Enfant de la SociétéS


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Entretien avec Dominique Baettig sur l'affaire Dieudonné

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Dieudonné reçoit quelques soutiens de l'étranger, dont celui du politicien suisse de l'UDC, Dominique Baettig. Il a souhaité réagir, en exclusivité pour Égalité & Réconciliation, à l'acharnement du pouvoir à l'encontre de l'humoriste.

Dominique Baettig, quelle a été votre réaction lorsque le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a décidé de tout mettre en œuvre pour interdire le spectacle Le Mur de Dieudonné ?

Je suis consterné par cette ingérence massive, disproportionnée et totalitaire de l'État socialiste (gauche sociétale et droit-de-l'hommisme permettent d'imposer à la majorité et au bon sens le droit d'un individu, d'une minorité, au nom de l'abstraction de la « dignité » ou de la « discrimination ») contre un humoriste qui fait, avec un talent reconnu, son travail libertaire de désacralisation du Pouvoir quel qu'il soit. L'humour est un signe de santé mentale et sociale. Il s'appuie sur la transgression des normes imposées (toutes !) et l'aspect libérateur de la parole, de la pensée exprimée contre la force de la censure et du Surmoi social sont les principes de base de la psychanalyse.

Je suis aussi interpellé par la double morale du système politico-médiatique, qui tolère la transgression et la profanation d'autres croyances ou religions. On peut manifester seins nus dans une église catholique ou orthodoxe, caricaturer le pape en pédophile, représenter la crucifixion du Christ de manière obscène, caricaturer le prophète Mahomet au nom de la liberté d'expression, de la laïcité, mais on ne peut pas critiquer certaines autres croyances ou pratiques qui sont sanctuarisées. Deux poids, deux mesures.

En fait, l'opinion découvre brutalement que la censure existe toujours, qu'il y a des contrôles des idées et paroles sur le Net, une police paranoïaque de la pensée qui sonde vos propos, vos arrières-pensées, vos intentions. L'autocensure est la Règle absolue et gare à l'Africain insolent qui oserait l'oublier et faire rire de cette dictature féroce. En fait, il s'agit de procès de sorcellerie avec des délits non-définis (qu'est-ce que le racisme, l'antisémitisme ?) dont il faut se défendre sans pouvoir jamais en donner la preuve. Le pire, comme pour les pratiques de sorcellerie, est qu'avoir été une fois, même sans confirmation, accusé de commerce avec le Malin vous expose au risque d'être entaché toujours de cette suspicion. Les chasseurs de sorcières, comme les ligues actuelles totalitaires de la Bien-pensance, vivent de l'existence du Mal, qu'elles définissent unilatéralement et qu'elles n'ont aucun intérêt objectif à déclarer un jour inexistant.

Bad Guys

Profanation de la Madeleine : pas un délit pour le président de l'Assemblée nationale

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La plainte du Père Bruno Horaist, curé de l'église de la Madeleine, suit son cours comme le prêtre nous l'avait précisé. La Femen Éloïse Bouton est convoquée chez le juge d'instruction et passe aussi devant le tribunal le 19 février pour sa participation à une profanation de la cathédrale Notre-Dame de Paris...

La profanation de l'église de la Madeleine n'est pas un délit pour le président de l'Assemblée nationale. C'est la réponse incroyable qu'il a donné par courrier à une citoyenne qui l'interpellait sur le sujet. Une lectrice de christianophobie vient de recevoir une réponse de Claude Bartolone, président socialiste de l'Assemblée nationale. Elle lui avait écrit pour dénoncer l'ignoble profanation d'une Femen en l'église de la Madeleine à Paris. Voici sa réponse :

« Madame, le Président de l'Assemblée nationale, Monsieur Claude Bartolone, a bien reçu votre courrier dans lequel vous évoquez le comportement d'une militante « femen ». Après en avoir pris connaissance et pris note de vos remarques, il m'a chargé de vous informer, qu'au regard de la loi du 9 décembre 1905, dite loi de séparation des églises de l'État, le blasphème que vous évoquez n'y est pas mentionné comme un délit. Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations distinguées. Mathias Ott, chef de Cabinet »

