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Tragédie en mer Égée, des dizaines de morts

Au moins 44 migrants, dont 20 enfants, se sont noyés vendredi en mer Égée, dans 3 naufrages survenus entre les côtes turques et grecques, une des séries noires les plus meurtrières dans la zone depuis le début, en 2015, de l'exode massif de populations fuyant guerres et misère. La majorité des victimes - 11 enfants, 16 femmes et 9 hommes - se trouvaient parmi les passagers d'un voilier en bois, parti dans la nuit de la région de Bodrum, en Turquie, et qui a chaviré au large de l'îlot grec de Kalolimnos. Le bilan de ce naufrage pourrait encore s'alourdir, les 26 rescapés ayant fait état de disparus, dont le nombre restait encore indéterminé dans l'après-midi, selon la police portuaire.
Mer Egée
Des dizaines de morts dans une nouvelle tragédie en mer Égée
La plupart des passagers étaient syriens, irakiens et afghans, tous les survivants étant de ces nationalités, selon Marco Procaccini, responsable dans la zone du Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR). Ils ont été conduits sur l'île proche de Kalymnos, où onze restaient hospitalisés, sans que leurs jours soient en danger, les autres étant accueillis dans un hôtel. « La plupart sont en état de choc, il y avait à bord des familles, dont, dans certains cas, seul le père a survécu », a-t-il affirmé à l'AFP.

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Ambulance

Le régime barbare saoudien frappe de nouveau des innocents au Yémen

Plus de 20 personnes, dont un conducteur d'ambulance d'un hôpital de MSF, auraient été tuées dans une série de frappes aériennes des avions de la coalition dirigée par Riyad contre une cible dans la province de Saada, au Yémen. Médecins sans frontières (MSF) a confirmé les raids meurtriers à Saada, ajoutant que « les avions revenaient pour frapper des zones qui avait déjà été ciblées ».

yemen
© MSF
Le raid « a tué un conducteur d'ambulance en mission de secours, depuis un hôpital de MSF », a écrit l'ONG sur sa page Twitter, en expliquant que cet homme et les secouristes qui l'accompagnaient essayaient de secourir des personnes blessées lors de la première série de frappes.

L'ambulance venait tout juste de prendre en charge des victimes quand une frappe directe a tué tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur du véhicule, a raconté Mouhammed Hajr, le directeur de l'hôpital Jumhuriya, dans le gouvernorat de Saada, cité par le New York Times.


Commentaire : L'Arabie Saoudite continue, avec le silence complice du monde entier, a tuer des innocents. Ces meurtres sont des crimes de guerre et devraient être jugés comme tels. Les guerres sont toujours atroces et celle du Yemen l'est particulièrement : les victimes sont des innocents, des médecins, des malades dans les hôpitaux. Il est honteux que la communauté internationale ne fasse rien pour arrêter cette barbarie. Mais l'Arabie Saoudite joue un rôle essentiel dans la politique de déstabilisation étasunienne au Moyen-Orient...


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Cow Skull

Anthropocène, ou la nouvelle ère de l'être humain : destruction, pollution... extinction ?


Commentaire : Quand il s'agit de l'environnement, on nous dégaine du discours moralisateur ; on nous balance de la « planète à sauver » et de « la prise de conscience » à conscientiser. On nous pond des solutions qui vont demander du « sacrifice », de l' « agir pour la planète » ; on nous dit qu'il faut penser « modèle de consommation » . On nous dit que nous avons mangé notre pain blanc, et que maintenant, il faut « raisonner durable » car le spectre de l'extinction se ballade dans le coin. On nous dit qu'on ne peut plus faire ce que l'on veut, et que pour « sauver la Terre », il nous faudra en passer par les lois.

Un fatras d'inepties proférées par les dirigeants d'un système qui a promu et encouragé, pendant des décennies, ce contre quoi il faudrait se battre aujourd'hui. Un système qui nous dit que nous sommes tous fautifs, et qu'il faut payer les conséquences de « nos mauvaises actions ». Mais est-ce le reflet de la réalité ? Rien n'est moins sûr. L'humanité invente certes les instruments de sa propre destruction, mais à y regarder de plus prés, on constate que les responsabilités sont loin d'être uniformément réparties. Les problèmes de nos sociétés actuelles sont invariablement engendrés par les personnes détentrices d'un pouvoir et d'une autorité.

Nous avons un problème avec l'environnement ? Nous avons alors un problème en amont de celui-ci, autrement plus important, avec les personnes qui ont permis que tout ceci arrive, et qui permettent que tout ceci continue. Avec les politiciens, les hommes d'affaire et les scientifiques à l'esprit dégradé qui ont donc, à leur image, dégradé notre environnement par l'utilisation et la propagation sans conscience d'une technologie qui modifie la nature jusqu'à la rendre invivable. Si nous pouvions prendre réellement conscience que les comportements maladifs des décideurs engendrent inévitablement des situations anormales, nous nous sauverions nous-même de nous-même en quelque sorte, et bien des problèmes actuels seraient résolus.


beton
© Inconnu
L'être humain a-t-il poussé la planète dans une nouvelle ère, l'« anthropocène » ? En avril, les géologues devront se prononcer. Mais l'étude de strates ne dit pas tout. Un faisceau d'indices plaide déjà contre nous.

