Cette image a été prise le 13 mars par la sonde Stereo B. La comète Panstarrs est au centre, le Soleil (en train d'éjecter de la matière coronale) à gauche et la Terre à droite. Les deux bandes noires verticales sont provoquées par la forte luminosité de la Terre et de la comète qui sature le capteur de la caméra. © Nasa, Stereo
La traque de la comète Panstarrs se poursuit avec de nouvelles images prises au sol, mais également depuis l'espace par la sonde Stereo B. Une mobilisation qui porte ses fruits : on a peut-être assisté en direct à la fragmentation du noyau.Tous les télescopes de l'hémisphère nord sont désormais pointés sur la comète Panstarrs, vedette des soirées de cette fin d'hiver. Si la belle voyageuse reste difficile à repérer pour les néophytes dans les lueurs du crépuscule, les astronomes amateurs et professionnels se régalent et accumulent les images. La Nasa a par exemple présenté la vidéo du déplacement de la comète entre le 9 et le 12 mars depuis l'un de ses observatoires spatiaux, Stereo B. Lancées en octobre 2006, les sondes Stereo A et B sont des engins de 620 kg installés sur l'orbite terrestre de part et d'autre de la planète. Ceci permet de surveiller la totalité de la surface du Soleil avec l'appui de la sonde SDO. Les sondes Stereo ont pu également observer par le passé un transit lunaire devant notre étoile, ainsi que la queue gazeuse de Mercure.
Sur la vidéo présentée par la Nasa du déplacement de Panstarrs pendant quatre jours (et sur l'image ci-dessus), le Soleil est à gauche en dehors du champ de vision de Stereo B, et la Terre est le point brillant à droite. La comète Panstarrs est tellement lumineuse qu'elle sature le capteur de la caméra de la sonde. En outre, des images réalisées au sol semblent révéler que la queue de cette comète est principalement constituée d'atomes de fer, comme celle de la comète McNaught en 2007. Mais l'observation la plus excitante est sans doute celle d'une possible dislocation du noyau de la comète Panstarrs.