulia en tant que membre du parti de droite COPEI. Contre toute attente et malgré son manque d'expérience en politique, il a immédiatement été désigné président de la Chambre des députés, devenant ainsi le plus jeune député à diriger la Chambre basse du Parlement.

Wall Street

L'Europe organise le blocus monétaire de Chypre

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La Banque centrale européenne (BCE) a prévenu qu'elle cessait d'alimenter en liquidités les banques chypriotes tant que Nicosie n'accepte pas le plan de sauvetage.

Aussi policé soit-il, Mario Draghi sait employer la force lorsqu'il le juge nécessaire. C'est la méthode qu'il a choisie, à Chypre, pour forcer le gouvernement à accepter le plan de sauvetage de l'UE et du FMI, rejeté par le parlement chypriote mardi.

Après avoir «pris acte» du rejet du plan d'aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive: le blocus monétaire. Elle a prévenu qu'elle n'alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté. «Les liquidités d'urgence de la BCE ne sont disponibles que pour les banques solvables, or les banques chypriotes ne sont pas solvables tant qu'elle ne seront pas recapitalisées rapidement», a indiqué Jorg Asmussen, l'un des membres du directoire de la BCE.