Feu dans le CielS


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Pluie de comètes sur une étoile proche

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Vue d'artiste du bombardement cométaire dans le système d'Eta Corvi. Crédit : Nasa/JPL-Caltech/C&E Photos
Le satellite infrarouge Spitzer a observé un énorme banc de poussières cométaires à proximité de l'étoile Êta Corvi, distante de 59 années-lumière.

L'analyse du rayonnement infrarouge de cette poussière a révélé la présence de glace, de molécules organiques et de roches. Ces indices ont permis de remonter à son origine cométaire.

Un second anneau de poussière

Les poussières détectées sont situées dans une zone du système d'Êta Corvi (constellation du Corbeau) où ont pu se former des planètes rocheuses. Mais d'où proviennent les comètes qui les ont dispersées ?

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Elenin passe, la Terre demeure

Comme attendu, la comète Elenin est passée au plus près de la Terre ce dimanche 16 octobre 2011. Ou plutôt ce qu'il en reste. En août 2011, elle s'est fragmentée sous le coup d'une violente tempête de vent solaire. Ce sont donc probablement des débris, et non une comète intacte, qui ont voyagé à 35 millions de kilomètres de nous (90 fois la distance Terre-Lune). Contrairement à ce qu'annonçaient diverses rumeurs catastrophistes sur le web, Elenin ne représentait aucune menace pour notre planète....

Commentaire: "Aucune menace" n'est pas la bonne expression. Les comètes sont chargées en virus et autres matières extra terrestres venant du fin fond de l'espace. Il est possible que des débris de la comète saupoudrent et contaminent la Terre mais les conséquences, s'il y en a, ne seront pas immédiatement perceptibles.


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Une comète a failli tuer la Terre... il y a 120 ans

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Il y a 120 ans, la civilisation terrestre aurait pu être anéantie, des débris d'une comète étant passés à seulement quelques centaines de kilomètres de la Terre en 1883, indique un groupe de chercheurs mexicains dans un article publié par la bibliothèque électronique de l'Université de Cornell.

Les dégâts d'une collision avec ces fragments auraient équivalu à ceux de 3 000 événements de la Toungouska, indiquent l'astronome mexicain Hector Manterola de l'Institut de géophysique de l'Université nationale autonome du Mexique et ses collègues. Ils ont étudié les photos insolites réalisées par leur collègue et compatriote José Bonilla les 12 et 13 août 1883 et publiées par le magazine L'Astronomie en 1886.

En travaillant dans l'observatoire de Zacatecas, Bonilla a photographié 447 objets qui passaient devant le disque solaire. Ils étaient tous entourés d'un halo brumeux et laissaient une trace semblable. Le chercheur n'a pas pu expliquer ce phénomène. Le rédacteur du magazine a alors supposé qu'il pouvait s'agir d'oiseaux, de essaims d'insectes ou de poussière. Plus tard, ce phénomène a été considéré comme le premier cas d'enregistrement d'un OVNI.

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Des astronomes amateurs découvrent un astéroïde proche de la Terre

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L’astéroïde 2011 SF108 a été décelé par une équipe d’amateurs dans le cadre d’un programme de l’Agence spatiale européenne.
L'astéroïde 2011 SF108 a été découvert le 28 septembre par Rainer Kracht, membre de l'équipe d'astronomes volontaires Teide Observatory Tenerife Asteroid Survey (TOTAS). L'objet a été aperçu lors d'un programme d'observation, le Space Situational Awareness (SSA), coordonné par une équipe de l'Agence spatiale européenne (ESA). C'est la première fois que le SSA aperçoit un "near Earth object (NEO), c'est-à-dire un objet dont l'orbite passe près de la Terre - parfois assez près pour poser un risque d'impact et nécessiter une surveillance.

2011 SF108 est passé à environ 30 millions de km de la Terre, sans aucun danger pour cette fois. Les images de l'astéroïde ont été captées par le télescope Optical Ground Station de l'ESA, , à Tenerife, dans les îles Canaries. Celui-ci utilisait un logiciel de suivi automatique développé par un astronome amateur et un expert informatique, Matthias Busch, du Starkenburg Amateur Observatory, en Allemagne.

La plupart des membres de l'équipe TOTAS de 20 volontaires ont pris part à l'examen des images de l'astéroïde. "Comme il s'agit d'un travail volontaire, c'est vraiment enrichissant. Quand vous repérez quelque chose, vous contribuez aux efforts européen pour se défendre contre les dangers des astéroïdes", explique Detlef Koschny, directeur des activités NEO à la SSA.

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L'eau des océans pourrait avoir été apportée par une pluie d'icebergs cosmiques

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© inconnu
La première comète, nommée 103P/Hartley 2, à renfermer une eau similaire à celle des océans terrestres, vient d'être découverte. Ce résultat relance le débat à propos de l'origine de l'eau sur la planète bleue. Certains petits corps glacés du Système solaire pourraient bien avoir joué un rôle d'apport céleste. Une équipe de chercheurs internationale a obtenu ce résultat grâce au télescope infrarouge Herschel de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). L'information est en ligne sur nature.com et bientôt dans la revue Nature.

