Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prenait de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.
Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
"La vie des Noirs compte", "le racisme tue", ou encore "Ferguson est partout". Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Commentaire: Un pancarte similaire avait été érigée par lors d'une manifestation contre les violences policières à Ferguson le 25 novembre: