© Photo AFPRassemblement de partisans de Bachar al-Assad à Qudsaya, à l'ouest de Damas, le 20 février.
Sans surprise, le chef de l'Etat syrien a fait savoir qu'il briguerait un nouveau mandat le 3 juin.La nouvelle a été transmise dans une lettre lue par le président du Parlement, Mohammad al-Lahham.
«Moi, le citoyen Bachar Hafez al-Assad souhaite me porter candidat au poste de président de la République syrienne». Le président syrien Bachar al-Assad a donc annoncé, sans grande surprise lundi sa candidature à la présidentielle du 3 juin, un scrutin qualifié de
«farce» et de
«parodie de la démocratie» par l'opposition en exil et l'Occident et qui doit aboutir sans surprise à sa réélection.
Assad, dont la famille est au pouvoir depuis plus de 40 ans, est bien décidé à diriger le pays pour un nouveau septennat, en dépit de trois ans de guerre ayant fait 150 000 morts et contraint la moitié de la population à la fuite.
Il est le septième candidat à se présenter, dont une femme, dans ce qui est en théorie la première élection présidentielle depuis plus d'un demi-siècle. Bachar et son père Hafez, qui avait dirigé la Syrie d'une main de fer de 1970 à 2000, ont été nommés à l'issue de référendums.