Cette année - dans quelques mois à peine - c'est le Brésil qui sera l'hôte de la Coupe du monde de football. Si l'événement fait déjà la joie des inconditionnels du ballon rond et des quelque trois millions de touristes attendus sur place, les Brésiliens sont nombreux à crier leur colère dans un pays qui connaît d'importantes inégalités sociales et une pauvreté extrême. Une équipe pilotée par deux jeunes journalistes bruxelloises s'est rendue au Brésil et s'apprête à publier un webdocumentaire qui fait la lumière sur le côté sombre de la "Copa". Tourisme sexuel, prostitution infantile, familles expulsées... Les premières images sont saisissantes.
Une Coupe du Monde qui a lieu au pays du football. "Enfin", dirons les amoureux de ce sport hypermédiatisé. Au Brésil, ils sont pourtant des millions à désapprouver cette organisation gigantesque, ces constructions et aménagements massifs qui jettent selon eux un voile opaque sur les problèmes de pauvreté, de santé, de sécurité ou encore d'éducation que traverse le pays.
Pendant cinq mois, deux journalistes bruxelloises fraîchement diplômées de l'IHECS et leur équipe ont mené une enquête à Fortaleza, l'une des douze villes hôtes de la Coupe et capitale de l'Etat le plus pauvre du Brésil.