Cela faisait onze mille sept-cents ans que ça n'était pas arrivé. La fin d'une ère. La dernière fois, la planète voyait s'achever l'époque glaciaire et l'homme, pourtant déjà présent sur Terre depuis près de sept millions d'années, n'avait pas grand-chose à voir dans l'affaire.

En avril prochain, un nouveau changement de ce type, global et rarissime, pourrait être acté. La Commission internationale de stratigraphie (ICS), l'organisme fixant les grands standards de la géologie, doit se prononcer. A cette occasion, la Terre pourrait quitter officiellement l'holocène pour entrer dans l'anthropocène. Cette fois, l'être humain est la force motrice.

La bascule n'est pas seulement sémantique. En adoptant ce terme d'« anthropocène », les chercheurs reconnaîtraient que l'espèce humaine, par son activité, est devenue une force géologique majeure. Ils constateraient officiellement que l'homme a inscrit la trace de son passage dans les strates de glace et de sédiments. En attendant que le panel international de géologues se prononce, le dossier s'alourdit. La dernière revue d'études, coordonnée par Colin Waters et publiée le 8 janvier dans Science, conclut que cette nouvelle époque existe et qu'elle « a débuté quelque part au milieu du XXe siècle ». Si elle allait dans cette même direction, la décision de l'ICS ne ferait qu'inscrire dans le marbre un bouleversement amplement reconnu. « L'idée de l'anthropocène dépasse la géologie, résume Dominique Bourg, philosophe et professeur à la faculté des géosciences et de l'environnement de l'université de Lausanne. Son acceptation culturelle et scientifique est déjà largement acquise. » Et pour cause, les signes témoignant de notre empreinte indélébile fourmillent. En voici un échantillon.

Ambulance

Le retour d'Ebola : la Sierra Leone rétablit les contrôles sanitaires après un second cas

La Sierra Leone a enregistré un nouveau cas d'Ebola, une proche de la victime décédée il y a moins de dix jours dans ce pays, qui renouait jeudi avec les contrôles sanitaires systématiques pour prévenir de nouvelles contaminations. La malade est une tante de l'étudiante de 22 ans, Marie Jalloh, qui avait succombé à Ebola le 12 janvier dans la ville de Magburaka (nord), où cette femme était en quarantaine, selon plusieurs sources officielles en Sierra Leone et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a confirmé ce second cas.

ebola
La femme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a simplement été présentée comme " Tante M. ", âgée de 38 ans, dans un communiqué diffusé jeudi après-midi par les services de la présidence à Freetown.

Selon ce texte, " Tante M ." avait été placée en quarantaine à Magburaka 17 janvier, avec quatre autres personnes considérées comme " à haut risque ". Elle a commencé à présenter une fièvre avec de la diarrhée tôt mercredi et a aussitôt été transférée vers une unité d'isolement, jusqu'à ce que les prélèvements effectués sur elle confirment la présence du virus Ebola. Elle a été transférée à Freetown, la capitale, dans un centre de traitement adapté dans un hôpital militaire.

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Ambulance

21 morts et des dizaines de blessés dans une attaque contre une université au Pakistan

Au moins 21 personnes ont été tuées mercredi dans l'attaque d'une université du nord-ouest du Pakistan, aussitôt revendiquée par une faction talibane pakistanaise, un an après un massacre dans une école de la même région. Les hommes armés ont profité de l'épais brouillard qui enveloppait l'université de Bacha Khan à Charsadda, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Peshawar pour lancer leur assaut en début de matinée.

pakistan
Des témoins ont fait état de tirs et de deux fortes explosions, tandis que des dizaines d'étudiants paniqués fuyaient en courant le lieu de l'attaque, selon des images diffusées par les télévisions locales.

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Star of David

La joie macabre des militaires israéliens quand ils abattent des Palestiniens

Traduction : Jean-Marie Flémal

Cette vidéo a été filmée sous la perspective de soldats israéliens qui abattent de jeunes Palestiniens protestant contre l'occupation.

On peut entendre les militaires y aller de commentaires allègres et se féliciter mutuellement quand ils tirent pour mutiler de jeunes Palestiniens.


Au début, la caméra s'arrête sur un jeune Palestinien, tenant apparemment une fronde utilisée pour lancer des cailloux en direction des soldats de l'occupation (mais pas en direction de la caméra, peut-on voir).

« Et lui, il n'a pas envie de rester debout ? », demande un soldat en hébreu.

« Debout... debout », répète le soldat, puis on entend la détonation d'une arme et le jeune tombe par terre.

« Il l'a eu ! », crie un soldat triomphalement, et d'ajouter : « Il l'a eu dans le cul ! »

« Bien joué ! », crie une autre voix. Comme les soldats se congratulent mutuellement, les Palestiniens se hâtent d'évacuer le jeune blessé pour le mettre à l'abri.

Network

Cette centralisation qui condamne le web

Internet est-il à vendre ?

