Feu dans le CielS


Jupiter

Trois tempêtes sur Jupiter

La plus grosse planète du Système solaire est actuellement en excellent position dans le ciel pour être observée depuis l'hémisphère nord. L'amateur Emmanuel Beaudoin, aussi collaborateur de Ciel et Espace, a saisi l'occasion d'une trouée dans les nuages dans la nuit du 13 au 14 novembre 2012, pour tirer le portrait de la géante gazeuse.

Saturne
© E. Beaudoin/C&E PhotosJupiter, photographiée le 13 novembre 2012
Avec son télescope de 350 mm, bénéficiant d'une bonne stabilité atmosphérique, il a pu révéler de nombreux détails dans les nuages agités de Jupiter.

La Grande Tache Rouge est bien visible. Mais la petite, appelée Red Junior, l'est aussi, à gauche de la première. Cette tempête apparue en 2006 mesure environ le diamètre de la Terre 12 700 km). Entre les deux, une autre tempête très contrastée est bien visible. Il pourrait s'agir d'une formation apparue en 2008.

Jupiter est aisément observable avec un petit télescope dès la tombée de la nuit. Elle passera au plus près de la Terre le 3 décembre 2012 et restera facile à observer encore pendant plusieurs mois.

Fireball 5

La comète Hergenrother se fragmente... mais pas de panique !

Le 21 décembre 2012 est proche mais la Terre ne s'arrêtera pas de tourner pour autant... Il n'y a pas non plus de quoi s'alarmer après un communiqué de la Nasa annonçant que la comète Hergenrother, bien connue des astronomes amateurs, est en train de se fragmenter.

Comme le mentionne Jean-Pierre Luminet dans l'ouvrage qu'il vient de publier sur les astéroïdes (sur lequel Futura-Sciences reviendra plus longuement), la frontière que l'on croyait pouvoir tracer entre ces corps célestes et les comètes s'est plus ou moins volatilisée ces dernières années. Les astéroïdes Patroclus et Ménoetius ont des caractéristiques qui font plus penser à la « boule de neige sale » de Fred Whipple pour décrire les comètes qu'aux petits corps riches en nickel que James Cameron et le P-DG de Google se proposent d'exploiter dans quelques décennies. La démonstration la plus éclatante d'une très vraisemblable continuité entre astéroïdes et comètes a d'ailleurs été donnée par l'astéroïde Scheila que l'on a surpris à dégazer comme une comète.

On n'est donc pas au bout de nos surprises avec ces astres errants, qui semblent menacer la vie sur Terre mais qui l'ont probablement aidée à faire naître en apportant l'eau des océans et les molécules prébiotiques. Aujourd'hui, c'est la comète 168P/Hergenrother qui fait parler d'elle car on vient de l'observer, notamment avec le Gemini North Telescope au sommet du Mauna Kea, à Hawaï, en train de se fragmenter.

Galaxy

Une éclipse totale de Soleil aux antipodes mercredi

Eclipse Sunset

Durant trois heures, la semaine prochaine, l'Australie comptera une nouvelle merveille de la nature: une éclipse totale de Soleil, aussi attendue des astronomes amateurs que des touristes.

Le spectacle débutera mardi à 21h35 en Suisse, soit mercredi juste après l'aube à l'heure australienne, lorsque notre étoile sera dissimulée à la vue d'une partie des Terriens par la Lune.

C'est dans le nord de l'Australie, son très touristique Etat du Queensland en tête, que cette éclipse totale sera la plus suivie, le phénomène n'étant autrement visible que depuis les vastes étendues dépeuplées du Pacifique Sud.

Fireball 4

Des météores observés au-dessus du Japon, les 4,6 et 8 novembre 2012


Fireball 5

Un astéroïde photographié alors qu'il frôlait la Terre

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Le 5 novembre dernier, un astéroïde a frôlé la Terre en passant à "juste" 6,5 millions de kilomètres. Ceci a permis aux équipes de la NASA de photographier l'objet.

Plus de 560.000 astéroïdes sont actuellement répertoriés dans l'espace dont une grande partie évolue sur une orbite située entre Mars et Jupiter. Dans le voisinage de la Terre, les astéroïdes (alors appelés géocroiseurs) sont ainsi beaucoup moins nombreux. Mais il n'est pas rare que certains "frôlent" notre planète. C'est d'ailleurs justement ce qui s'est produit lundi 5 novembre : l'un des astéroïdes répertoriés est passé proche de la Terre et a même pu être photographié.

Ce sont les scientifiques de la NASA travaillant au télescope géant de 70 mètres du Deep Space Network, en Californie qui ont dévoilé les images radar de l'objet. Il s'agissait selon eux de l'astéroïde 2007 PA8 découvert il y a 5 ans et qui figure parmi les objets surveillés de près par les spécialistes. En vérité, ce n'était pas la première fois que 2007 PA8 passait près de la Terre puisque les 28, 29 et 30 octobre dernier, il l'avait déjà "frôlé" à une distance de 9 millions de kilomètres. Mais le 5 novembre, il est passé encore plus près, à 6,5 millions de kilomètres, soit 17 fois la distance Terre-Lune. Grâce ces deux "rapprochements", les membres de la NASA ont pu mieux l'observer.