D'où vient l'eau des océans ?

La question taraude les scientifiques depuis des décennies. Ils penchent aujourd'hui unanimement en faveur d'une origine extraterrestre de l'eau qui couvre les deux tiers du globe. La Terre était sèche et chaude à l'origine. La molécule d'eau y aurait, ensuite, été apportée par le bombardement de corps célestes. Comment ? Et par quel type d'objets : météorites, astéroïdes, comètes ? C'est tout l'enjeu du débat que viennent enrichir les dernières données d'observation de la comète Hartley 2, obtenues par le télescope spatial infrarouge européen Herschel.

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Une seconde météorite a atterri à Draveil

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© inconnu
Le Museum national d'histoire naturelle de Paris a révélé qu'une seconde météorite était tombée sur le toit d'une autre famille de Draveil au cours de cet été. Les propriétaires anonymes ont fait don de la chondrite au musée qui a préféré taire la découverte.

Ce n'est pas une mais bien deux météorites qui ont atterri à Draveil dans l'Essonne. Ce week-end, le journal Le Parisien a révélé qu'une famille habitant cette ville francilienne avait découvert à leur retour de vacances une météorite figée dans l'isolation de leur toit au-dessous d'une tuile brisée. Celle-ci a été dénichée par un couvreur venu réparé une fuite qui avait alors déclaré que le caillou ne "pouvait provenir que du ciel". Mais cette météorite n'est pas la seule à avoir fini dans un toit à Draveil.

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Mme Comette trouve une météorite dans le toit de son pavillon

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Une météorite a été découverte dans le toit d'un pavillon de Draveil (Essonne) loué par une mère de famille de 39 ans au nom prédestiné, Martine Comette, comme le dit l'heureuse propriétaire jointe par un journaliste de l'AFP dimanche, confirmant une information du Parisien.
Une météorite a été découverte dans le toit d'un pavillon de Draveil (Essonne) loué par une mère de famille de 39 ans au nom prédestiné, Martine Comette, comme le dit l'heureuse propriétaire jointe par un journaliste de l'AFP dimanche, confirmant une information du Parisien.

Pour Alain Carion, chasseur de météorites qui est venu authentifier la météorite samedi, l'objet est "une chondrite", d'une taille qu'il qualifie de "conséquente", et "provient de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter".

A sa connaissance, "il n'y avait jamais eu de météorite à moins de 80 km de Paris", s'enthousiasme le chasseur et auteur d'un livre, "Les météorites et leurs impacts".

Au total, Mme Comette a retrouvé une centaine de grammes de fragments de la météorite, le plus gros morceau faisant 88 grammes, comme le raconte l'heureuse propriétaire qui n'en revient toujours pas, épatée: "C'est quand même un objet extraterreste", un caillou "aimanté avec du zinc et du fer", décrit-elle.

Telescope

L'intensité du pulsar de la nébuleuse du Crabe : un mystère pour la physique

WASHINGTON - L'intensité de l'énergie émise par le pulsar au cœur de la nébuleuse du Crabe dans la constellation du Taureau défie la compréhension des astrophysiciens pour qui ce phénomène ne peut s'expliquer par les modèles théoriques actuels de la physique, selon des travaux publiés jeudi.

Sa puissance de rayonnement gamma varie de 100 milliards à 400 milliards d'électron-volts (GeV) comparativement au maximum de 25 GeV mesuré jusqu'alors pour un pulsar, précisent ces chercheurs surpris par cette découverte.

Une telle intensité d'énergie est plus d'un milliard de fois supérieure à celle de la lumière visible du soleil, soulignent-ils.

Sun

Spectaculaire CME sur la face cachée du Soleil

Traduit par L'Eveil 2011

Hier, 4 Octobre, quelque chose a explosé sur la face cachée du soleil et propulsé une spectaculaire CME dans l'espace. L'Observatoire solaire et héliosphérique (SOHO) a enregistré le nuage tel qu'il est apparu derrière le limbe solaire (le bord apparent du soleil).

Les analystes du Goddard Space Weather Lab ont combiné les observations de SOHO et des satellites jumeaux STEREO pour calculer la trajectoire de la CME : Celle-ci se dirige vers Mercure. La CME devait frapper cette planète le mercredi 5 octobre aux environs de 4h30 TU, plus ou moins 7 heures.

Voir l'animation

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Ces comètes qui ébranlent le Soleil

La chute d'une comète à la surface du Soleil le 1er octobre a été suivie d'une éruption solaire, dès lors se pose la question de savoir s'il existe un lien entre ces deux évènements.

Une comète éphémère

Découverte le 30 septembre simultanément par 4 astronomes amateurs, la comète SOHO-2143 n'a survécu qu'une journée après sa découverte. Elle s'est écrasée sur le Soleil le 1er octobre. Jusqu'ici l'histoire est presque banale, le satellite SOHO a déjà assisté à un tel spectacle de nombreuses fois.

Ce qui surprend, c'est que la chute du petit corps glacé a été immédiatement suivie d'une violente éruption à la surface du Soleil, comme le montrent les vidéos ci-dessous prises respectivement par les satellites SOHO et SDO.