Webedia

Star of David

Une officine liée au Mossad crée sur Facebook une page antisémite

L'officine israélienne connue sous le nom de "Shurat HaDin", vient d'être prise la main dans le sac, après avoir créé une page Facebook prétendument pro-palestinienne, appelant au "meurtre de tous les juifs".
Mossad
Notoirement liée au Mossad, l'agence d'espionnage israélienne, Shurat HaDin a été obligée de reconnaître son forfait, prétendant, pour se justifier, qu'il "s'agissait d'une expérience".

Drôle d'expérience, mais à moitié étonnante seulement quand on voit comment dans tous les pays, dont la France, les officines israéliennes inventent de toutes pièces des accusations d'antisémitisme contre des groupes qui défendent la cause palestinienne.

Quand il ne s'agit pas de soi-disant slogans "Mort aux Juifs" que le lobby israélien est seul à entendre dans les manifestations de soutien à la cause palestinienne, on passe aux attaques de synagogues par des "manifestants pro-palestiniens" inventées de toutes pièces, comme lors des manifestations de l'été 2014 contre les bombardements israéliens sur la bande de Gaza.

Commentaire: Ce n'est pas la première fois que le Mossad commet des actes anti-juifs ou utilise l'antisémitisme dans le but de manipuler ses compatriotes et discréditer ses adversaires :


Attention

Une manifestation pacifique contre les réfugiés sombre dans la violence aux Pays-Bas

Un millier de Hollandais se sont rassemblés devant la maison communale de la ville de Heesch pour s'exprimer contre l'accueil programmé dans la ville de 500 migrants durant les dix prochaines années.

La manifestation pacifique a dégénéré en affrontements violents avec la police anti-émeute à Heesch, petite ville de l'est des Pays-Bas. Selon les estimations des forces de l'ordre, plus d'un millier de manifestants y ont pris part. Pour le moment, aucun bilan d'éventuelles arrestations ou du nombre de blessés n'a encore été annoncé.

Les manifestants ont lancé des pétards, des œufs, des pierres et des engins pyrotechniques et chantaient « Arrêtez les migrants ! » au moment où les autorités locales discutaient du projet d'accueil, dans la ville, de 500 migrants durant les dix prochaines années. Auparavant, les citoyens de la ville avaient accroché des pancartes devant le centre des demandeurs d'asile où on lisait « 500 = c'est trop ».

hollande
© AFP 2016 Robert VosRacisme égal peur ?

Commentaire : Que se passe-t-il dans la vieille Europe pour que les gens agissent de la sorte ? D'où vient ce manque total de compassion et d'humanité ? Pourquoi ce racisme violent et ce mépris des gens qui ont souffert des politiques de cette Europe colonialiste ? Que cache la peur du réfugié ?


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Nuke

Des centrales nucléaires belges à craindre ?


Commentaire : Quand les médias mainstream s'y mettent pour causer risques nucléaires au pays du lobby nucléaire, il faut tendre l'oreille. Bon, commençons quand même par le voisin, hein, le belge, celui qui possède 2 centrales quand nous on en possède une bonne cinquantaine.

Concernant le problème des cuves fissurées, il peut être utile de lire les articles ci-dessous : Vous trouverez en bas d'article, la carte édifiante nommée Facenuke, concernant le lobby nucléaire français. Avec ça, nous pouvons vraiment avoir confiance, pas de doute : les centrales sont sûres, le seuils de contrôles sont réfléchis, la production de déchets nucléaires maitrisée, et les radiations, allez, inoffensives.


La centrale de Doel, en Belgique
© François Lenoir/ReutersLa centrale de Doel, en Belgique
Les Pays-Bas, l'Allemagne et le Luxembourg ont fait part de leurs préoccupations après la découverte de fissures dans des cuves de réacteurs nucléaires belges.

Fukushima ou Tchernobyl, un jour, en Belgique? Le parc nucléaire du plat pays inquiète en tout cas grandement ses voisins des Pays-Bas, d'Allemagne et du Luxembourg. Ce dernier a d'ailleurs obtenu ce lundi de pouvoir échanger de gouvernement à gouvernement sur le sujet.

Le gouvernement belge a récemment prolongé de dix ans la durée de vie de trois réacteurs quadragénaires: deux à Doel et le troisième à Tihange. Deux autres réacteurs du parc nucléaire belge (le numéro 2 de Tihange et le numéro 3 de Doel) ont été arrêtés pendant plus de 20 mois après la découverte de fissures dans la paroi de leurs cuves en 2012. Le gendarme du nucléaire belge, l'AFCN, a finalement autorisé leur redémarrage cet automne, après avoir conclu - batteries de tests et avis d'experts indépendants à l'appui - que ces fissures ne présentaient pas de risque.

Commentaire: La carte promise :

Facenuke
© greenpeace"Cet outil permet de prendre conscience que le secteur du nucléaire est plus qu'un lobby : il fonctionne comme une sorte d’État dans l’État, analyse Karine Gavand, chargée des questions politiques chez Greenpeace. Il s'est autonomisé et renforcé depuis sa construction dans les années 1970. Il se régénère en recyclant les retraités et formant la relève."