Commentaire de Daniel Hamiche :
La réponse montre deux choses : la carence du droit français en matière de protection de la sensibilité des chrétiens ; la désinvolture et l'insensibilité du président de l'Assemblée nationale envers ces mêmes chrétiens. En effet, le droit français ne connaît pas le délit de « blasphème » ou de « sacrilège ». Le délit de « profanation » est entré récemment en droit français, mais uniquement pour ce qui concerne les tombes. La loi de 1905 ne réprime que ceux « qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices ». L'exhibition de seins nus en public est, en principe, réprimée (article 222-32 du code pénal), mais l'application de la loi est de plus en plus laxiste en raison du nombre incalculable d'occasions, dans la publicité, en couverture de journaux, à la télévision, au cinéma, sur les plages... où sont exhibés des seins nus. Certes, le « trouble » et/ou « l'outrage » pourraient être retenus par un tribunal dans l'affaire de la Madeleine, mais, sans être juriste, je vois bien que la marge de manœuvre juridique est très étroite... Quant à Claude Bartolone, la sécheresse de sa courte réponse et l'absence d'un début d'expression de regret personnel sur le « comportement d'une militante » ou d'un mot de compassion pour ceux qui en ont été blessés, en dit très long sur les sentiments qu'il nourrit envers les chrétiens...

Megaphone

Dieudonné fait un « petit » à Londres

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L'onde de choc provoquée par le spectacle Le Mur (interdit d'ailleurs) en France de l'humoriste franco-camerounais Dieudonné M'bala M'bala, semble avoir atteint leurs voisins d'outre Manche.

À Londres, Dieudonné s'appelle Gerald Scarfe, du nom d'un brillant dessinateur de presse au journal britannique The Sunday Times. Son crime ? Avoir dessiné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en pleine construction d'un mur de briques.

Sauf qu'en lieu et place de ciment, il utilise du sang. Entre les briques, des visages agonisants de Palestiniens écrasés par le poids de l'édifice. Le titre : « Will cementing the peace continue ? » (Va-t-on continuer à cimenter la paix ?).

Et boom ! Le dessin a soulevé une tempête politico-médiatique et a été décrété illico-presto « antisémite ». Le Crif local s'est mobilisé et a rameuté des supporters pro-sionistes autour de lui pour tordre le cou à l'impertinent caricaturiste. Acteurs politiques, journalistes, élus et associations proches du lobby juif se sont levés comme un seul homme pour clouer au pilori le dessinateur.

Le royaume de sa majesté la reine a sonné l'alerte. Même le patron du Sunday Times a lâché son employé en se lavant publiquement les mains de ce dessin qu'il a qualifié de « grotesque et offensant ». Le magnat de la presse juif australien, Rupert Murdoch, n'a pas hésité à envoyer son journaliste au bûcher. « Gerald Scarfe n'a jamais reflété les opinions du Sunday Times », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Pire, Murdoch ajoute sans rire : « Le journal a une longue histoire en termes de défense d'Israël et de ses problèmes, tout comme moi en tant qu'éditorialiste. »

Che Guevara

Châlons-en-Champagne : trois employées d'une école primaire convoquées par le maire pour une quenelle

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A Châlons-en-Champagne, la polémique autour de Dieudonné, ne faiblit pas. Cette fois ci, il ne s'agit pas de son spectacle mais de ce geste controversé dont l'humoriste serait l'inventeur : la quenelle. Sur une photo prise dans un établissement châlonnais, 3 personnes reproduisent ce geste.

Le maire de la commune, Bruno Bourg-Broc, les a convoquées aujourd'hui pour s'expliquer.

Ces employées d'une école de la ville se sont prises en photo et l'ont postée sur le site internet de Dieudonné. Les femmes qui auraient été reconnues ont été convoquées par le maire.

Les 3 femmes ont donc été convoquées par le maire de Châlons qui souhaite s'assurer de leur identité car elle a été prise dans les locaux de l'école primaire Lavoisier et qu'il s'agirait d'employées, reconnues lors d'une enquête interne.

Family

Suppression de l'expression « en bon père de famille » dans le code civil

Famille
© Inconnu

La destruction de la cellule familiale continue. Après la
suppression des mots « père » et « mère », l'expression »en bon père de famille » disparaît du code civil.

La survivance de l'expression « en bon père de famille » dans le code civil, le code de la consommation ou encore le code de l'urbanisme représente une « expression désuète qui remonte au système patriarcal ».

C'est ainsi que les 17 députés écologistes ont expliqué dans un amendement leur volonté de supprimer cette formule. Ils ont obtenu gain de cause le 21 janvier au soir, lors de la suite de l'examen du projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes.

Désormais, « en bon père de famille » sera remplacé par « raisonnablement », soit la traduction d'une expression datant de 1804. Concrètement, quinze parties des codes en vigueur doivent être modifiées.

