Enfant de la SociétéS


Brick Wall

La drôle d'aventure ukrainienne des USA

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La Russie mettait en garde contre l'ouverture d'une guerre civile en Ukraine et Washington faisait tout pour qu'elle survienne. On attendait donc un affrontement militaire entre armée ukrainienne et milices pro-russes. Il n'a pas eu lieu : la population russe de l'Est du pays s'est interposée face aux militaires.

1- On sait que les putschistes de Kiev, petits politiciens sans envergure, sont directement pilotés par les USA. Je ne reviendrai pas sur les circonstances de ce putsch déjà abondamment décrites ni sur celles de l'annexion de la Crimée par la Russie, mais sur la drôle de guerre civile de la semaine passée que j'ai pu suivre de près.

On leur avait dit qu'ils attendaient ça :

Airplane

Les États-Unis envisagent d'annuler le traité Open Sky

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Le gouvernement russe a interdit, le 14 avril 2014, le survol de son territoire demandé 72 heures à l'avance par un avion espion états-unien en vertu du Traité Ciel ouvert (Open Sky).

Depuis 1992, 34 États de l'Otan et de l'ex-Pacte de Varsovie ont décidé de s'autoriser mutuellement le survol d'avions espions afin de pouvoir contrôler mutuellement l'activité de leurs forces militaires respectives.

L'état-major états-unien craint que la Fédération de Russie soit en train de préparer une invasion de l'Ukraine et interprète cette inhabituelle interdiction comme une volonté de dissimulation.

Le Conseil de sécurité nationale des États-Unis envisage d'interdire par réciprocité le survol de son territoire au nouvel avion espion russe, le Tupolev 214ON.

Cependant, avant même cette interdiction, des parlementaires états-uniens (dont le président de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants) dénonçaient les capacités du Tu-214ON et demandaient que le Pentagone interdise ses missions au dessus du pays. Les senseurs russes semblent en effet désormais techniquement bien supérieurs à ceux de l'Otan.

Dans une lettre adressée à John Kerry par quatre parlementaires (Dan Coats
, Mark W. Warner
, James E. Risch et Martin Heinrich), ceux-ci déclaraient que les problèmes liés à la Crimée sont suffisants pour servir de prétexte à cette interdiction.

Camcorder

Conférence Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves

Conférence de Lucien Cerise et Paolo Cioni, organisée par Scriptoblog, vidéo réalisée par l'Agence Info Libre.

Partie 1 : Intervention de Lucien Cerise



Gear

Ça tourne mal en OTANie du sud

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Comme disait Lénine, « Que faire » ? Retourner à Bruxelles et Berlin ? À savoir une visite en OTANie du nord, consumée par son obsession anti-russe paranoïaque et enchaînée à l'arnaque entropique du Pentagone sur l'euro ? Peut-être une virée en Erdoganie chez l'accro à la guerre en Syrie ?

SUR LA ROUTE EN PROVENCE

Sans discussion possible, la Joie de vivre a tranché ; donc votre serviteur a retrouvé son fils, Nick, en Catalogne, et, armés de la Piccolina (une camionnette Peugeot des années 80 propulsée par un moteur Citroën ) nous taillons la route vers la Provence, première villégiature d'OTANie du sud. Aux amphétamines des années 60, nous avons préféré de délicieux liquides infidèles qui ont arrosé la gastronomie provençale.

Appelons-ça une enquête souterraine, pas vraiment bluesy ni nostalgique, sur le malaise économique du Club-Med du sud, la paupérisation de la classe moyenne, la montée de l'extrême droite, et la perspective brumeuse d'une OTAN économique. Dans le cadre de retrouvailles familiales extrêmement agréables. Et carrément subversive : pas d'ordinateur ni de téléphone.

Dieu boit-il du Bandol ?

Nous avons eu la chance de tomber sur la semaine inaugurale de la fondation Van Gogh à Arles - son remarquable portail d'entrée orné de la signature géante de Van Gogh ; son jardin suspendu de miroirs colorés ; et une splendide exposition sur l'évolution chromatique du maître jusqu'aux 15 mois frénétiques où il vécut à Arles. Quelques minutes à contempler « la maison jaune (1888) » donnent un aperçu de l'immortalité, révélant ce qu'est vraiment l'exceptionnalisme.

Bad Guys

Palestine : Une oppression intériorisée ?

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L’apartheid au quotidien
La tyrannie sans répit imposée par l'occupation israélienne a un effet dévastateur sur l'état psychologique de la communauté palestinienne. L'un des plus graves effets est l'intériorisation de l'oppression et l'affaiblissement de l'idée même d'être Palestinien.

J'ai observé que depuis les élections de 2006 en Palestine - qui ont été suivies par l'arrestation des parlementaires élus et un boycott international du gouvernement palestinien légitime - l'esprit plein de vigueur de la communauté palestinienne, qui avait auparavant évolué à travers de longues années de résistance, avait finalement été réduit à un état de démoralisation. La négation de ces élections a représenté un coup dur de plus après l'impact plus subtil des Accords d'Oslo, promus à l'origine dans le cadre du projet de libération de la Palestine.