Fireball 2

Portrait de l'astéroïde géocroiseur 2007 PA8

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Images capturées avec l’antenne de 70 m. de Goldstone en Californie
Premier portrait de l'astéroïde 2007 PA8 qui passait à moins de 10 millions de km de la Terre à la fin du mois d'octobre 2012.

Dans notre système solaire, la plupart des astéroïdes sont sagement "parqués" entre les orbites de Mars et Jupiter, à plus de 350 millions de km de la Terre. On trouve beaucoup aussi de ces témoins de la formation des planètes, au-delà de l'orbite de Pluton, dans la Ceinture dite de Kuiper et le vaste Nuage de Oort. Plusieurs dizaines de milliers, autant dire une minorité, se sont égarés entre les orbites des planètes, se heurtant parfois à l'une d'entre elles (il n'est pas rare qu'ils échouent dans le Soleil). Les géocroiseurs sont ceux qui se hasardent à croiser l'orbite de la Terre. Selon leurs tailles, ils sont évidemment craints par notre espèce qui les recherche activement depuis quelques années. En effet, au-delà d'une largeur de 140 mètres, l'impact peut être violent et occasionner des dégâts très importants à l'échelle régionale. Ces événements sont heureusement devenus rares (les choses étaient différentes il y a plusieurs milliards d'années) mais le risque existe toujours. Nos connaissances actuelles et plusieurs télescopes spatiaux et terrestres peuvent nous aider à anticiper et éviter de pareilles catastrophes.

Comet

Une boule de feu traverse le ciel de Washington


L'Halloween aura été une nuit intéressante pour les forces de l'ordre (sic) dans au moins quatre comtés de Washington ouest où plusieurs témoignages d'un météore tombant du ciel ont été enregistrés.

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Espace : alerte aux astéroïdes !

Et si un astéroïde entrait en collision avec notre planète ? Cette hypothèse est envisagée par les scientifiques, qui prônent aujourd'hui des solutions pour détourner un tel corps céleste. De la plus folle à la plus crédible...

Il y a quinze jours, un astéroïde aussi grand qu'une maison a traversé l'espace aérien terrestre à une distance de 95 000 km. Début octobre, une autre roche céleste de 32 m de large passait à 255 000 km au dessus de nos têtes. Dans son livre « Astéroïdes : la Terre en danger », qui vient de paraître au Cherche-Midi Editeur, l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet affirme que « 50 000 t de météorites » tombent chaque année sur Terre. La plupart du temps sans provoquer de dommages. Mais 5 000 astéroïdes, d'un diamètre supérieur à 150 m, passeraient régulièrement à moins de 8 millions de kilomètres de la Terre. Parce que certains frôlent régulièrement notre planète et pourraient la percuter, les scientifiques ont émis plusieurs scénarios pour les détourner de leur trajectoire. Preuve que la menace est prise au sérieux : l'Union européenne vient même de lancer un programme de recherche.

Graphic Asteroid impact Earth & Solution
© LPi (ESA/CARRIL)Les « solutions envisagées » par ESA pour les risques (grandissants) d'impacts célestes, ou comment la désinformation mainstream (médias alignés) bat son plein pour assurer aux populations que le Pouvoir en place a la capacité de sauver l'humanité, alors qu'il n'en est rien.

Commentaire: pour bien saisir la réalité en matière de risques d'impacts célestes, nous vous proposons de lire ou de re-lire les trois articles suivants dont la liste n'est pas exhaustive. Voyez pour cela la catégorie Feux dans le Ciel.

17 octobre 2012 : Une météorite impacte la Terre à Minden, Louisiane - Cover-up des médias et du gouvernement
[...] Sott.net suit la surprenante augmentation des rapports d'observations et d'impacts de météorites/fragments cométaires depuis au moins 8 ans, et durant cette période, il y a en a eu plusieurs centaines. Ce seul fait devrait nous alarmer. Consultez le lien ci-dessus pour avoir une idée de la fréquence importante des observations de météorites/fragments cométaires. Bien sûr, on peut toujours dire que cette augmentation apparente pourrait être due au fait que nous y prêtons plus attention, mais les chiffres ne mentent pas. Par exemple, en consultant les liens du menu de droite sur le blog Sott.net ci-dessus, vous remarquerez qu'en 2004, 2005 et 2006, les rapports sont regroupés par périodes de deux mois, et qu'il y avait en moyenne moins de 10 observations bimensuelles. En revanche, en 2008, les rapports furent suffisamment nombreux pour que nous commencions à les regrouper dans des archives mensuelles ; depuis lors, leur nombre n'a cessé d'augmenter régulièrement.

Pour en revenir au présent, au cours des derniers jours, plusieurs rapports d'observations et d'impacts de météorites/fragments cométaires ont été enregistrés à travers le monde. Cependant, je souhaite examiner un événement spécifique qui s'est produit il y a deux jours, le lundi 15 octobre.