On pouvait ainsi trouver cette expression dans l'article 601 du code civil consacré à l'usufruit :

Il donne caution de jouir en bon père de famille, s'il n'en est dispensé par l'acte constitutif de l'usufruit ; cependant les père et mère ayant l'usufruit légal du bien de leurs enfants, le vendeur ou le donateur, sous réserve d'usufruit, ne sont pas tenus de donner caution.

Bomb

Militarisation des protestataires à Kiev


Les manifestations contre le gouvernement se poursuivent et s'amplifient en Ukraine, à Kiev et dans la partie occidentale du pays.

Les manifestants, qui disposent du soutien de dirigeants de l'administration états-unienne, de l'Union européenne et de l'Otan, venus les saluer publiquement, sont passés de la simple protestation à l'usage de techniques militaires. Ainsi, la plupart son casqués, beaucoup portent des masques à gaz. Sur cette vidéo de Russia Today, on voit les « manifestants pacifiques » utiliser une catapulte.

Le Premier ministre, Mykola Azarov, a dénoncé une militarisation des protestataires qui laisse augurer une tentative de coup d'État contre les institutions démocratiques.

Info

Fin de la garde à vue de Dieudonné : les éclairages de maître Mirabeau


Che Guevara

Liège : un policier fédéral poursuivi pour xénophobie après une quenelle

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Un dossier pour xénophobie et incitation à la haine et à la discrimination est ouvert au parquet de Liège à charge de Rachid, un agent de la police fédérale qui travaille au CIK, le service intervention caserné à Vottem. L'homme avait posté, sur sa page Facebook, une photo de lui en uniforme.

En septembre dernier, on le voyait clairement effectuer une quenelle, ce geste très prisé et popularisé par l'artiste Dieudonné.

En postant cette photo sur Facebook, Rachid a pris de très gros risques pour la suite de sa carrière. Ses propos sur Facebook sont actuellement passés au peigne fin par la police afin de vérifier la teneur des messages postés.

C'est un collègue policier qui a rédigé un procès-verbal au parquet de Liège pour dénoncer la photo et les propos qu'il estimait un peu plus que tendancieux.

Heart - Black

Inde : une femme violée sur ordre d'un conseil de village

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Une jeune femme de 20 ans a été victime d'un viol en réunion dans l'est de l'Inde sur ordre d'un conseil de village, en punition d'une relation amoureuse, a annoncé jeudi un responsable de la police.

Treize hommes ont été arrêtés, selon la police, pour cette agression sexuelle survenue mardi soir dans un village du Bengale occidental après que la jeune femme eut été découverte avec un homme d'une autre communauté.

Le conseil de village avait initialement imposé une amende de 25.000 roupies (300 euros) pour cette relation interdite mais les parents de la jeune femme ont dit être incapables de la payer.

Les conseils de village, composés des habitants les plus âgés, exercent une influence importante sur la vie sociale dans les régions rurales, en particulier dans le nord de l'Inde, imposant fréquemment des diktats pour de supposées fautes morales.

La jeune femme a été hospitalisée dans un hôpital du district de Birbhum et a pu identifier les 13 agresseurs, qui devraient comparaître devant un tribunal jeudi soir, selon la police.

Bacon

Fukushima: Des « cochons-sangliers » radioactifs menacent les habitations

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JAPON - Ces animaux hybrides saccagent les biens des habitants qui reviennent progressivement dans la région...

Tout n'est pas bon dans le cochon. Alors que le gouvernement japonais tente de repeupler la région de Fukushima, théâtre d'une catastrophe nucléaire en mars 2011, les habitants côtoient depuis quelques semaines de bien étranges voisins, rapporte le site des Echos.

Des «cochongliers», ou «inobuta», s'en prennent en effet à leurs habitations, à la recherche de denrées, saccageant dans leur quête tout ce qu'ils trouvent sur leur passage. Au moins cinq municipalités seraient concernées.

Viande radioactive

Ces animaux hybrides seraient nés du croisement entre des sangliers occupant les bois voisins, et des porcs, dont les élevages ont été lâchés dans la précipitation au moment de la catastrophe. Les «cochongliers», qui ont en partie hérité leurs gênes du cochon, n'ont pas peur de l'homme, et il est ainsi très difficile pour les habitants de les faire fuir. Leur viande étant hautement radioactive, leur consommation est également proscrite.

La menace est prise très au sérieux par les autorités, qui organisent des battues pour éradiquer l'espèce.

D'autres cas de «cochongliers» ont été signalés ailleurs dans le monde, où les deux espèces ont pu cohabiter.