Mais les rapports publiés à l'occasion du 20e anniversaire de ces accords ont montré que durant cette période, le nombre de colons israéliens en Cisjordanie avait doublé et que la surface contrôlée par les colonies avait augmenté au point de représenter 42 % de la terre palestinienne. De plus, un système de restrictions appliqué aux déplacements et à l'activité commercial des Palestiniens a eu pour effet de diviser les familles palestiniennes et de décimer l'économie. Sans oublier de mentionner l'infâme collaboration entre les forces de sécurité palestiniennes et israéliennes, qui a assuré aux Israéliens un commerce rentable et un tourisme du type bed and breakfast donnant sur les magnifiques collines de la Cisjordanie, a démantelé la résistance et envoyé en prison encore plus de Palestiniens.

Pistol

Fusillade meurtrière en Ukraine, Moscou s'indigne

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L'accrochage s'est déroulé près de Slaviansk, ville de l'Est occupée par des pro-russes.

Quatre personnes ont été tuées, selon les insurgés pro-russes, dimanche dans l'est de l'Ukraine dans une fusillade près de la ville de Slaviansk.

Face à ces violences qui font craindre une escalade, le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov s'est rendu dans l'est du pays pour inspecter les troupes de la Garde nationale déployées en réponse à l'insurrection séparatiste dans cette région russophone. L'incident qui a coûté la vie à trois militants pro-russes et un attaquant non identifié, s'est produit près d'un barrage érigé par des insurgés dans le village de Bilbasivka, à 18 kilomètres à l'ouest de Slaviansk, a annoncé Viatcheslav Ponomarev, maire autoproclamé de Slaviansk totalement contrôlée par les séparatistes pro-russes. Le ministère ukrainien de l'Intérieur a de son côté fait état d'un mort et trois blessés, mais un photographe de l'AFP a vu deux corps de militants pro-russes déposés dans une camionnette.

Easter Egg

Kiev décrète une « trêve de Pâques », les séparatistes inflexibles

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Le gouvernement ukrainien a annoncé samedi la suspension des opérations dans l'est du pays, où les séparatistes pro-Russes ne montrent aucune volonté de reddition.

Cette « trêve pascale », deux jours après la conclusion de l'accord de Genève qui prévoit le désarmement de tous les groupes illégaux et la libération des bâtiments publics illégalement occupés, intervient alors que le pouvoir central n'a jusqu'à présent pas démontré sa capacité à reprendre la dizaine de mairies, commissariats et autres bâtiments administratifs dont les contestataires se sont emparés ces deux dernières semaines.

Dans un communiqué diffusé tard vendredi soir, le ministère ukrainien des Affaires étrangères promet « la suspension de la phase active de l'opération antiterroriste ».

« L'opération antiterroriste a été mise entre parenthèse pour Pâques et nous ne recourrons pas à la force contre eux pour le moment », a confirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriy Dechtchitsia, cité samedi par la BBC.

Bomb

Thierry Meyssan : « Les États-Unis financent la guerre d'usure en Syrie »


Gear

Palestine : le nouveau chef de l'UNRWA appelle Israël à lever le blocus illégal de Gaza

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© Photo : Shareef Sarhan/​UNRWALe nouveau Com­mis­saire général de l’UNRWA, Pierre Krä­henbühl, à Gaza.
Lors de sa pre­mière mission à Gaza, le nouveau Com­mis­saire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-​​Orient (UNRWA), Pierre Krä­henbühl, a sou­ligné la nécessité de lever le blocus israélien et de mettre fin à la « punition col­lective illégale » de la popu­lation de cette région de la Palestine.

« Rien ne peut vous pré­parer à voir la réalité à Gaza, ni rap­ports huma­ni­taires, ni articles de presse, ni enquêtes des droits de l'homme. Rien n'arrive à expliquer ce que vit la popu­lation, le sen­timent d'isolation et l'ampleur de la souf­france », a expliqué M. Krä­henbühl dans un com­mu­niqué de presse, en affirmant qu'il s'engage à tra­vailler pour mettre fin au blocus en place depuis 2007.

Lors d'une visite d'une cli­nique à Khan Younis, dans le sud de Gaza, le Com­mis­saire général de l'UNRWA a indiqué que l'objectif de sa mission était d'exprimer sa soli­darité et son soutien au réfugiés pales­ti­niens et de trouver le meilleur moyen d'améliorer les ser­vices de l'agence onusienne.

Bomb

Les juifs orthodoxes s'opposent à l'État d'Israël

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Dan Zelazo, 24 mars 2012.
Mobi­li­sation massive contre le service mili­taire Rejetant la poli­tique de leur gou­ver­nement et le sio­nisme, les juifs ortho­doxes vivent en marge de la société israé­lienne. Ils refusent de servir dans l'armée israé­lienne et en étaient jusqu'à présent exemptés. Ins­tru­men­ta­lisant la question, une partie de la classe poli­tique tente désormais de le leur imposer. C'était sans compter sur leur mobi­li­sation en Israël et ailleurs, tandis que le pouvoir tente d'étouffer les contes­ta­tions. Jeune homme haredi dans la vieille ville de Jérusalem.

Depuis plus d'un demi-​​siècle, l'objectif des diri­geants sio­nistes a été double : la mise en place d'un État juif en Palestine, évi­demment, mais aussi la création d'un « Juif nouveau », libéré une fois pour toutes des traits dia­spo­riques qu'ils abhor­raient : intel­lec­tualité, fai­blesse phy­sique, sou­mission. L'armée était perçue comme l'un des outils les plus impor­tants pour réa­liser cet objectif ; elle était aussi une valeur en soi, ultime expression de la sou­ve­raineté juive et de l'entrée du Juif nouveau dans la modernité.