Cette nuit-là, à travers le Texas, la Louisiane et le Mississippi, des gens ont rapporté avoir vu des éclairs lumineux dans le ciel et des traînées de boule de feu. Dans la région de Shreveport, au Nord-Ouest de la Louisiane, de nombreux habitants ont également entendu de forts « boums » qui ont fait trembler les maisons et ont brisé de nombreuses fenêtres dans la ville de Minden [...]
16 septembre 2012 : En approche ! Explosion d'un fragment de météorite/comète dans le ciel US. Cover-up de l'armée : il s'agissait de « missiles »
Le jeudi 13 septembre 2012 au matin, les lève-tôt du sud-ouest des États-Unis - Californie, Nevada, Utah, Colorado et Nouveau-Mexique - ont été surpris par l'apparition d'une vive traînée luminescente haute dans l'atmosphère. Des photos prises par des habitants m'ont rappelé la traînée brillante observée à travers le Caucase le 7 juin 2012 (et dont je parle ici). Mon soupçon selon lequel il s'agissait de l'arrivée et de l'explosion en altitude d'un nouveau fragment météoritique ou cométaire (MoCF = meteor or cometary fragment) s'est confirmé lorsque j'ai lu certaines déclarations ridicules de l'armée US affirmant qu'elle avait testé un missile/fusée à 5h30 heure locale le 13 septembre.

Des gens ont contacté les forces de l'ordre dans le nord du Nouveau-Mexique et le sud du Colorado pour signaler « un crash ». Dans le nord du Nouveau-Mexique, un shérif adjoint a déclaré avoir été témoin « d'une explosion » et du fait qu'une partie de l'objet s'était séparée du corps principal. Personne n'a signalé de traînée partant du sol vers le haut, juste un point évoluant très rapidement dans le ciel qui a laissé une traînée très brillante dans la moyenne atmosphère, indiquant ainsi que rien n'avait été lancé à partir du sol.
12 juin 2009 : Flashback : Que cachent-ils ? Vol AF447 et événements de type Tunguska
En commentant l'année dernière la signification de l'événement de Tunguska, Rusty Schweikart, ancien astronaute d'Apollo et président du comité de direction de la fondation B612, a déclaré :
Tunguska est un grand rappel de ce qui nous attend au cours des 10 prochaines années. Nous savons maintenant que statistiquement, il y a au moins 600 000 « Tunguskas » là-haut, et que jusqu'à présent, nous n'en avons découvert qu'1% à peine ! Bien que, pour ceux d'entre nous qui travaillons sur ces questions, il soit clair que nous pouvons faire dévier ces menaces d'impact... le prérequis essentiel est de savoir qu'une telle menace arrive ! Nous ne pouvons nous protéger contre quelque chose dont nous ne savons rien.

Donc, le « message » principal de Tunguska est que c'est arrivé, que cela arrivera à nouveau et que nous pouvons l'empêcher, mais que nous devons trouver et pister ces plus petites météorites. Le Congrès a fait une requête. Il a demandé à la NASA de démarrer un programme de recherche plus puissant. La NASA a cependant refusé d'agir - ou même d'agréer à la requête du Congrès de préconiser une stratégie de recherche et d'estimer le budget nécessaire à son financement.
Leur excuse ? Ils n'ont pas le budget pour ça !

Merci, la NASA.

Si c'est bien une explosion cométaire à haute altitude qui a détruit le vol AF 447, alors la toute récente décision de l'armée américaine (et du gouvernement) d'imposer un black-out sur toutes les informations concernant les objets célestes en approche terrestre est extrêmement préoccupante. Elle suggère que les membres du gouvernement américain savent qu'une explosion cométaire a détruit le vol d'Air France et qu'ils soupçonnent que d'autres événements similaires - peut-être dans des zones habitées - risquent de se produire dans un avenir proche. Comme le montrent clairement Victor Clube et Bill Napier dans leur ouvrage Hiver Cosmique, le risque potentiel d'erreur d'identification - prendre une explosion cométaire pour une attaque nucléaire - est grand, et cette nouvelle politique de dissimulation suggère fortement l'introduction d'un risque supplémentaire de la part de ceux qui contrôlent les données : l'erreur d'identification délibérée. Plus effarant encore, une telle décision montre le mépris total envers la vie humaine que révèle une attitude aussi cavalière face à la dissimulation d'informations concernant - clairement - la plus grande menace existentielle à laquelle l'humanité fait face aujourd'hui.



Comet

Québec : Une boule de feu dans le ciel de l'Outaouais


Hier le 25 Octobre 2012 ma mère a filmer ce qui s'apparente a une météorite.Elle habite dans un petit village de l'Outaouais, Saint-André-Avellin.

Comet 2

Une grosse météorite de 300 kilos découverte en Pologne

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© Inconnu
Une énorme météorite de 300 kilogrammes, a été découverte en Pologne, dans la Réserve de météorites de Morasko. La trouvaille pourrait aider les géologues dans la recherche de nouvelles informations sur la composition de la couche intérieure de la croûte terrestre.